Le rire: journal humoristique (4.1897-1898 (Nr. 157-208))

LES INCONVÉNIENTS D'UN VALET DE CHAMBRE ALLEMAND

— Vite, Fritz, jetez-moi le peignoir sur mes épaules. — Foilà, Monsieur! Dessin de A. Faivre.

Les Gaîtés de la Rampe

Je vais chaque Été une fois dans chacun des concerts des Champs-Elysées.
On y est relativement au frais et cela fait passer une soirée. Je serais d'ail-
teurs incapable d'y aller deux fois dans la saison, tellement le répertoire y
est idiot. L'année 1898 n'a pas changé mon opinion à ce sujet, bien au con-
traire. Si la revue de l'Alcazar se peut écouter sans ennui et si Polin, bien
qu'il redise sans cesse un répertoire qui dure depuis plusieurs années, reste
amusant, le spectacle du concert des Ambassadeurs est d'une stupidité
morne : ce qui n'empêche pas ce pauvre public parisien, faute de mieux,
d'y venir... et d'y bâiller. La revue, à part les costumes souvent ingénieux,
toujours jolis de Willette, est — pour être poli — d'une insignifiance com-
plète. Quant à la partie concert, le mieux est de n'en rien dire ; des deux
étoiles, l'une, M118 Fougère, si elle a des perles autour du cou, n'en a guère
dans le gosier ; l'autre, M. Moy, chansonnier montmartrois, ressasse les
mêmes refrains qu'il lança il y a quatre ou cinq ans. Bref, la seule raison
' d'être de ces établissements est la trop grande bonhomie du public obligé de
se contenter de ce qu'on lui donne.

A l'Olympia, où M fait bien chaud, hélas ! agréable pantomime Folles
Amours, où la charmante Louise Willy fait preuve d'une beauté et d'un
talent également en formes. M. 11.

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LE DÉSARMEMENT

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-~~-~r Le Czar au pacifique flageolet. [Floh, Vienne.)