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Le rire: journal humoristique — 5.1898-1899 (Nr. 209-260)

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https://doi.org/10.11588/diglit.16983#0163

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ÉCHOS DU RIRE

— Mais enfin, pourquoi avoir écouté, dès le début, les
propos de ce vieillard?

— Mon cher, c’est toujours le doyen d’âge qui ouvre la
session.

On a fait une réception enthousiaste aux
compagnons du brave commandant Mar-
chand, à son arrivée à Marseille.

Les soldats sénégalais qui composaient son
escorte ont été ensuite conduits à la caserne
des Incurables.

La caserne des Incurables !... brr... au re-
tour des pays chauds, rien que le nom de
cette caserne là jette un froid...

Au moment où l’on change ici, sans trop
savoir pourquoi, le nom de nos rues, voilà
une caféine qu’on devrait bien aussi débap-
tiser.

Partout des bacilles !

Ne portez pas vos billets de banque à la
bouche.

S’il 11e vous en reste qu’un, pas mèmecelui-
là.

Excellent bouillon de culture, le billet de
banque ; il circule, s’encrasse;le bacille s’im-
pose, croit et se multiplie.

Encore une fois, ne fut-ce que pour le si-
mulacre d’un baiser fol, ne portez point à vos
lèvres ce papier bleu qui fut signé : Soleil.
Mieux vaudrait le porter chez moi.

Après les : Deux Gosses, de Decourcelle,
le : Mioche, de Jules Mary, voici que le Pe-
tit Journal annonce : Gogosse, de Maxime
Villemer, le plus joli titre des trois.

Nous retombons en enfance.

Il est de nouveau question de raser la cé-
lèbre prison de Saint-Lazare qui nous" a déjà
assez rasés nous-mêmes, sous toutes les for-
mes du roman-feuilleton, du mélo et do la
chanson voyoucratico-pleurnicharde.

Vu sa destination particulière, la prison
qui remplacera Saint-Lazare ne fera que
renchérir sur le luxe et le confort des nou-
velles prisons lin-de-sièele. Les petites cel-
lules tendues de satin Liberty seront garnies
des mille petits riens pouvant être agréables
aux pensionnaires de passage. Si l’on n’es-
père guère ramener complètement au bien
de malheureuses égarées, on peut croire du
moins que le milieu luxueux dans lequel
elles seront contraintes d’habiter leur enlè-
vera le goût de relations crapuleuses tou-
jours préjudiciables à leurs intérêts.

Le jeune scliah a fait, ces derniers soirs,
une tournée dans les différents établissements
do la butte, en compagnie d’un personnage
qu’on nous dit être M. Brandimbourg, publi-
ciste.

Arrivé devant la porte d’un gueuloir très
bas d’etage, le groupe est arreté par le
patron, chansonnier à ses heures, c’est-à-dire
de dix heures à minuit.

— Entrez, messieurs, invite l’artiste. Venez
voir la comtesse de La Bisque dans ses der-
nières créations.

Pourvu que Melik-Mansour-Mirza ne rem-
porte pas en son pays une idée un peu fausse
de notre Vieille noblesse française!

— Vous avez adhéré, i'ai lu votro nom sur la liste.

— J’ai voulu joindre la lijjucjma couleur.

Au banquet des anciens élèves de l’Ecole
Normale, M. G. Boissier s’est appliqué à dé-
montrer la stérilité do
l'action sociale en po-
litique et l’utilité su-
reclier-

Rappelons à ce sujet
qu’un des derniers
ouvrages couronnés
par l’Académie avait
pourtitre : Recherches
sur l’emploi du géni-
tif accusatif en vieux
slave, et n’insistons
pas davantage avec
M. G. Boissier sur
l’utilité supérieure de
certaines recherches
d’érudition, devant
lesquelles l’action so-

— A quand la ligue de la vieille gaieté française?

— Si c’est pas dégoûtant d’faire comme ça sa poire
depuis que m’sieu Goron y a imprimé son nom dans
l'Amour à Pans.

ciale,la stérile action sociale, ne peut qu’lmm-
blement s’incliner.

On a beaucoup parlé « grog » cette se-
maine.

Le sujet est brûlant.

U11 magistrat s’est attiré de la littérature
avec tous les désagréments qui s’ensuivent
pour s’être souvenu du vers d’Hugo :

-- l)onne-lui tout do même à boire ! dit mon père.

Il y a père et... père, comme il y a Fagots
et Faguet. Le magistrat no devait pas l’ignorer.

En suivant trop à la lettre le conseil du
père d’IIugo, il a fort mécontenté le Père de
M. Jules do Glouvet.

Texte el dessins île llennj Somiu.

Fragment de dialogue entré deux pioupious
bretons :

— Nom de nom, c’ qu’y tient ferme, 1’ ca-
piston ! Jamais fatigué! Tandis que nous?...

— Pas épatant! Son brasseur a dit comme
ça qu’il se graissait les ressorts des jambes
avec du Quinquina Dubonnet!
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Titel/Objekt
Echos du rire
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Le rire: journal humoristique
Sachbegriff/Objekttyp
Grafik

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Aufbewahrungsort/Standort (GND)
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Inv. Nr./Signatur
G 3555 Folio RES

Objektbeschreibung

Maß-/Formatangaben

Auflage/Druckzustand

Werktitel/Werkverzeichnis

Herstellung/Entstehung

Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Sommier, François Clément
Entstehungsdatum (normiert)
1899 - 1899
Entstehungsort (GND)
Paris

Auftrag

Publikation

Fund/Ausgrabung

Provenienz

Restaurierung

Sammlung Eingang

Ausstellung

Bearbeitung/Umgestaltung

Thema/Bildinhalt

Thema/Bildinhalt (GND)
Satirische Zeitschrift
Karikatur

Literaturangabe

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Künstler/Urheber (GND)
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Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
In Copyright (InC) / Urheberrechtsschutz
Creditline
Le rire, 5.1898-1899, No. 220 (21 Janvier 1899), S. 5

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