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Le rire: journal humoristique — 5.1898-1899 (Nr. 209-260)

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https://doi.org/10.11588/diglit.16983#0101

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ÉCHOS DU RIRE

COLONISATION BRITANNIQUE

— Oui, mon ami, la loi défend de manger son prochain
Un sujet anglais.

La photographie en couleurs est dôfinitive-
roent trouvée.

On peut le dire dés aujourd’hui; aussi bien
point de vue des photographies qu'à bien
d autres points de vue; cette fin de siècle ne
s’achèvera pas sans nous en avoir fait voir
do toutes les couleurs.

quand c’est


CAMARADES !

— J’ai voté pour toi comme prince des prosateurs.

— Mais je n’écris qu’en vers!

— Comme tu t’ignores, cher ami.

Les exécutions capitales cessant d’être pu-
bliques, on conçoit facilement que les frais
de représentation du bourreau deviennent
moindres; aussi, M. Pourquery de Boisserin
vient-il de faire réduire les gages de ce fonc-
tionnaire par la commission du budget.

C’est à la bonne franquette qu’on guillotti-
nera désormais dans l'intérieur des prisons.
Le héros de la matinée et quelques rares
intimes assistant, seuls, à la cérémonie, papa
Deibler ne sera même plus forcé d'endosser
sa reclingue des grands jours.

LES INTENTIONS l)i: L-ANULETEIUIE
- Aoh yes, je volais maintenant cioullivcr la paix.

M. Francisque Sarcey constate et déplore
les progrès de l’argot, moderne. L expi ession .
" Ça fait la rue Michel... " peine tout parti-
culièrement notre oncle; il en analyse nean
caoins avec patience le sens caché et sjm >o
'‘que. Suivant M. Francisque Sarcey, cette
Slmple phrase : « Ça fait la rue Michel » ne
fa‘t pas le compte des qualités requises pom
entrer en beauté dans la langue qu i s 10
flore d’écrire. ,

L’autres expressions empruntées au cep

*;0ire faubourien le navrent à divers titres,
^lais, patience...patience...telle lap> 1011 .

étique, l’oncle s’agite... le voile de 1 avenu
déchire... l’oncle conclut et prophétisé...

Transcrivons ; , A i -n

,* L viendra un temps, et qui n es pas >
l’épithète de chameau accole®
femme du monde aura cessé de plane.

' « Dieu! qu’en termes galants...

— L’affairo, mon juge, manque plus maintenant qu'un
homme comme moi pour la faire marcher rondement.

— Qui êtes-vous donc, mon ami?

— Je suis le maçon qui vient de terminer l’Opéra-Comique.

Ce pauvre éditeur Pincebourde, qui vient
de finir si malheureusement, avait un nom
bizarrement suggestif pour quelqu’un dont
la profession était de savoir discerner la va-
leur des manuscrits qu’on lui soumettait. Il
eut jadis pour associé un homme do goût au
nom presque aussi étrange ; sur la couver-
ture des ouvrages, très ,recherchés aujour-
d’hui, qu’ils publièrent en collaboration, on
peut lire : « Publié par René Pincebourde
et Poulet-Malassis. «

Poulet-Malassis se sépara de son associé
et continua d’éditer, seul, des volumes qu’il
orna d’une petite vignette représentant un
jeune oison embroché.

« Poulet mal assis. »

Texte et dessins de Ilenry Sonrn.

LA PRIÈRE DE JONATHAN

— Nous te prions, ô Seigneur, de donner U
bénédiction à la reine d'Espagne régente, à son
jeune fils et n la nation espagnole.

[Le chapelain du Parlement Américain.)

Un syndicat composé de journalistes, d'au-
teurs de revues de fin d’année et de dessina-
teurs du Rire, présidé par M. Etienne
Charles, du Petit Bleu, s’est réuni dans le
but do faire cesser les trop spirituelles plai-
santeries sur le maçon do l’Opéra-Comique.

La chose a été votée à l’unanimité.

On se rattrapera sur Sarcey... a déclaré
notre confrère X.

CRUELLE

— Noit, monsieur, non, pas avant la validation
de vos pouvoirs.

Se souvient-on de cette anecdote qui ra-
conte que le grand-père du roi Henri IV, le
jour de sa naissance, lui frotta les lèvres
avec une gousse d’ail et lui fit boire deux
doigts de vin?

Si le Quinquina Dubonnet avait existé en
1553, cette liqueur aurait été choisie par An-
toine pour donner la force à son petit-fils.

Le flacon de voyage innové jtar la maison
de la Crème Simon obtient un réel succès.

Nous appelons tout particulièrement l’at-
tention de nos lecteurs sur nos livres d’é-
trennes: Tintin Lutin, par Benjamin Rabier,
le Capitaine Satan, par Louis Gallet, illus-
trations d’Heidbrinck, Nos Souverains In-
times, etc. Ils trouveront d’ailleurs le cata-
logue encarté dans ce numéro.
Bildbeschreibung

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Titel/Objekt
Échos du rire
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Le rire: journal humoristique
Sachbegriff/Objekttyp
Grafik

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Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Universitätsbibliothek Heidelberg
Inv. Nr./Signatur
G 3555 Folio RES

Objektbeschreibung

Maß-/Formatangaben

Auflage/Druckzustand

Werktitel/Werkverzeichnis

Herstellung/Entstehung

Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Sommier, François Clément
Entstehungsdatum
um 1898
Entstehungsdatum (normiert)
1893 - 1903
Entstehungsort (GND)
Paris

Auftrag

Publikation

Fund/Ausgrabung

Provenienz

Restaurierung

Sammlung Eingang

Ausstellung

Bearbeitung/Umgestaltung

Thema/Bildinhalt

Thema/Bildinhalt (GND)
Satirische Zeitschrift
Karikatur
Brother Jonathan
USA
Großbritannien
Kolonisation

Literaturangabe

Rechte am Objekt

Aufnahmen/Reproduktionen

Künstler/Urheber (GND)
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Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
In Copyright (InC) / Urheberrechtsschutz
Creditline
Le rire, 5.1898-1899, No. 215 (17 Décembre 1898), S. 5

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