LE PÉRIL NOIR
(D
mm
histoire d'un italien, d'un badaud,
Et vous êtes un dramft sombre,-
Schopenhauers du chocolat !
Ne résorbez-vous pas vos ombres
A la vieillesse des Écoles. Constamment? — On meurt de cela...
^ ., „ Malgré, vous épanchez la çaîté pour nos femmes.
Des neares rodent vers vos femmes « • -.A. ,. „ : .
Car vous êtes obis, sylles, quasi sorciers
Nègres aux fronts d'hippopotames
Aux terrasses du Luxembourg :
Ils semblent là pour des réclames :
, , , ,-, i j Dont la crotte a séduit jusqu aux blancs pâtissiers.
En tube, armes de bâtons lourds, " ~ v
Monocle à chaîne d'or, gants gris perle, fleur même ; Raoul Mayence
Or, gravement groupés ainsi qu'à l'oasis,
Ils débattent de hauts problèmes :
Peut-être aspirent-ils à subjuguer Paris...
Ils s'illusionnent, ces nègres,
Que nimbent presque des faux-cols,
Car leurs aptitudes sont maigres!...
— On leur avait permis l'alcool,
Pourtant ! — Mais s'il vous plaît que la race s'exerce
En tel emploi, moderne ornement du Boul-Mich,
Tolérez-les, pour le commerce
Du chocolat —* crieurs publics, hommes-sandwichs...
Ah ! les mornes, les mornes nègres
Que font-ils dans nos habits noirs...
L'Afrique estimo-t-ello intègre
De les lâcher sur- nos trottoirs!
Balafrés, varioleux lippus — babouins macabres
Ne vous croyez-vous point maudits par vos tribus
Quand vous frottez vos gueules glabres
Contre l'Européenne exigeant un tribut'?...
Elles vous voient peut-être — en rêve...
Lorsqu'il vous faudra manger l'œil
De votre père... une mort brève
Vous couchera dans son orgueil !
Ah ! nègres fous, fuyez vers les cannes à sucre :
Que sont mille omnibus auprès de l'éléphant ?
Dédaignez l'orgie et le lucre...
Là-bas, vous trouverez vos jupons, grands enfants...
Si, conciliants, — mais sans pose !
Vous daigniez être croque-morts,
Encore... on s'entendrait, à cause
De la majesté du décor ;
Poêles... vous voulez devenir agronomes,
Chimistes! — pour aller truquer les cacaos?...
Vous vous croyez plus que des hommes :
Le Nord est (2) n'est-ce pas, un mode du chaos !
le facétieux crocodile
<\) Prétendu.
(2) Vent du nord-est. [Fliegende Blatter, Munich.)
LA NOUVELLE BONNE
d'une canne et d'une diane en platre . . _ Surtout, Joséphine, pas trop salée, la soupe! Une — Trop salée, ma soupe!... Ben, madame, pourtant
(Puck, New-York.) poignée de sel, pas plus. - je n'ai mis qu'une poignée de seU Dessins de iupiguet.
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mm
histoire d'un italien, d'un badaud,
Et vous êtes un dramft sombre,-
Schopenhauers du chocolat !
Ne résorbez-vous pas vos ombres
A la vieillesse des Écoles. Constamment? — On meurt de cela...
^ ., „ Malgré, vous épanchez la çaîté pour nos femmes.
Des neares rodent vers vos femmes « • -.A. ,. „ : .
Car vous êtes obis, sylles, quasi sorciers
Nègres aux fronts d'hippopotames
Aux terrasses du Luxembourg :
Ils semblent là pour des réclames :
, , , ,-, i j Dont la crotte a séduit jusqu aux blancs pâtissiers.
En tube, armes de bâtons lourds, " ~ v
Monocle à chaîne d'or, gants gris perle, fleur même ; Raoul Mayence
Or, gravement groupés ainsi qu'à l'oasis,
Ils débattent de hauts problèmes :
Peut-être aspirent-ils à subjuguer Paris...
Ils s'illusionnent, ces nègres,
Que nimbent presque des faux-cols,
Car leurs aptitudes sont maigres!...
— On leur avait permis l'alcool,
Pourtant ! — Mais s'il vous plaît que la race s'exerce
En tel emploi, moderne ornement du Boul-Mich,
Tolérez-les, pour le commerce
Du chocolat —* crieurs publics, hommes-sandwichs...
Ah ! les mornes, les mornes nègres
Que font-ils dans nos habits noirs...
L'Afrique estimo-t-ello intègre
De les lâcher sur- nos trottoirs!
Balafrés, varioleux lippus — babouins macabres
Ne vous croyez-vous point maudits par vos tribus
Quand vous frottez vos gueules glabres
Contre l'Européenne exigeant un tribut'?...
Elles vous voient peut-être — en rêve...
Lorsqu'il vous faudra manger l'œil
De votre père... une mort brève
Vous couchera dans son orgueil !
Ah ! nègres fous, fuyez vers les cannes à sucre :
Que sont mille omnibus auprès de l'éléphant ?
Dédaignez l'orgie et le lucre...
Là-bas, vous trouverez vos jupons, grands enfants...
Si, conciliants, — mais sans pose !
Vous daigniez être croque-morts,
Encore... on s'entendrait, à cause
De la majesté du décor ;
Poêles... vous voulez devenir agronomes,
Chimistes! — pour aller truquer les cacaos?...
Vous vous croyez plus que des hommes :
Le Nord est (2) n'est-ce pas, un mode du chaos !
le facétieux crocodile
<\) Prétendu.
(2) Vent du nord-est. [Fliegende Blatter, Munich.)
LA NOUVELLE BONNE
d'une canne et d'une diane en platre . . _ Surtout, Joséphine, pas trop salée, la soupe! Une — Trop salée, ma soupe!... Ben, madame, pourtant
(Puck, New-York.) poignée de sel, pas plus. - je n'ai mis qu'une poignée de seU Dessins de iupiguet.
Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
Histoire d'un italien; Le Facétieux Crocodile; La Nouvelle Bonne
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le rire: journal humoristique
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
G 3555 Folio RES
Objektbeschreibung
Kommentar
Signatur
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Entstehungsdatum
um 1898
Entstehungsdatum (normiert)
1893 - 1903
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)
Literaturangabe
Rechte am Objekt
Aufnahmen/Reproduktionen
Künstler/Urheber (GND)
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
In Copyright (InC) / Urheberrechtsschutz
Creditline
Le rire, 4.1897-1898, No. 167 (15 Janvier 1898), S. 8
Beziehungen
Erschließung
Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg