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Le rire: journal humoristique — 5.1898-1899 (Nr. 209-260)

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https://doi.org/10.11588/diglit.16983#0203

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UN HÉROS

une femme sans défense. Heureusement que la brutalité ou la sot-
tise d’un individu n’engagent'en rien la collectivité.

Notre collaborateur et ami C. Léandre vient de nous en apprendre
une bien bonne.

Il avait exposé, chez une marchande d’objets d’art et de tableaux
de la rue Tronchet, l’original du portrait du général Saussier, publié
naguère dans le Rire; charge inoffensive s’il en fût et dépourvue de
tout parti pris politique.

Or, l’autre jour, un fiacre s’arrête devant le magasin. Un mon-
sieur en descend; tournure militaire, âge couramment qualifié de
respectable, rosette rouge à la boutonnière.

Cet officier supérieur (du moins nous aimons à le croire tel mal-
gré sa conduite) s’informe du prix de ce dessin, le marchande et,
finalement, le paye. Puis, donnant un coup de talon dans le cadre,
brise le verre, déchire le dessin et dit à la marchande stupéfaite :
« Je vous défends d’exposer des caricatures d’officiers dans votre
vitrine, ou sinon, toutes les fois, vous aurez affaire à moi. »

Cet homme est un héros.

Jamais le Rire n’a pu faire supposer qu’il se mêlait de politique;
dans tous les partis il a cherché ce qui relevait de la satire, et il ne
s'est pas plus fait le détracteur de l’armée que son servile admira-
teur. L’action de cet inconnu est donc dénuée de tout à-propos.

Quoi qu’il en soit, nous tenons à saluer ce héros anonyme dont
le courage s’attaque à une feuille de papier, à un artiste absent et à

SIMPLE AVIS

Prenant le nom de « Théâtre du Rire »,une petite scène s’est ou-
verte ces jours-ci à Paris, qui n’a de commun avec le Rire que le nom.

Sans nous préoccuper de savoir si ce titre, si difficile à justifier,
correspond à cette entreprise, nous avons le devoir de déclarer à
tous nos lecteurs et amis, que non seulement nous n’avons rien de
commun avec elle, mais encore qu’elle s’est intitulée ainsi contrai-
rement à notre volonté et à notre droit.

Nous avons fait en temps utile les observations et donné tous les
avertissements nécessaires pour que ce petit théâtre ne prît pas une
dénomination que nous considérons comme nous appartenant exclu-
sivement. v

En effet, non seulement ce titre a été consacré par un long et con-
sidérable succès ; mais encore il doit être de nouveau utilisé et a
été légalement réservé par nous, pour une tentative nouvelle et
importante, que nous ne voulons pas annoncer aujourd’hui par voie
indirecte et à l’occasion d’un simple différend.

Nous nous bornons à prévenir ceux qui veulent bien accorder
leur bienveillance à notre journal contre toute confusion et à leur
faire savoir que, s’il y en a une possible, nous avons pris les mesures
de droit pour qu’elle ne se prolonge pas. Le Rire.

— Ne craignez-vous pas que le poisson ne subisse le contre-coup de nos discussions politiques?

Deisin de C. Iti'Ann.

Les Gaîtés de la Rampe

Décidément, le plus parisien de nos music-
halls, c’est le gai Casino de Paris, dont le
spectacle est pour intéresser, dérider les plus
moroses, avec le chien de miss Chester, le
Boomerang, le coq et l’àne de Watson, avec
surtout le ballet la Montagne cTAimant, dont
les jolies danseuses feraient oublier à M. Bé-

renger lui-même la vertu qui est la condition
de son existence.

Aux Capucines, Galipaux est follement
drôle dans la Soirée bourgeoise, et tout le
monde y applaudit avec frénésie la désopi-
lante revue Et allez donc, c'est pas l' com-
père. Aux Mathurins, Marguerite Deval,pour
ne pas priver un seul soir le public d’entendre
l’amusante fantaisie de Redelsperger, a dû
bravement chanter le Vendredi-Saint. Le
Moulin-Rouge refuse
du monde chaque soir,
et la Scala nous offre
le plus merveilleux des
programmes. Nous n’a-

vons plus àfaire l’éloge d’Yvette Guilbert, de
Paulette Dartv, de Polaire, de Fragson. Sa-
luons au ;ias âge Franches Lippées, de Tris-
tan Bernard, la fine et amusante saynète si
spirituellement interprétée. Mais pourquoi
ce Vieux Marcheur de la Scala, éclat de
rire inextinguible, c’est possible, mais fran-
chement trop croustilleux et trop folichon?

CYCLES TOUTES MARQUES & APP«"> PHOTOG’”«'

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Crédit 15 mois

— Les vétérans, le jour de la fête de saint Patrick, étaient fort embar-
rassés, par leurs tailles et leurs coiffures respectivement différentes, de se
mettre à l’alignement. *

Après consultation, ils ont résolu la difficulté en changeant de couvre-chefs.
Impossible d’être mieux alignés maintenant {Puck, New-York.)
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Titel

Titel/Objekt
Le rire: journal humoristique
Sachbegriff/Objekttyp
Grafik

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Aufbewahrung/Standort

Aufbewahrungsort/Standort (GND)
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Inv. Nr./Signatur
G 3555 Folio RES

Objektbeschreibung

Objektbeschreibung
Puck, New York
Kommentar
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Maß-/Formatangaben

Auflage/Druckzustand

Werktitel/Werkverzeichnis

Herstellung/Entstehung

Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Huard, Charles
Entstehungsdatum (normiert)
1899 - 1899
Entstehungsort (GND)
Paris

Auftrag

Publikation

Fund/Ausgrabung

Provenienz

Restaurierung

Sammlung Eingang

Ausstellung

Bearbeitung/Umgestaltung

Thema/Bildinhalt

Thema/Bildinhalt (GND)
Satirische Zeitschrift
Karikatur

Literaturangabe

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Künstler/Urheber (GND)
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Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
In Copyright (InC) / Urheberrechtsschutz
Creditline
Le rire, 5.1898-1899, No. 223 (11 Février 1899), S. 6 d

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