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La Lune — 3.1867

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https://doi.org/10.11588/diglit.6786#0087

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LA iUMI

LES BUVETTES DE L'EXPOSITION, par Emv. ANCOURT

caboulot iroquois
servi par des femmes. . . naturelles.

Par exemple, ce gui l'est peu, ce sont les
consommations !

i.K café chinois.

Monsieur d6sïre-t-ïl goûter les petites chatteries de l'empire du Milieu ?

Je ne saurais dire ce qui fait le plus tourner les tôtes, la bière de
Hollande ou la servante hollandaise î ,

ment serré quelque part votre billet et votre bulletin de bagages
et vous croyez les retrouver? erreur! — Vous Ôtflrez jusqu'à vos
bottines, au mépris de toutes les lois, avant do les retrouver sous
la coiffe de votre chapeau!

A propos du tome III, tout à l'heure j'oubliais do vous dire que
si deux pages sont pneumatiquement adhérentes l'une à l'autre,
vous décollerez toutes les autres avant celles-là, en soufflant sur
la tranche.

***

La malice des choses, oh ! monsieur.

Vous rentrez chez vous, la nuit, sans lumière. On vous a prié,
dans la journée, de ne pas faire de bruit, Il y a un malade au-
dessus ou au-dessous. Soyez sûr que vous rencontrerez, au milieu
de votre chambre, une chaise, une table, une cage, que sais-jc,
et, patatra, un bruit terrible éclatera.

Dans un endroit quelconque de votre appartement, un clou
passe sa tête, vous le savez; vous vous êtes promis do lui flan-
quer un coup de marteau. Mais vous l'oubliez. Crac, le jour où
Madame étrenno une robe neuve, le clou en mange un petit mor-
ceau !

Ayez besoin de savoir l'heure pendant la nuit ; prêtez l'oreille,
attendez que votre pendule sonne, et soyez certain que la mau-
dite horloge ne tintera jamais qu'une demie. On ne sait s'il est
minuit et demi, une heure ou une heure et demie.

En pleine rue, vous voulez prendre une note. Le crayon se
casse, et pas de canif!

Vous finissez d'écrire une pëtitiou splendidement calligraphiée,
sur laquelle vous avez passé trois heures, hélas ! A la dernière
plume d'encre, un pâté considérable détruit votre œuvre chèro.

La nuit, les allumettes mettent cinq minutes à prendre, et en-
core après qu'on en a usé huit sur le mur à les frotter. Mais elles
ne prennent feu que pour s'éteindre. Leur agonie, qu'on suit avec
anxiété, est terrible, surtout quand on a à lire une lettre pressée.

m. • . *

* *

Si le hasard met face à face, par le plus beau temps du monde,
un vêtement neuf et une roue de fiacre, il y a cent à parier con-
tre un que l'habit sera éclaboussé.

Vous sortez d'un salon, vous remettez sur votre tête votre cha-
peau. Soyez sûr que vous l'avez remis à l'envers, le nœud du cor-
don à droite.

Vous allez chez un puissant solliciter une place. Si ce puissant
est avare, attendez-vous à voir lo cordon de la sonnette vous
rester dans la main, quelque discrétion que vous ayez mise à la
tirer.

Autre malice : Tout cordon inconnu, tiré très timidement, fait
sonner les sonnettes aux éclats.

La malice des choses se moque de toutes les précautions. Le
bouchon se rompt toujours dans le goulot de la bouteille quand
vous avez employé le foret avec un soin infini.

Et le parapluie qui sait qu'il doit pleuvoir trois heures après
votre départ, et qui se fait oublier, le lâche ! — N'en parlons pas.

— Et les épingles qui se courbent sous ïe doigt, ou qui, instal-
lées dans un faux-col, vous piquent cruellement tout le temps
d'un dîner, chez des dames!

Et, etc, etc., etc. !

Ernest d'IIervilly.

FAITES ATTENTION A LÀ PEINTURE

S. V. 1».

QUATRAINS POUR LE SALON

Sur : Henri IIS pendant l'assassinat <<« duc de Guise»

par Pierre, Charles Comte, n° 3G8.

î Dans la pièce voisine on lue. — Henri debout

Dresse l'oreille en vain, car sa victime est morte...

— Par cette oreille-là je voudrais qu'à la porte

On le clouât comme un hibou !

Sur : Sainte Geneviève guérissant sa mère aveugle,

par Ch. Ronot.

A soigner les yeux cette sainte excelle ;
Auprès de sa mère aveugle elle accourt,
Et de suite rend la lumière à celle
Qui trente ans plus tôt lui donna le jour.

Sur : La postérité à Jeanne d'Arc, par AuO. Glaize, n° 669.

La postérité dont nous sommes,
Dit do la Jeanne que voilà :
— « Cette pucelle, admirons-là,
o Elle a bien mérité des hommes ! »

Sur : Au piano, par WniSTLKR, n° 1561.
Si je régnais un jour en maîlro

De Paris jusqu'à Landerncau, y
Vite au violon je ferais mettre
Ceux qui se mettent au piano.

Sur : l'Education de l'Amour, par Jdles Villeneuve, n° 1534.

— L'Amour dit à Vénus: « Je sais quelle est mon arme ;
« Mais de quel bois faut-il faire fièclic, maman ? »

— Vénus lui répond simplement :

o Mon fîis, no te sers que du charme. »

Sur a<lan et Eve cliassés du Paradis, par Alexandre Colin,

n« 350.

Malgré sa chute, en vérité,
Adam ne fut pas un infâme ;
Mais il eut un mauvais côté :
Celui duquel sortit la femme.

> Sur : I"rière de la mariée, par Charles Baugniet, n' 77 :

Elle prie avec ses habits de fête,
lit dit au bon Dieu ces mots que j'entends :
« Par mon cher époux, Seigneur, en tout temps
« Que ma volonté soit faite I »

HlPPOLYïE BRIOLLET.

Lorrettes. — MM. Gifollelli, Méran, Barrôre, Chevalier, Pé-
richon, etc., etc.) etc.
Lorrettes!..,
Mon dieu, oui.
Et par deux r encore !

PRIME DE LA LUNl

Toute personne qui prendra un abonnement <Tun
<in à la Lunb recevra gratuitement en prime tous les
numéros parus depuis le 15 février jusqu'au 31
mai 1867.

Envoyer directement le montant de l'abonnement
en mandat bu timbres-poste, à M. Daniel Lévy, direc-
teur du journal '■, cité Bergère, à Paris.

GAZETTE À LÀ MAIN

Les feuilles poussent.....

Nous sommes au printemps : c'est leur droit.

C'est ainsi qu'indépendamment da'Figaro, qui, pour devenir po-
litique, vient de verser, dit-on, son cautionnement, et du Messa-
ger des Théâtres, lequel, modifiant ses allures provinciales et son
mode de publicité bi-hebdomadaire, se décide à paraître tous les
jours et tourne franchement à l'imagerie et au programme, voici
que l'on voit poindre à l'horizon de la semaine le Philosophe, le
Parisien, la Rue

Or ça, pendant que le Messager en est aux changements et aux
métamorphoses, je lui conseille — avec sincérité — de promener
la baguette sur ses compositeurs et sur son imprimerie.

Tenez, j'ouvre son numéro du dimanche 29 avril dernier et j'y
lis — au chapitre des Artistes en disponibilité :

*
* *

Je me suis — une heure durant — cassé la tête sur ce vocable
et sur cette orthographe...

Puis, à la lin, la science que je possède du jargon des coulisses
étant accourue à mon aise, j'ai compris !...

laruettes!

V êtes-vous, à présent?

laruettes !

C'est égal : pour ceux qui ne connaissent pas l'argot de la bou-
tique, voilà une insinuation bien perfide à l'endroit de la mora-
lité de MM. Périchon, Chevalier, Barrôre, Méran, Cifolelli — et
consorts !

*
* *

La Rue a Jules Vallès pour rédacteur en chef.

Cet écrivain d'un éclat impétueux a déjà publié sous ce titre,
dans l'Événement, une série d'articles vivants, vécus, substantiels,
ôpicés de flammes, que n'ont pas encore digérés les estomacs ha-
bitués aux blancs-mangers do la littérature contemporaine,..

Ces articles — réunis — ont été édités par le libraire Faure,
en un volume dont le succès a été très-grand, très-spontané,
très-décisif parmi cette portion du public — plus importante
qu'elle n'en a l'air — qui cherche l'humanité en dehors des Cou
lisses du demi-monde, des Treize nuits de Jane et de la Résurrection
de Rocambole.

La rue appartient à Jules Vallès...

Qu'elle soit ensoleillée, virginale et souriante comme les nou-
velles voies — lactées — que la pioche mnnicipale est en train de
tracer; qu'elle soit lépreuse, borgne, tortue, immonde, avec un
ruisseau de boue au milieu, un pendu glacé se lamentant sous le
vent, et de grosses clefs de serrurier en saillie, comme le cloaquo
de la Vieille-Lanterne," il est pour elle plein de pitiés et de ca-
resses. Il l'aime, il la défend, il la réhabilite, il la venge. Nos
voisins d'outre-Manche possèdent, à ce qu'il paraît, un livre qui
résume toute leur capitale. On l'appelle The poor London. Lo
crayon et la plume y luttent d'originalité, d'ironie et de .puis-
sance. Ce livre trouvera son pendant dans l'entreprise de Vallès.
L'Angleterre a Le pauvre Londres; la France aura Le vrai Paris,

La manie des Tableaux vivants'g&gm peu à peu la province.,.
Quelqu'un émettait cet avis :

— C'est do la décentralisation...

— Allons donc! riposta un auditeur,-vous voulez dire de l'indé-
cent... ralisation !

M. X..., financier résidant à Paris, reçoit une lettre d'un dé ses
correspondants d'Allemagne.

Cette lettre est écrite en allemand, et M. X.... ne connaissant
pas cette langue, est obligé de la faire traduire par un employé.
- ' Le traducteur a trouvé l'épître tellement curieuse, qu'il en a
gardé une copie. La voici :

« Mon cher monsieur,

« Parmi les gens sans foi ni loi qui grouillent autour de la
Bourse, ne connaîtriez-vOus pas un scélérat capable de commet-
tre au besoin un petit assassinat facile et lucratif. C'est presque
le bouton du mandarin! Aucun danger!

a Répondez-moi par le retour du courrier, et expédiez-moi
l'homme dès que vous l'aurez trouvé.

« Agréez, monsieur, etc.

« Z... »
Bildbeschreibung

Werk/Gegenstand/Objekt

Titel

Titel/Objekt
Les buvettes de l'exposition, par Edw. Ancourt
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
La Lune
Sachbegriff/Objekttyp
Grafik

Inschrift/Wasserzeichen

Aufbewahrung/Standort

Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Universitätsbibliothek Johann Christian Senckenberg
Inv. Nr./Signatur
S 25/T 14

Objektbeschreibung

Maß-/Formatangaben

Auflage/Druckzustand

Werktitel/Werkverzeichnis

Herstellung/Entstehung

Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Ancourt, Edward
Entstehungsdatum
um 1867
Entstehungsdatum (normiert)
1862 - 1872
Entstehungsort (GND)
Paris

Auftrag

Publikation

Fund/Ausgrabung

Provenienz

Restaurierung

Sammlung Eingang

Ausstellung

Bearbeitung/Umgestaltung

Thema/Bildinhalt

Thema/Bildinhalt (GND)
Fremdbild
Ausstellung
Kurtisane <Motiv>
Wortspiel
Bar
Bierausschank
China
Chinesen
Frankreich
Irokesen
Attraktion <Psychologie>
Karikatur
Junge Frau <Motiv>
Nacktheit <Motiv>
Satirische Zeitschrift
Weltausstellung (1867 : Paris)

Literaturangabe

Rechte am Objekt

Aufnahmen/Reproduktionen

Künstler/Urheber (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
La Lune, 3.1867, Nr. 64, S. 64_3

Beziehungen

Erschließung

Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg
 
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