TOUT S'EXPLIQUE
— Je suis très heureux de te recevoir; mais tu aurais dû me prévenir.
Ne t'avais-je pas dit : « Quand tu voudras passer quelques jours de cam-
pagne chez moi, envoies une carte postale, je te préparerai une chambre! »
— Mais c'est ce que j'ai fait !
— Je n'ai rien reçu.
— Si, taches de le rappeler.
— J'en suis certain; on m'a Lion remis hier une carte postale, mais il n'y
avait rien dessus.
— Elle était de moi; c'était pour t'annoncer mon arrivée.
— Comment veux-tu?.,.
- Ce n'est pas ma faute : tu m'as dit de t'envoyer une carte postale, tu Lu, _ Comme c'est gentil à vous d'être' venue,
ne m'as pas dit qu'il fallait mettre quelque chose dessus. Elle, — Figurez-vous que je m'ennuyais tellement que je ne savais qUe
Dessin de G. Delaw. faire aujourd'hui. Dessin de J Dépaquit.
ÉCHOS DU RIRE
ic
Mmo veuve Nicolini, alias la Patti, vient Chez M. Eugène Rostand,., d'un cli
de faire naturaliser son rossignol, sujet an- chèque signé Cyrano,
glais. • Une, deux, à la fin je tàuehe:
Rosine, répondant aux remontrances de ChezM. Sully Prud'homme... d'un vase mis
Bartholo par le : Good save the Queen ! cn assez mauvais état par un coup d'éventail
et contenant une verveine bien malade.
Sur le socle cet avertissemént :
N'ij touchez pas, il est brisé.
UN BON CHIEN
— Aie pas pour, y va te rater.
II n'y a pas que l'affaire Dreyfus!
fin a chipé quatre poules ;i M. Richepin.
Le ■ soupçons se porteraient volontiers sur
un individu de singulière allure, répondant
au nom de François Villon, qu'on aurait, ;ï
plusieurs reprises, surpris à rôder dans les
Vous .plaisantez, 42 francs celte volaille?
environs du poète de la Chanson des Gueux. _ G>st pour rien> ]a p-lite mère. ufl pouiet célèbre, y
La haute situation littéraire du propriétaire vient de chez m. Richepin.
des volailles entre pour beaucoup dans la -
grande publicité offerte, par la Presse à ce Chevalier de la Toison d'or... Douce ironie
simple chapardage, publicité que M. Riche- pour un chauve !...
pin, lui-même, est tout le premier à recon- ■——■■—-—:
naître quelque peu exagérée. Les tentatives de vol de poètes (sans jeu de
Pour quatre malheureuses poules effarou- mots) ne sont pas très rares. _ v mon cher vacher, pourquoi as conseniez-vous
chées, voilà bien du bruit dans le monde des C'est ainsi que d'audacieux malfaiteurs ont pas a ce què m° Decori vous soit présenté?
canards !... disait-il à M. Xau* déjà cherché à s'emparer successivement ; .--il n'est pas de mon.raonde.
— Je suis très heureux de te recevoir; mais tu aurais dû me prévenir.
Ne t'avais-je pas dit : « Quand tu voudras passer quelques jours de cam-
pagne chez moi, envoies une carte postale, je te préparerai une chambre! »
— Mais c'est ce que j'ai fait !
— Je n'ai rien reçu.
— Si, taches de le rappeler.
— J'en suis certain; on m'a Lion remis hier une carte postale, mais il n'y
avait rien dessus.
— Elle était de moi; c'était pour t'annoncer mon arrivée.
— Comment veux-tu?.,.
- Ce n'est pas ma faute : tu m'as dit de t'envoyer une carte postale, tu Lu, _ Comme c'est gentil à vous d'être' venue,
ne m'as pas dit qu'il fallait mettre quelque chose dessus. Elle, — Figurez-vous que je m'ennuyais tellement que je ne savais qUe
Dessin de G. Delaw. faire aujourd'hui. Dessin de J Dépaquit.
ÉCHOS DU RIRE
ic
Mmo veuve Nicolini, alias la Patti, vient Chez M. Eugène Rostand,., d'un cli
de faire naturaliser son rossignol, sujet an- chèque signé Cyrano,
glais. • Une, deux, à la fin je tàuehe:
Rosine, répondant aux remontrances de ChezM. Sully Prud'homme... d'un vase mis
Bartholo par le : Good save the Queen ! cn assez mauvais état par un coup d'éventail
et contenant une verveine bien malade.
Sur le socle cet avertissemént :
N'ij touchez pas, il est brisé.
UN BON CHIEN
— Aie pas pour, y va te rater.
II n'y a pas que l'affaire Dreyfus!
fin a chipé quatre poules ;i M. Richepin.
Le ■ soupçons se porteraient volontiers sur
un individu de singulière allure, répondant
au nom de François Villon, qu'on aurait, ;ï
plusieurs reprises, surpris à rôder dans les
Vous .plaisantez, 42 francs celte volaille?
environs du poète de la Chanson des Gueux. _ G>st pour rien> ]a p-lite mère. ufl pouiet célèbre, y
La haute situation littéraire du propriétaire vient de chez m. Richepin.
des volailles entre pour beaucoup dans la -
grande publicité offerte, par la Presse à ce Chevalier de la Toison d'or... Douce ironie
simple chapardage, publicité que M. Riche- pour un chauve !...
pin, lui-même, est tout le premier à recon- ■——■■—-—:
naître quelque peu exagérée. Les tentatives de vol de poètes (sans jeu de
Pour quatre malheureuses poules effarou- mots) ne sont pas très rares. _ v mon cher vacher, pourquoi as conseniez-vous
chées, voilà bien du bruit dans le monde des C'est ainsi que d'audacieux malfaiteurs ont pas a ce què m° Decori vous soit présenté?
canards !... disait-il à M. Xau* déjà cherché à s'emparer successivement ; .--il n'est pas de mon.raonde.
Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
Tout s'explique; Lui. - Comme c'est gentil à vous d'être venue.; Échos du Rire
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le rire: journal humoristique
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
G 3555 Folio RES
Objektbeschreibung
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Entstehungsdatum
um 1898
Entstehungsdatum (normiert)
1893 - 1903
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)
Literaturangabe
Rechte am Objekt
Aufnahmen/Reproduktionen
Künstler/Urheber (GND)
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
In Copyright (InC) / Urheberrechtsschutz
Creditline
Le rire, 4.1897-1898, No. 202 (17 Septembre 1898), S. 4
Beziehungen
Erschließung
Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg