98 REVUE COMIQUE 10 décembre 1871.
Cette question a toujours eu
le privilège d'échaufier toutes
les têtes.
Les députés de Paris décla-
rent maintenant qu'il n'est pas
étonnant qu'il fasse chaud dans
la salle des séances, car cette
Chambre à Versailles, c'est un
four.
Le marquis d'Andelarre pense que
ces députés ne sont pas complète-
ment dans l'erreur, et voltigé de
droite à gauche et du centre à
droite pour voir si cette opinion
prend quelque crédit.
On apprend que M. Picard,
arrivé à Bruxelles porteur de
ses lettres de créance, vient de
proposerait roi Léopold d'or-
ganiser quelque chose en Belgi-
que dans le genre du quatre
septembre.
Sa proposition a été reçue froi-
dement.
Le roi Léopold a répondu que
le spectacle est terminé pour
cette année, et qu'on ne peut y
penser que pour l'année pro-
chaine.
#
on annonce à la Chambre
la nouvelle que le grand
Turc vient de décorer .Mgr
Dupanloup.
M. Thiers. de son coté,
reçoit de tous cotés une pro-
fusion de croix, colliers et
médailles. La simplicité de
ses mœurs (•('■public.unes et
la délicatesse de
sa constitution ne
lui permettant
pas de se charger
de tout ce ba-
gage, il s'est dé-
cidé à faire porter
sa brochette par
son domestique.
De nombreux députés sont allés prier M. Thiers d'insis-
ter pour que l'on ramène la Chambre à Paris.
La personnalité de M. Jules Amigues devenant des plus
inquiétantes pour quelques députés timorés, on propose
une série de ballons qui seraient attachés dans la cour du
Palais-Bourbon.
innnnnr
Ces ballons seraient toujours prêts et gonllés, munis de
tous leurs appareils et d'aéronautes de confiance.
Quand M. .Iules Amigues sortirait de chez lui, les hono-
rables seraient immédiatement prévenus. Si sa promenade
prenait un caractère sérieux, on monterait immédiatement
en ballon.
Une autre proposition consiste à fabriquer une chambre
volante, année en guerre à hélice et à vapeur, à aimants
magnétiques et à gaz concentré sur le modèle de 17/e
volante, inventée par Gulliver.
Les 750 députés y siégeraient, et se transporteraient, au
gré des événements, soit à Paris, soit à Versailles, ou à
Tours, ou à Bordeaux, ou à Bruxelles, ou à Londres, ou
même en Corse.
Ces différents projets, réunissant
de nombreuses sympathies, sont
livrés à l'examen des bureaux, qui
sont aussi saisis d'un projet de
monument à élever à la Commis-
sion des Grâces.
Cette question a toujours eu
le privilège d'échaufier toutes
les têtes.
Les députés de Paris décla-
rent maintenant qu'il n'est pas
étonnant qu'il fasse chaud dans
la salle des séances, car cette
Chambre à Versailles, c'est un
four.
Le marquis d'Andelarre pense que
ces députés ne sont pas complète-
ment dans l'erreur, et voltigé de
droite à gauche et du centre à
droite pour voir si cette opinion
prend quelque crédit.
On apprend que M. Picard,
arrivé à Bruxelles porteur de
ses lettres de créance, vient de
proposerait roi Léopold d'or-
ganiser quelque chose en Belgi-
que dans le genre du quatre
septembre.
Sa proposition a été reçue froi-
dement.
Le roi Léopold a répondu que
le spectacle est terminé pour
cette année, et qu'on ne peut y
penser que pour l'année pro-
chaine.
#
on annonce à la Chambre
la nouvelle que le grand
Turc vient de décorer .Mgr
Dupanloup.
M. Thiers. de son coté,
reçoit de tous cotés une pro-
fusion de croix, colliers et
médailles. La simplicité de
ses mœurs (•('■public.unes et
la délicatesse de
sa constitution ne
lui permettant
pas de se charger
de tout ce ba-
gage, il s'est dé-
cidé à faire porter
sa brochette par
son domestique.
De nombreux députés sont allés prier M. Thiers d'insis-
ter pour que l'on ramène la Chambre à Paris.
La personnalité de M. Jules Amigues devenant des plus
inquiétantes pour quelques députés timorés, on propose
une série de ballons qui seraient attachés dans la cour du
Palais-Bourbon.
innnnnr
Ces ballons seraient toujours prêts et gonllés, munis de
tous leurs appareils et d'aéronautes de confiance.
Quand M. .Iules Amigues sortirait de chez lui, les hono-
rables seraient immédiatement prévenus. Si sa promenade
prenait un caractère sérieux, on monterait immédiatement
en ballon.
Une autre proposition consiste à fabriquer une chambre
volante, année en guerre à hélice et à vapeur, à aimants
magnétiques et à gaz concentré sur le modèle de 17/e
volante, inventée par Gulliver.
Les 750 députés y siégeraient, et se transporteraient, au
gré des événements, soit à Paris, soit à Versailles, ou à
Tours, ou à Bordeaux, ou à Bruxelles, ou à Londres, ou
même en Corse.
Ces différents projets, réunissant
de nombreuses sympathies, sont
livrés à l'examen des bureaux, qui
sont aussi saisis d'un projet de
monument à élever à la Commis-
sion des Grâces.
Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
La semaine
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
La revue comique
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
ZST 3069 C RES::1.1871
Objektbeschreibung
Kommentar
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Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)
Thema/Bildinhalt (normiert)
Hand der Gerechtigkeit
Literaturangabe
Rechte am Objekt
Aufnahmen/Reproduktionen
Künstler/Urheber (GND)
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
La revue comique, 1.1871, Nr. 9, S. 98
Beziehungen
Erschließung
Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg