Le rire: journal humoristique: Le rire: journal humoristique (3.1896-1897 (Nr. 105-156))

LES BIENFAITS DU MOYEN-AGE . ÉGHOS DU RIRE

Paola ne se gêne pas devant Jules, pour
caresser son petit Alfred.

Telle une fraîche musique de source, le
doux prénom revient constamment à ses
lèvres.
Jules est vexé.
Il le déclare.

— Pourquoi ne m'appelles-tu pas Alfred,
aussi? dit-il. ^_

Quatre ou cinq gouttes d'alcool de menthe
de Ricqlès sur un morceau de sucre en font
une pastille délicieuse, qui parfume l'haleine
et donne à la bouche unp fraîcheur exquise.

Un petit comble, en passant. — Celui de
l'acrobatie pour un poète?
C'est de prendre ses ïambes à son cou.
Fameux, hein?

POUDRE ORkTdEE poï.pSES?*

LENTHERIC, Parfumeur, 345, R. St-Honoré.

ODORIFERANTE iiji^SS£&;

seigneur Yan do Boicoudrey étant mécontent d'un Le pauvre bûcheron a saisi le moment propice et au Les dernières crues. — Dans l'atelier du

U Vre bûcheron s'apprête à lui fendre le crâne avec sa moment où la hache s'ahat il substitue à son crâne un npintiv» Vnr>mifno-A

"ne hache d'armes. humble morceau de bois que la hache fend dans toute sa puuiiu vuiiiuu0c. t

longueur. — Qu est-ce que c est que cette peinture /

lui demande-t-on en lui désignant un petit
paysage qui représente la banlieue inondée.

— Ça, répond Vermifuge, vous voyez bien :
c'est une « eau-forte ».

Un monsieur qui a six pieds et trois pouces !
Vite, un bocal et de l'alcool!

La véritable bicyclette de luxe adoptée parles
sportsmen en vue, est la Whitwhorth, 24, ave-
nue de la Grande-Armée, H. Rudeaux, direct.

La maison d'un sieur Choppy, habitant
quai d'Auteuil, vient de s'abîmer sous les
eaux.

Cette malheureuse victime des dernières
inondations n'est pas assurée.
C'est ce qu'on appelle une perte « sèche».

Délieate manifestation. — Le baron Be-
noist, qui est diabétique, se trouvant lundi au
five o'clock. de Mmo de C... et prié de * se
sucrer » s'y refusa avec énergie, « à moins
— ajouta-t-il en montrant ses gencives — que
ce ne soit du sucre Candie ».

„jr°yant avoir atteint le crâne du bûcheron, le noble Quand tout son bois est fendu par le bon seigneur NOTRE ENCARTAGE

sira.aeu.p redouble ^ardeur, mais il est victime du le pauvre bûcheron le ramasse pour aller chauffer sa Nous appelons l'attention de nos lecteurs

'""■ageme toujours renouvelé du pauvre bûcheron. petite famille, tandis que lo noble seigneur retourne . 1 r . * i i n 4- j •

' au château raconter ses mirifiques prouesses. sut le prospectus et le bulletin de souscription

Dessin de J. dépaquit. qui étaient encartés dans notre dernier nu-

méro et relatifs à la loterie de l'Œuvre des
enfants tuberculeux d'Ormesson. Recomman-
der cette œuvre à nos lecteurs serait inutile :
tous la connaissent, l'apprécient et savent les
éminents services qu'elle rend depuis plu-
sieurs années aux petits poitrinaires pauvres
qu'elle soigne et hospitalise gratuitement, sans
aucune distinction de culte ni d'origine; mais
nous attirons leur attention sur les avantages
de la loterie.
Prix du billet : 1 franc.
Tirage très rapproché (15 juin 1897).
Lots : 150,000 francs, dont un gros lot de
100,000 francs.
Tous les lots payables en espèces.
Envoi gratuit à tous les souscripteurs de la
liste des numéros gagnants.

Pour toute demande de billets et de ren-
seignements, s'adresser au siège de VŒuvre,
35, rue Miromesnil, Paris.

Ma grand'môre s'arrêta au milieu du conte,
laissant la princesse perdue dans les fleurs
fantastiques du Parc enchanté d'où l'on ne
peut sortir.

— Grand'môre, oh! grand'môre, pleurai-je,
dites-nous pourquoi la belle princesse ne
pouvait sortir du beau jardin bleu...

Et grand'môre, qui ne déteste pas la plai-
santerie :

— Peut-être bien, mon enfant, qu'elle avait
oublié la clef,

POISSONS PARISIENS Dessin de L. Burbet. Van WaïER.