Le rire: journal humoristique (4.1897-1898 (Nr. 157-208))

ÉCHOS DU RIRE

SIRÈNES

Si

« Dans le service de l'Autriche,
« Le militaire n'est pas riche... »

11 n'en est pas de même en Amé-
rique, et l'oncle Sam a pu mettre
sur pied tout un bataillon composé
exclusivement de millionnaires.

C'est un bataillon qu'en temps
de guerre on peut toujours faire
donner...

Ce ne sont pas les moyens qui
lui manquent.

M. Barthou, ministre do l'inté-
rieur, vient,par circulaire,défaire

une bonne action. Il prévient les le capitaine sam fait son rapport

pauvres diables résignés à s'expa- Capturé d-un navire „ marchandi, «,est_

trier, d y regarder a deux lois avant à-dire un navire ne marchant pas.

de s'aventurer dans de probléma-
tiques entreprises de gisements d'or à exploiter, et à n'accorder
qu'une confiance très limitée aux mirobolantes promesses des pros-
pectus.

Voilà qui est paternel. Espérons que M. Barthou ne s'arrêtera
L'artiste Rœdel a été reçu par M. Navarre, président du Conseil pas en si bon che-

municipal, qu'il aurait décidé, dit-on, et non sans peine, à figurer min; qu'il continuera à '~"::=~:îir

en compagnie de Mme France, l'ex-excellente artiste du ieu Théâtre conseiller les masses "^^^

Libre, dans un des avec le même souci de
principaux groupes du leurs intérêts, et à les

cortège : .-1 la Claire mettre en garde contre Jjfl^Éj

de Paris. la duperiedesréclames fMlUWM

Naturellement, ce éhontées. ^Ê&Êr

groupe s'intitulerait : Attendons-nous donc ,ij jl -Jl^S^

France et Navarre. à voir prochainement, f //idii^

Naturellement, aus- sur n°s mursv des cir- W

si, les costumes en culaîres ministérielles ^/.lu^MVWn

sont déjà dessinés par dans ce goût ■ (PW4lBW

Rœdel- RÉPUBLIQUE J : IMrï'

Celui de Navarre, FRANÇAISE 'L|KÎ\ \

1res symbolique, est J\Wvï \ i\

de toute beauté. Ministère de Vinté- |'Il|MyMl

Malgré cela, le pré- rieur. Mlïllkwl^l

sident du Conseil mu- N'achetez pas le cho- |D1|Ï

nicipal hésitait beau- colat Trouillepatte. Il WM

coup à promettre de est infect... f2a\%i

s'en revêtir..

Signé

rtniATi^c —Je crains que dans

upiMoi\b t; Aiaau Barthou, ministre.

— Mais, enfin, vous avez voté pour Crébinot, qui n'est pas IIlcl ouuduuu... ui&ciii-

un aigle. il... un COStume... •-— POLITIQUE D'INTÉRÊT

— Croyez-moi, Monsieur, un aigle nous représenterait mal, T, , . „ . _ ... . _ „ . „ . , . , . . .
vous ou moi. — Bah.' une fois —Gentils, les Espagnols. ..mais IesAmencains, machere...!

n'est pas costume CJ^LÀ-1 ' a tout un régiment qu'ils ont... avec rien que des millionnaires!

lui fit spirituellement observer Rœdel... qui adore les à-peu-près... J^^mN Texte et dessins de Henry Somm.
Et M. Navarre n'hésita plus !... (ff -

L'aliment d'épargne par excellence est là
Kola Food. Maussey, 16, rue du Parc-Royal,
La belle Utero, chargée d une mission secrète, serait en route ^è^/^mirP Paris,

pour le pays des dollars. Il ne s'agirait de rien moins que de réduire

à néant, par des procédés à elle connus, tout le bataillon des mil- ^T2& Pour les véritables sportsmen, il n'y a

lionnaires américains. iWA qu'une seule marque : la bicyclette Rudge.

Olle !

Avant de faire votre choix, essayez la Selle
Lamplugh, et vous l'adopterez; c'est la seule
qui soit construite rationnellement.

Quelques gouttes d'alcool de menthe de
Rieqlès sur du sucre font une pastille ex-
quise qui facilite la digestion et rafraîchit
délicieusement la bouche.

Au fumoir du club :

— Épatant, ce Saint-Machin ! A son âge,
avoir un enfant! Dites-donc... Vous connais-
sez le nom du... collaborateur?

— Si je le connais ! Je vous crois ! C'est
un luron... un nommé Quinquina Dubonnet.

VRAIMENT BLACKBOULÉ

— N'obtenir que sept voix et
s'en voir contester six !

A MILAN

Ce <jue c'est que de trouver les pains trop chers, on nous les colle pour rien maintenant.

CYCLES AMÉRICAINS

PARIS)

. ,rue deChoiseul
88, av. *e la Granie-Armée