CHOS DU RIR
•t
V
concurrence deloyale veinard !
Demandez l'Horror, son fâcheux numéro.
LEGS CHASSEDOS
Le notaire de la société protectrice des animaux. —
JAMAIS TROP TARD Depuis qu'elle a hérité, cette sale bête me poursuit par-
.„ „-u„vi:,„ tout pour me réclamer son compte.
— Mais certainement, mon vieux, qu on ta réhabilite... 1
Toujours à-propos des mêmes faits :
— Contestez-vous l'allégation du témoin,
demande le président à un officier d'ètat-
major :
— Pouli!... Ça sort encore de leur Labo-
ratoire.
— Tu vois ce gros-là, dit à son copain Po-
lyte (Fil-de-Zinc), Anatole-la-Terreur-des-Go-
belins, c'est M. Banc, il a été préfet de po-
lice...
— Parfaitement... le ïtancz des vaches,
alors !
Pas de chance le père Sardou ! Pour un
malin qui lance toujours ses pièces au mo-
ment propice, il s'est laissé damer le pion
par le grand mélodrame « Émile ou les Vic-
times de l'Eiat-Major » qui fait, boulevard du
Palais, un peu plus que le maximum.
— Sardou a manqué le coche, disait hier
un de nos critiques influents. Quel succès il Couliftges des Gaietés-Bobino :
eut remporte si sa pièce eut porte ce taire : _ Comme elle fâit la maline la grosse
— Cent kilos! mon ami, avec moi tu ne pèserai? pas
une once!
« Pamela, marchande de bordereaux. Four- , , • , ,, „ • -, i-_ .Tûnv
, .. Irma, depuis ou elle se noircit les yeux
nisseur des cours étrangères. » ' ^ , j/u^\
— Oui Elle se pousse du Khôl
revendication On a arrêté pour vagabondage un individu
Narcisse.
incruste, dessins traversant ['e"alsseaf.
Toujours l'injustice, mes sœurs, même à Monaco! un dont les movens d'existence étaient des plus ï IVOÏ PÏIM Inusable'. •/. pères rr nen*.™.
homme vainqueur au tir aux pigeons... quand moi, par cul,ieuX.Tant qu'il avaiteu Un vêtement décent, ""'UUilUUA 28, avenue da l'Ouera et 93. boni. SebastoWl
exemple, les pigeons... je n en ai jamais raie un! . . . « . ' „--
il suivait les enterrements, taisait bavarder
' les invités de la lugubre cérémonie et pro-
Par ce temps de manifestations, de « mee- nonçait hardiment une oraison funèbre sur
oings », le marquis de l'Apeuprès rencontre, la tombe entr'ouverte. Cet effort d'éloquence Nv^ wlvl
place Dauphine. un groupe d'ivrognes cous- lui rapportait en général de vagues sandwichs ^>WAÀi\
ciencieusement occupés à discuter entre deux et quelques verres de picolo. Néanmoins il
.chopines le pour et le contre du procès Zola: vivait heureux. C'était le Bossuet du litre à
— Tiens, dit-il, le « hoquet club ». seize.
— Il était, nous a dit une des peu intéres-
santes victimes de ce panégyriste intéressé
d'une obséquiosité gênante. Et il buvait... il
buvait... une vraie pompe...
— Une pompe funèbre... parbleu !
M. Goblet ayant été faire une conférence
du côté de Saint-Maurice, tous les journaux
annoncent la chose sous cette rubrique :
— M. Goblet à Charenton...
Hum! Peu aimable cette manchette.
L'oncle Barbassou, arrivé à l'improviste
chez son neveu, lui trouve l'air plutôt gêné.
Un parfum « di femma » rôde par la garçon-
nière. Enfin Barbassou écartant un paravent
de laque découvre derrière cette fortification m legs
passagère, deux jolies minettes des Folies- _ e-est égali eUe est raîde... ! Laisser toute sa fortune
les samedis poétiques de l'odéon ., Magnétiques... à des animaux'qu'on ne connaît pas, sans songer à ceux
., ■ . —,,-Ah ! ah ! mon gaillard... mais c est un qu on a dans sa famille!
— Tachez donc de nous avoir des places pour-un jour.-sv* , . -, . „ rT o
où vous ne direz pas de vers. ^^eritable;>Daravent-sèrail ! Echos illustres d Henry bomm.
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concurrence deloyale veinard !
Demandez l'Horror, son fâcheux numéro.
LEGS CHASSEDOS
Le notaire de la société protectrice des animaux. —
JAMAIS TROP TARD Depuis qu'elle a hérité, cette sale bête me poursuit par-
.„ „-u„vi:,„ tout pour me réclamer son compte.
— Mais certainement, mon vieux, qu on ta réhabilite... 1
Toujours à-propos des mêmes faits :
— Contestez-vous l'allégation du témoin,
demande le président à un officier d'ètat-
major :
— Pouli!... Ça sort encore de leur Labo-
ratoire.
— Tu vois ce gros-là, dit à son copain Po-
lyte (Fil-de-Zinc), Anatole-la-Terreur-des-Go-
belins, c'est M. Banc, il a été préfet de po-
lice...
— Parfaitement... le ïtancz des vaches,
alors !
Pas de chance le père Sardou ! Pour un
malin qui lance toujours ses pièces au mo-
ment propice, il s'est laissé damer le pion
par le grand mélodrame « Émile ou les Vic-
times de l'Eiat-Major » qui fait, boulevard du
Palais, un peu plus que le maximum.
— Sardou a manqué le coche, disait hier
un de nos critiques influents. Quel succès il Couliftges des Gaietés-Bobino :
eut remporte si sa pièce eut porte ce taire : _ Comme elle fâit la maline la grosse
— Cent kilos! mon ami, avec moi tu ne pèserai? pas
une once!
« Pamela, marchande de bordereaux. Four- , , • , ,, „ • -, i-_ .Tûnv
, .. Irma, depuis ou elle se noircit les yeux
nisseur des cours étrangères. » ' ^ , j/u^\
— Oui Elle se pousse du Khôl
revendication On a arrêté pour vagabondage un individu
Narcisse.
incruste, dessins traversant ['e"alsseaf.
Toujours l'injustice, mes sœurs, même à Monaco! un dont les movens d'existence étaient des plus ï IVOÏ PÏIM Inusable'. •/. pères rr nen*.™.
homme vainqueur au tir aux pigeons... quand moi, par cul,ieuX.Tant qu'il avaiteu Un vêtement décent, ""'UUilUUA 28, avenue da l'Ouera et 93. boni. SebastoWl
exemple, les pigeons... je n en ai jamais raie un! . . . « . ' „--
il suivait les enterrements, taisait bavarder
' les invités de la lugubre cérémonie et pro-
Par ce temps de manifestations, de « mee- nonçait hardiment une oraison funèbre sur
oings », le marquis de l'Apeuprès rencontre, la tombe entr'ouverte. Cet effort d'éloquence Nv^ wlvl
place Dauphine. un groupe d'ivrognes cous- lui rapportait en général de vagues sandwichs ^>WAÀi\
ciencieusement occupés à discuter entre deux et quelques verres de picolo. Néanmoins il
.chopines le pour et le contre du procès Zola: vivait heureux. C'était le Bossuet du litre à
— Tiens, dit-il, le « hoquet club ». seize.
— Il était, nous a dit une des peu intéres-
santes victimes de ce panégyriste intéressé
d'une obséquiosité gênante. Et il buvait... il
buvait... une vraie pompe...
— Une pompe funèbre... parbleu !
M. Goblet ayant été faire une conférence
du côté de Saint-Maurice, tous les journaux
annoncent la chose sous cette rubrique :
— M. Goblet à Charenton...
Hum! Peu aimable cette manchette.
L'oncle Barbassou, arrivé à l'improviste
chez son neveu, lui trouve l'air plutôt gêné.
Un parfum « di femma » rôde par la garçon-
nière. Enfin Barbassou écartant un paravent
de laque découvre derrière cette fortification m legs
passagère, deux jolies minettes des Folies- _ e-est égali eUe est raîde... ! Laisser toute sa fortune
les samedis poétiques de l'odéon ., Magnétiques... à des animaux'qu'on ne connaît pas, sans songer à ceux
., ■ . —,,-Ah ! ah ! mon gaillard... mais c est un qu on a dans sa famille!
— Tachez donc de nous avoir des places pour-un jour.-sv* , . -, . „ rT o
où vous ne direz pas de vers. ^^eritable;>Daravent-sèrail ! Echos illustres d Henry bomm.
Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
Échos du Rire
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le rire: journal humoristique
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
G 3555 Folio RES
Objektbeschreibung
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Entstehungsdatum
um 1898
Entstehungsdatum (normiert)
1893 - 1903
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)
Literaturangabe
Rechte am Objekt
Aufnahmen/Reproduktionen
Künstler/Urheber (GND)
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
In Copyright (InC) / Urheberrechtsschutz
Creditline
Le rire, 4.1897-1898, No. 173 (26 Février 1898), S. 5
Beziehungen
Erschließung
Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg