Le nègre, qui avait simplement bu son petit coup de trop, s été retrouvé en . ;i f>l)
bon état. Son col, ses manchettes et ses guêtres étaient seuls coupables... — M'expliquerez-vous comment pour avoir de l'argent devant soi n
p'une illusion d'optique. le mettre de côté? Dessin d'Abel FaiV*1*"
a core la marque de fabrique : Otto Oppenhei- mais je vous jure qu'elle était étonnante'
|~ (^) mer, von Nùrenberg. naturel et de justesse. On sentait
u Et en même temps, pour ma fête à moi, comprenait. . jjjl
et la <fABLE du -$orbeau » Tô avait en grand mystère appris une fable Alors, de dessous ma chaise, j'ai so^1 ^
_ de la Fontaine que, depuis deux mois, sa surprise. On a déballé la ferme. Té V J>
maman lui serinait chaque matin, mémoire, sait des hurlements de joie. Après avoi1' ^
Tô a eu hier six ans, et moi trente et un. ton et geste. miré comme il convenait lotîtes les lj°tcS|;it<
Ma petite fille a, jour pour jour, un quart de Après diner on monte Tô sur la table. Je luminées, le mouton rose et le bœuf ch°c°
siècle de moins que moi : cette coïncidence feins la plus extrême surprise et l'écoute elle s'est extasiée sur les marronniers. ^,
chronologique, évidemment fortuite, est cé- bouche bée. Le fait est qu'ils ont vraiment de l'a j»-
lèbre dans toute la famille qui s'en vante Elle récite imperturbablement sa petite solides et droits sur leurs palets bien
comme d'une curiosité. affaire : Et Tô s'excite si fort qu'elle prend un &1
Pour sa fête, j'ai acheté à Tô, dans un et l'embrasse.
grand bazar de la rue de Rivoli, une superbe MaUre corbeau sur un arbre Perché- Sa petite tête, pleine encore de l'apol^j;
ferme en bois peint, pleine d'animaux comme -us -a la moralité qu'elle souiigne d'une débité tout à l'heure, se penche vers JJ3
une arche de Noô — avec étable, hangar, voix futée : elle me consulte, d'un clin d'œil conn^
écurie, deux marronniers devant la porte — * . , „ ,, seur : „ê
, ' , . • »• • ...Apprenez que tout flatteur ' ' , . -aV?
un de ces jouets qu on ne trouve qu ici, et Vit aux dépenVde celui qui l'écoute. ■ N'est-ce pas, papa, ça doit être un a»"
qu'on appelle justement « l'article de Paris ». perché! »
Pourtant une étiquette oubliée portait en- Ce n'est pas par amour-propre de papa, Lucien Muhlfeld.
bon état. Son col, ses manchettes et ses guêtres étaient seuls coupables... — M'expliquerez-vous comment pour avoir de l'argent devant soi n
p'une illusion d'optique. le mettre de côté? Dessin d'Abel FaiV*1*"
a core la marque de fabrique : Otto Oppenhei- mais je vous jure qu'elle était étonnante'
|~ (^) mer, von Nùrenberg. naturel et de justesse. On sentait
u Et en même temps, pour ma fête à moi, comprenait. . jjjl
et la <fABLE du -$orbeau » Tô avait en grand mystère appris une fable Alors, de dessous ma chaise, j'ai so^1 ^
_ de la Fontaine que, depuis deux mois, sa surprise. On a déballé la ferme. Té V J>
maman lui serinait chaque matin, mémoire, sait des hurlements de joie. Après avoi1' ^
Tô a eu hier six ans, et moi trente et un. ton et geste. miré comme il convenait lotîtes les lj°tcS|;it<
Ma petite fille a, jour pour jour, un quart de Après diner on monte Tô sur la table. Je luminées, le mouton rose et le bœuf ch°c°
siècle de moins que moi : cette coïncidence feins la plus extrême surprise et l'écoute elle s'est extasiée sur les marronniers. ^,
chronologique, évidemment fortuite, est cé- bouche bée. Le fait est qu'ils ont vraiment de l'a j»-
lèbre dans toute la famille qui s'en vante Elle récite imperturbablement sa petite solides et droits sur leurs palets bien
comme d'une curiosité. affaire : Et Tô s'excite si fort qu'elle prend un &1
Pour sa fête, j'ai acheté à Tô, dans un et l'embrasse.
grand bazar de la rue de Rivoli, une superbe MaUre corbeau sur un arbre Perché- Sa petite tête, pleine encore de l'apol^j;
ferme en bois peint, pleine d'animaux comme -us -a la moralité qu'elle souiigne d'une débité tout à l'heure, se penche vers JJ3
une arche de Noô — avec étable, hangar, voix futée : elle me consulte, d'un clin d'œil conn^
écurie, deux marronniers devant la porte — * . , „ ,, seur : „ê
, ' , . • »• • ...Apprenez que tout flatteur ' ' , . -aV?
un de ces jouets qu on ne trouve qu ici, et Vit aux dépenVde celui qui l'écoute. ■ N'est-ce pas, papa, ça doit être un a»"
qu'on appelle justement « l'article de Paris ». perché! »
Pourtant une étiquette oubliée portait en- Ce n'est pas par amour-propre de papa, Lucien Muhlfeld.
Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
Le rire: journal humoristique
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
G 3555 Folio RES
Objektbeschreibung
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Entstehungsdatum (normiert)
1897 - 1897
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)
Literaturangabe
Rechte am Objekt
Aufnahmen/Reproduktionen
Künstler/Urheber (GND)
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
In Copyright (InC) / Urheberrechtsschutz
Creditline
Le rire, 3.1896-1897, No. 121 (27 Février 1897), S. 4
Beziehungen
Erschließung
Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg