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REVUE COMIQUE

20 novembre 1811.

LES DEUX OBUS

Dans un champ de pommes de terre.

Un cultivateur de Nanterre

Trouva deur obtus enfouis...

Triste souvenir de la guerre'.

Il les rapporte en son logis.

.Ses' deux fils en font le partage,

Ei, pour les dévisser, se mettent à l'oiivrage,

Le premier prend un l.urd marteau.

Frappe, et soudain l'obus éclate,

Tuant l'imprudent jouvenceau.

Le second tranquillement gratte,

Tourne, frotte, et d'un tour de main

Défisse le mortel engin.

Travaillons avec patience :

Plus fait douceur que violence.

L'ENFANT ET LES ALLUMETTES CHIMIQUES

AUTRE FABLE

Seule au logis, une fillette

Mit la main sur une allumette,

El de la frotter fil un jeu.

Le feu prit à su robe ei l'enfant en est m >rte.

Pour ne pas finir de la sorte.

Ne jouons pas arec le feu,

LA FONTAINE MOLIÈRE.

Y

A /VlODE

Loin de moi,
chères lectri -
ces, la mau-
vaise pensée de
vous induire en
tentât ions et en
folles dépenses;
cependant il est
de notredevoir,
à nousque vous
voulezbiealire,
de vous dire
qu'il faut que
celles qui sont
riches ou seule-
ment aisées ne
thésaurisent

pas. Ouvrez vos bourses, puisez-y largement, restez belles, élé-
gantes, que les Françaises, les Parisiennes surtout gardent
cette royauté ou cette présidence, si vous préférez l'appeler
ainsi. Qui sera la Présidente, la Reine? Qui suivra-t-on sur ce

chemin semé de fleurs, de dentelles, de velours, de cachemires,
de satins, de fourrures. Qui? l'hiver en décidera sans doute.
Mme Thiers n'est plus assez jeune pour porter ce sceptre; elle
tient fort bien celui de l'esprit et de la charité ; laissons-les-lui
et attendons que les réceptions, les fêtes officielles, les bals dé-
cernent cette couronne, presqu'aussi difficile à porter que celle
du trône de France.

Je vous disais en commençant, Mesdames, qu'il fallait ouvrir
vos bourses et y puiser largement ; il le faut, car toutes les
industries souffrent et il faut venir eu aide à des masses d'ou-
vriers, d'ouvrières qui attendent pour vêtir leurs enfants et
eux-mêmes d'étoffes grossières mais chaudes, que vous vous
couvriez de robes de velours, de satin, de soie et de cachemire,
de flots de dentelles, de belles fourrures. Vous voyez bien que
c'est un devoir, puisque votre élégance, votre luxe doivent
subvenir aux plus impérieuses nécessités de la classe labo-
rieuse.

En parcourant les premières maisons de nouveautés, afin
de pouvoir vous renseigner aujourd'hui, j'ai été frappée du
vide de la plupart des magasins, et cependant ils ont dé-
ployé leu:s plus ravissantes étoffes. Nous voilà en plein froid
et vous avez certainement bien des acquisitions à faire pour
vous et vos enfants; un peu de patriotisme. Mesdames, parez
ces chers petits enfants, emmitouftlez-les pour les préserver
des rigueurs de l'hiver, soyez vous-mêmes élégantes, et vous
aurez bien mérité de la patrie, de cette chère patrie pour la-
quelle on sent d'autant plus son amour qu'elle a souffrrt et
qu'elle appelle ses enfants à son aide !

Je vous ai parlé, dans mes causeries précédentes, de bien des
maisons dignes de toute votre confiance, telles que: le Petit
Saint-Thomas, Cheuvrcux-Aubertot.

Je vous ai parlé des fleurs incomparables de M. Haulant; des
dentelles de MM. Lefébure ; des fourrures de Pfeiffer-Iirur.et et
de la Rein» d'Angleterre; des modes et toilettes de Mme Herst;
des chaussures de Rivir ; des voitures d'Henry Hinder; en un
mot, j'ai écrémé le pot au lait parisien. Il me reste à vous dire
quelques mots, aujourd'hui, du Comptoir des Indes, 129. boule-
vard Sébastopol.

Cette maison, qui a une spécialité de fou'ards au choix des-
quels elle apporte tous ses soins et le goût le plus irrépro-
chable, a songé à se mettre à la portée de toutes les bourses;
ainsi elle commence aux prix les plus modestes et arrive aux
plus élevés, qui ne le sont certes pas trop quand on a examiné
et apprécié les merveilles qu'elle vous offre en échange.

Nous commencerons par vous décrire quelques cache-nez si
nécessaires par ce froid qui fait si bien courir ; le Comptoir des
Indes en a des blancs qui sont destinés aux daines, en a de
rayés, de quadrillés, et aux dispositions les plus heureuses
et les plus élégantes. Nous avons surtout remarqué un foulard
tout nouvellement arrivé, aussi souple, aussi fin qu'on peut le
■désirer, et aussi chaud cependant que la laine la plus moelleuse;
il est sans envers et est couvert des plus riches dessins de ca-
chemire ; il est double et chaque côté a une nuance différente.

Vos maris, vos fils ou vos frères seront certainement enchan-
tés d'en trouver un dans leur tiroir.

Les robes de foulards, qui ne sont pas de saison pour les
femmes, font do charmantes toilettes de jeunes filles ou de
petites filles; il y a au Comptoir des Indes un choix remarqua-
ble de nuances dont le coloris est si doux, si frais, que je vou-
drais pouvoir vous mettre ici quelques-uns des échantil-
lons qui m'ont été donnés et que le Comptoir des Indes
mettra il votre disposition pour quelques jours si vous
lui en faites la demande. Vous y verrez les plus ravissants
crêpes de Chine de tous les tons; cette étoffe fait des garnitures
de robes et des tuniques charmantes. Les draps de soie, le
Tussore et le crêpe Osaka sont destinés aux plus grands suc-
cès. Les petites madame de M. Uatisbonne dont j'admirais ce
matin la gentillesse, l'esprit et la grâce, ne peuvent hélas ! se
contenter des ravissants costumes de M. lleaumont; qu'elles
d( mandent donc à leurs mamans d'aller leur en choisir au
Comptoir des Indes,

Marie de ""
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Titel/Objekt
La mode
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La revue comique
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Grafik

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Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Inv. Nr./Signatur
ZST 3069 C RES::1.1871

Objektbeschreibung

Objektbeschreibung
Signatur: "B."

Maß-/Formatangaben

Auflage/Druckzustand

Werktitel/Werkverzeichnis

Herstellung/Entstehung

Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Bertall
Entstehungsort (GND)
Paris

Auftrag

Publikation

Fund/Ausgrabung

Provenienz

Restaurierung

Sammlung Eingang

Ausstellung

Bearbeitung/Umgestaltung

Thema/Bildinhalt

Thema/Bildinhalt (GND)
Mann <Motiv>
Frauenkleidung
Pferd <Motiv>
Reiterin
Frankreich
Gespräch <Motiv>
Karikatur
Frau <Motiv>
Kleidung <Motiv>
Satirische Zeitschrift

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Digitales Bild
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Public Domain Mark 1.0
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La revue comique, 1.1871, Nr. 7, S. 84

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