Les huissiers prennent l'initiative de solliciter les réforme
que demande l'exercice de leur ministère. (Les Journaux.)
?
Depuis.trop longtemps l'on reprochait, non sans raison, à messieurs les huissiers : 1° La remise à nu de leurs exploits, sans souci de la pudeur des concierges; 2° De se
servir, pour leur service, de saute-ruisseaux, alors que le bon état de la voirie a supprimé les ruisseaux. On ne tenait pas assez compte de la souffrance qu'éprouvaient les
malheureux (nous parlons des huissiers), à exécuter leur tri=te ministère, et du péril qu'ils couraient parfois depuis que l'ordonnance de Colhert leur enjoignant d'être accom-
pagnés de deux hallcbardicrs était tombée en désuétude.....
... Grâce à Dieu, les huissiers ont enfin trouvé une solution qui contentera tout le monde, c'est la création d'une caisse leur permettant à tous de satisfaire aux besoins de
îa vie sans pressurer" le pauvre monde. Cotte nouvelle sera accueillie avec joie du public. Une souscription est ouverte dans les bureaux du Rire et dans tous les grands
. établissements de crédit pour l'alimentation de la précieuse caisse Dessins de Uadiguet.
ATT '"Tf-TF'ATRE r'rc> en en"ct> il n'.y a guère de place clans cette pièce si âpre et si passiôn-
^ ' née; tout au plus, de violentes caricatures au deuxième acte, dans la note
-™.-- d'ironie caustique où excelle l'écrivain. A défaut de compte rendu détaillé des
.. , ..... ., , i »V massacres variés et des bousculades assorties dont les Mauvais bergers ne
.Le Ri-re ne sait pas trop par quel cote i pourrait prendre les Mauvais chonient pas, les lecteurs nous sauront gré de donner un portrait de l'au-
berqerx, ta pièce que M. Octave Mirbeau v.ent de donner a la Renaissance, tcu). ar f éandre
et qui a déchaîné tant de discussions et soulevé tant d'émotion. Pour le q^u soit ajouté seulement que la pièce a été admirablement mise en
scène, que Mra° Sarah Bernhardt et M. Guitry çpmpteront leurs rôles au
nombre de leurs plus belles créations, que M. Deval s'est montré, une
'IjffjS^^ fois dc ))lus' artiste plein de force et d'intelligence, enfin que M. Chamcroy
a composé une silhouette dc « borgeois » pleine de rondcui'. M. II.
— Ah. j ai bien de la peine à vivre avec mes revenus! La couveuse. — Sapristi! je n'aurais pas dû aller à la foire, voir la
— Vous en auriez peut-être plus, chère amie, à vivre sans eux. ménagerie, avant de me mettre à couver. (Life, New-York.)
(Pick-me-up, Londres.)
que demande l'exercice de leur ministère. (Les Journaux.)
?
Depuis.trop longtemps l'on reprochait, non sans raison, à messieurs les huissiers : 1° La remise à nu de leurs exploits, sans souci de la pudeur des concierges; 2° De se
servir, pour leur service, de saute-ruisseaux, alors que le bon état de la voirie a supprimé les ruisseaux. On ne tenait pas assez compte de la souffrance qu'éprouvaient les
malheureux (nous parlons des huissiers), à exécuter leur tri=te ministère, et du péril qu'ils couraient parfois depuis que l'ordonnance de Colhert leur enjoignant d'être accom-
pagnés de deux hallcbardicrs était tombée en désuétude.....
... Grâce à Dieu, les huissiers ont enfin trouvé une solution qui contentera tout le monde, c'est la création d'une caisse leur permettant à tous de satisfaire aux besoins de
îa vie sans pressurer" le pauvre monde. Cotte nouvelle sera accueillie avec joie du public. Une souscription est ouverte dans les bureaux du Rire et dans tous les grands
. établissements de crédit pour l'alimentation de la précieuse caisse Dessins de Uadiguet.
ATT '"Tf-TF'ATRE r'rc> en en"ct> il n'.y a guère de place clans cette pièce si âpre et si passiôn-
^ ' née; tout au plus, de violentes caricatures au deuxième acte, dans la note
-™.-- d'ironie caustique où excelle l'écrivain. A défaut de compte rendu détaillé des
.. , ..... ., , i »V massacres variés et des bousculades assorties dont les Mauvais bergers ne
.Le Ri-re ne sait pas trop par quel cote i pourrait prendre les Mauvais chonient pas, les lecteurs nous sauront gré de donner un portrait de l'au-
berqerx, ta pièce que M. Octave Mirbeau v.ent de donner a la Renaissance, tcu). ar f éandre
et qui a déchaîné tant de discussions et soulevé tant d'émotion. Pour le q^u soit ajouté seulement que la pièce a été admirablement mise en
scène, que Mra° Sarah Bernhardt et M. Guitry çpmpteront leurs rôles au
nombre de leurs plus belles créations, que M. Deval s'est montré, une
'IjffjS^^ fois dc ))lus' artiste plein de force et d'intelligence, enfin que M. Chamcroy
a composé une silhouette dc « borgeois » pleine de rondcui'. M. II.
— Ah. j ai bien de la peine à vivre avec mes revenus! La couveuse. — Sapristi! je n'aurais pas dû aller à la foire, voir la
— Vous en auriez peut-être plus, chère amie, à vivre sans eux. ménagerie, avant de me mettre à couver. (Life, New-York.)
(Pick-me-up, Londres.)
Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
Le rire: journal humoristique
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
G 3555 Folio RES
Objektbeschreibung
Kommentar
Malcom Patterson; Signatur
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Entstehungsdatum
um 1897
Entstehungsdatum (normiert)
1892 - 1902
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)
Literaturangabe
Rechte am Objekt
Aufnahmen/Reproduktionen
Künstler/Urheber (GND)
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
In Copyright (InC) / Urheberrechtsschutz
Creditline
Le rire, 4.1897-1898, No. 164 (25 Décembre 1897), S. 8
Beziehungen
Erschließung
Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg