L'A "NT T7 P "H O T1 P1 ^°'m va ^ans ^a sa^e a manger> ^ craque une allumette et constate
AlNJliOiJVJlxl» que pon a Soupé copieusement ; il entend des voix dans la chambre
__ à côté; son sang ne fait qu'un tour!
k . J'étais intéressé au plus haut degré ; juste à ce moment, un homme
il p riSen?arre me saisit soudain par le bras et me dit : « Mon cher, à calepin hurle en passant : « L'Extérieure dégringole ! » Et Brise-
-n arrive une bien bonne à Foin. Je vais te raconter ça ; puisque marre me plante là: « Mâtin ! je change ma position, alors ! »
feJ~°unais Foin, ça t'amusera. Foin est depuis dix ans avec une — Hé Foin?
$an e' Une nommêe Jane Wood-Hyxa. Il avait en elle une con- — Je te dirai ça la prochaine fois ! » Puis il disparaît dans un re-
^e Ce absolue, il n'avait rien de caché pour elle. Voilà que — il y a mous de courtiers marrons.
j0 ?a trois semaines environ — mon Foin part en voyage. Bon, huit Enfin, jeudi dernier, après le dîner, je croise Brisemarre qui fu-
iîeVS Se Passentî quand il a eu arrangé ses affaires, il écrit qu'il mait un cigare en se promenant.
4j leilt dare dare. La lettre se perd. Foin ne trouve personne — « Ah! pour le coup, je ne vous quitte pas, fis-je, devant que
C'<r.^are' il saute dans une voiture, très inquiet comme tu penses. vous ne m'ayez achevé l'histoire de Foin.
v0: ait la nuit; il passe devant le concierge en disant son nom à — Ah! oui! Foin et Jane? Elle est fort comique! » Il parlait avec
liex basse; même qu'il aurait pu ne pas le dire. Il monte les esca- difficulté, me sembla-t-il. « J'en étais au moment où Foin, dans la
^Upf Sans ^re de oruit; ce garçon-là n'est pas un tapageur, et puis salle à manger, se prépare à pousser la porte de la... oui, de la
p0^lcrue chose l'avertissait de se méfier. Il avait sa clef, il ouvre la chambre... il la poussa... et là... qu'est-ce qu'il vit? Je vous le donne
tj®> silencieusement : pas de lumière dans l'antichambre... » en mille! Il vit... »
da psemarre en était là, quand un ami l'interrompit en nous abor- Et vlan ! Brisemarre reçoit dans le dos le timon d'un omnibus. Il
„ >p lui parla bas à l'oreille. Brisemarre s'excusa auprès de moi : en eut, comme on dit, le bec cloué, à telle enseigne (quelle jolie
jouïj11 v*eux, je suis attendu; je te terminerai l'histoire un autre enseigné! le Bee cloué) qu'il en passa dévie à trépas, sans pouvoir
eilfir-» Et ilfila avec l'ami. J'aurais bien désiré savoir la suite; faire : Ouf!
n11-•• Ça n'aurait eu aucune importance, si j'avais appris ce que je vou-
i^^lque temps après, traversant la Bourse, j'aperçois Brise- lais apprendre. Pour ne pas en avoir le démenti, j'évoquai l'âme de
bier,e dans un groupe de coulissiers; je le happe au passage : « Eh Brisemarre. Elle apparut sereine et nimbée de lumière bleue.
e^ ton histoire,... J'attends la suite.. Rappelle-toi: Foin rentre — Brisemarre! suppliai-je, donnez-moi le dernier mot de l'anec-
2 hii... dote Foin. J'enrage de ne pas connaître la fin.
l^jT" A-h oui! elle est bien bonne! Figure-toi que Foin rentre chez — Foin! Ah! parfaitement; l'anecdote était assez drôle. Mais j'ai
5 Pas de lumière dans l'antichambre! C'était bizarre, n'est-ce pas? su depuis qu'elle était fausse. Dès lors... 1 Et Brisemarre disparut,
P°Usse doucement la porte ; pas de lumière dans le petit salon. me laissant plus incertain que jamais.
Bill-Sharp.
— Au revoir, chère Madame, et merci de votre visite. Mon coupé va vous.
AlNJliOiJVJlxl» que pon a Soupé copieusement ; il entend des voix dans la chambre
__ à côté; son sang ne fait qu'un tour!
k . J'étais intéressé au plus haut degré ; juste à ce moment, un homme
il p riSen?arre me saisit soudain par le bras et me dit : « Mon cher, à calepin hurle en passant : « L'Extérieure dégringole ! » Et Brise-
-n arrive une bien bonne à Foin. Je vais te raconter ça ; puisque marre me plante là: « Mâtin ! je change ma position, alors ! »
feJ~°unais Foin, ça t'amusera. Foin est depuis dix ans avec une — Hé Foin?
$an e' Une nommêe Jane Wood-Hyxa. Il avait en elle une con- — Je te dirai ça la prochaine fois ! » Puis il disparaît dans un re-
^e Ce absolue, il n'avait rien de caché pour elle. Voilà que — il y a mous de courtiers marrons.
j0 ?a trois semaines environ — mon Foin part en voyage. Bon, huit Enfin, jeudi dernier, après le dîner, je croise Brisemarre qui fu-
iîeVS Se Passentî quand il a eu arrangé ses affaires, il écrit qu'il mait un cigare en se promenant.
4j leilt dare dare. La lettre se perd. Foin ne trouve personne — « Ah! pour le coup, je ne vous quitte pas, fis-je, devant que
C'<r.^are' il saute dans une voiture, très inquiet comme tu penses. vous ne m'ayez achevé l'histoire de Foin.
v0: ait la nuit; il passe devant le concierge en disant son nom à — Ah! oui! Foin et Jane? Elle est fort comique! » Il parlait avec
liex basse; même qu'il aurait pu ne pas le dire. Il monte les esca- difficulté, me sembla-t-il. « J'en étais au moment où Foin, dans la
^Upf Sans ^re de oruit; ce garçon-là n'est pas un tapageur, et puis salle à manger, se prépare à pousser la porte de la... oui, de la
p0^lcrue chose l'avertissait de se méfier. Il avait sa clef, il ouvre la chambre... il la poussa... et là... qu'est-ce qu'il vit? Je vous le donne
tj®> silencieusement : pas de lumière dans l'antichambre... » en mille! Il vit... »
da psemarre en était là, quand un ami l'interrompit en nous abor- Et vlan ! Brisemarre reçoit dans le dos le timon d'un omnibus. Il
„ >p lui parla bas à l'oreille. Brisemarre s'excusa auprès de moi : en eut, comme on dit, le bec cloué, à telle enseigne (quelle jolie
jouïj11 v*eux, je suis attendu; je te terminerai l'histoire un autre enseigné! le Bee cloué) qu'il en passa dévie à trépas, sans pouvoir
eilfir-» Et ilfila avec l'ami. J'aurais bien désiré savoir la suite; faire : Ouf!
n11-•• Ça n'aurait eu aucune importance, si j'avais appris ce que je vou-
i^^lque temps après, traversant la Bourse, j'aperçois Brise- lais apprendre. Pour ne pas en avoir le démenti, j'évoquai l'âme de
bier,e dans un groupe de coulissiers; je le happe au passage : « Eh Brisemarre. Elle apparut sereine et nimbée de lumière bleue.
e^ ton histoire,... J'attends la suite.. Rappelle-toi: Foin rentre — Brisemarre! suppliai-je, donnez-moi le dernier mot de l'anec-
2 hii... dote Foin. J'enrage de ne pas connaître la fin.
l^jT" A-h oui! elle est bien bonne! Figure-toi que Foin rentre chez — Foin! Ah! parfaitement; l'anecdote était assez drôle. Mais j'ai
5 Pas de lumière dans l'antichambre! C'était bizarre, n'est-ce pas? su depuis qu'elle était fausse. Dès lors... 1 Et Brisemarre disparut,
P°Usse doucement la porte ; pas de lumière dans le petit salon. me laissant plus incertain que jamais.
Bill-Sharp.
— Au revoir, chère Madame, et merci de votre visite. Mon coupé va vous.
Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
Visite au harem
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le rire: journal humoristique
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
G 3555 Folio RES
Objektbeschreibung
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Entstehungsdatum (normiert)
1898 - 1898
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)
Literaturangabe
Rechte am Objekt
Aufnahmen/Reproduktionen
Künstler/Urheber (GND)
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
Public Domain Mark 1.0
Creditline
Le rire, 4.1897-1898, No. 181 (23 Avril 1898), S. 5
Beziehungen
Erschließung
Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg