Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Le rire: journal humoristique — 4.1897-1898 (Nr. 157-208)

DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.16982#0123

DWork-Logo
Überblick
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
AU THEATRE

Cyrano de Bergerac, pièce en cinq actes, de
M. Edmond Rostand, au théâtre de la
Porte-Saint-Martin.

Quelle belle et amusante soirée ! Quelle
délicieuse comédie de cape et d'épée !

Décidément ce genre n'est mort que lorsque
les auteurs le font mortellement ennuyeux.
Mais quand un poète comme M. Rostand s'y
adonne, vite le voilà, le beau drame en vers,
campé d'aplomb sur ses éperons, son espa-
don au clair et riant d'un rire sonore.
■ Car nous ne voulons parler que du rire qui
abonde dans cette pièce, d'autre part si tou-
chante et si émouvante dans sa partie senti-
mentale et romanesque. Certes, il y a de
quoi pleurer dans l'histoire de ce pauvre
Cyrano qui ne put, si profondément épris .— Comme c'est agréable de n'avoir pas de — Mais il faut compter avec les moments

qu'il fût, aimer pour son propre compte, et enapeaux de temmes devant soi. tragiques. (Puck, New-York.)

qui mourut, lâchement assassiné, juste au

moment où son secret fut connu de celle résumée en celui-ci qui a fait éclater les Petitks nouvelles. — MM. Edmond Char et
qu'il adorait. Mais que de sourire et de rire rires : Alexandre Lance viennent de faire recevoir par M. de

aussi, dans les exploits de ce merveilleux T , * n„<■„ , Lagoanère, à l'Olympia, Gavroche au Tonkin, ballet-

grotesque, de cet hurluberlu exquis ! Lc canon des Gascons ûe recuIc Jamais- pantomime en trois tableaux dont la musique est du

Duels en vers, estocades en cadence, ma- n est vrai qu'à partir de la bataille où ces milasXrft Loui* Ga,inc-
gnifiques vantardises suivies d'ailleurs de mirifiques canons grondèrent, il n'v eut-plus 7 ,V l.'braine du Mercure de France, Henry
vrais hauts faits ; gasconnades énormes ; fan- de place que pour l'attendrissement et la tu^Tl™ "es Ûi$ SSXï

toçhes et goinfres ; tout cela vous a une mélancolie, et le nom de M. Rostand fut j!:,^.^ SSSjSS ï3^d4L"V^ •£
allure a la Caliot, a la Jean Steen. acclamé, même par ceux qui détestent les l'auteur.

Faut-il citer, parmi les scènes les plus di- gens de lettres, si superbement glorifiés en _ Ces jours derniers a eu lieu l'ihauguration du
vertissantes, celle ou Cyrano tait défense la vaillante et comique et touchante per- Thattrc des Pantins. Au programme': Discours £m-
au tragédien Montflëury de demeurer sur la sonne de Cyrano de Bergerac. verture, par Franc-Xohain; f'aphnutius, mystère de

scène; celle où Cyrano se moque lui-même De l'interprétation et de la mise en scène, Hrbtswitha, traduit par A.-F. Hérold ; Trois Chansons
de son nez affligeant, devant un godelureau il n'y a qu'un mot à dire : elles ont été " l" Charcutière, poèmes de Franc-Nohaiu, musique
qu'il va embrocher, plaisanteries qu'il » ne de premier ordre, et telles qu'on n'en avait fle Claude Terrasse; Noëls Bourguignons, de La Mon-
permet pas qu'un autre lui serve » ; la scène vu depuis longtemps. Coquelin a remporté £ t Î!SeÏKffJK Srè^ar

ou Cyrano encore se trouve « nez a nez » non pas un succès, mais un triomphe, et ce ,es ^itT£ dc [>Ârt nouveau : P. Boimard, Alf. Hérold,
avec un rival qui le brave et qui le raille, grand comédien doit s attendre qu'un de ces p. Hanson, K.-X. Roussel, P. Séruzier, Ed. Vuillard, etc.,
mais qu'il a résolu de protéger et d'aider jours le Rire lui joue un tour de sa façon. Machinerie d'Alfred Jarry.

dans ses amours, comble d'abnégation ! Enfin Mlle Legault, MM. Jean Coquelin, Vbïny, ' -

ces amusants tableaux de bivouac où toute Desjardins, Péricaud, Gravier, etc., ont été f TUflI PII1I ,ncruste ûess

ms traversant l'cnalsseu»

la Gascogne, entre cent vers étincelants, est excellents. M. R. LlAULbUiXL S avenue de iS^iï&'Stt^

Des confrèr's s'étaient fait inscrire
Pour des abonn'ments à foison,
C'est ainsi qu' l'abonnement au Rire
Fut gagné par Monsieur Brisson.

— Vous voyez bien que votre locataire était innocent, il est acquitté. Rachel de Ruy, la charmants commère de la Revue du Concert Européen.

— Peuh! innocent! Pour qu'on l'ait arrêté, il devait avoir fait quelque , „

ch03e , ' 11 Dessins dc Couturier.
Bildbeschreibung

Werk/Gegenstand/Objekt

Titel

Titel/Objekt
Vous voyez bien que votre locataire était innocent; Rachel de Ruy, la charmante commère de la Revue du Concert Européen
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le rire: journal humoristique
Sachbegriff/Objekttyp
Grafik

Inschrift/Wasserzeichen

Aufbewahrung/Standort

Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Inv. Nr./Signatur
G 3555 Folio RES

Objektbeschreibung

Maß-/Formatangaben

Auflage/Druckzustand

Werktitel/Werkverzeichnis

Herstellung/Entstehung

Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Couturier, E.
Entstehungsdatum
um 1898
Entstehungsdatum (normiert)
1893 - 1903
Entstehungsort (GND)
Paris

Auftrag

Publikation

Fund/Ausgrabung

Provenienz

Restaurierung

Sammlung Eingang

Ausstellung

Bearbeitung/Umgestaltung

Thema/Bildinhalt

Thema/Bildinhalt (GND)
Satirische Zeitschrift
Karikatur

Literaturangabe

Rechte am Objekt

Aufnahmen/Reproduktionen

Künstler/Urheber (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
In Copyright (InC) / Urheberrechtsschutz
Creditline
Le rire, 4.1897-1898, No. 166 (8 Janvier 1898), S. 8

Beziehungen

Erschließung

Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg
 
Annotationen