Le rire: journal humoristique (5.1898-1899 (Nr. 209-260))

LES THEATRES

Les effets inédits que réalise au Casino de
Paris le nouvel appareil le Vitographe, avec
projections si puissantes, ont remporté un
grand succès, tant est saisissante d’exacti-
tude cette reconstitution des scènes de la vie
réelle. Entre autres : la Nuit de noces, la Lutte
fin de siècle, deux épisodes menés avec
l’entrain le plus vif, par des acteurs jamais
fatigués.

Le gai Jardin de Paris, l’établissement le
plus cliarmant des Champs-Elysées, l’endroit
de prédilection du Tout-Paris élégant et
mondain, annonce sa
premiers beaux jours.

réouverture dès les

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un seul 15e comptant
sans aucune majoration
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Crédit 15 mois

T.e délégué de l’Allemagne
- , Congrès de la Paix.

£f£:s*r' (Postillon, Munich.)

Briséis, un acte de l’opéra de feu Cha-
brier, a été joué cette semaine à l’Acad. nat.
de mus., comme disait Banville. Nous ne
pouvons que nous féliciter de n’en avoir
qu'un acte, car si leS cinq avaient été aussi
longs (1 heure 20 minutes), il aurait fallu ap-
porter son lunch.

Le Champion du Monde battra-t-il le re-
cord du succès à Cluny? J’en doute, tout en
le lui souhaitant.

Aux Folies-Bergère, vif succès pour le nou-
veau ballet les Grandes Courtisanes, très
richement monté et plein de jolies jambes.

Très amusants les Tribunaux comiques, de
Jules Moinaux, adaptés par son fils : Cour-
teline, Galipaux, Chambéry, Mm0 Guitty y
sont pleins de fantaisie.

CHRONIQUE DE « L’ŒIL DE BŒUF »

Les lecteurs du Rire trouveront, nous n’en
doutons pas, un charme singulieraux Chro-
niques de VGUI de Bœuf, que publie enfasci-
cules superbement illustrés, au prix ultra-
modique de 10 centimes, la grande maison
d’éditions populaires Jules Rouff et Cie.

La Chronique de l'Œil de Bœuf, c’est le
récit de toutes les aventures amoureuses
ou dramatiques de la Cour de France, de
Louis XIII à la Révolution, c’est de l’Alexan-
dre Dumas et du Brantôme. Combien fades
nos histoires les plus retentissantes d’aujour-
d’hui à côté de celles de nos aïeux.

L’auteur, Touchard-Lat'osse, nous promène
dans les coulisses de Versailles au temps où
y séjournait la cour la plus célèbre par son
faste, son luxe et ses galanteries La prome-
nade est, comme on dit, de celles qu’on ne
regrette pas, et le spectacle vu de l’Œil de
Bœuf est étrangement attrayant et même
passionnant.

Dix fascicules réunis en un joli volume se
vendent 60 centimes. Le lecteur a pour ce
prix vraiment inouï de bon marché un vo-
lume illustré.

CONTE NÈGRE

LA BOURSE

Les demandes d’obligations de la Ville de Paris
1894-189(1, au prix de 395 francs ex-coupon, sont de
plus en plus nombreuses, et le moment approcho où
le classement sera définitif.

Les unités, comme les quarts que l’on peut acqué-
rir pour 100 francs, sont délivrées sans aucuns frais
aux guichets de la Ville, dans les mairies, auxcais-
ses des établissements do crédit à Paris, et en pro-
vince par les trésoriers-payeurs généraux cl par les
recettes particulières.

Les Sociétés de Crédit se retrouvent sans grandes
variations aux environs des cours précédents.

Le Crédit Foncier reste ferme à 740.

Le Crédit Lyonnais est en bonne tendance à 9150.
Les Chemins de fer français et les valeurs indus-
trielles conservent une bonne attitude.

Officiers ministériels

1)1) fil)'!■ à PARIS, rue de Charenton, 190, 192, 194.

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r. s. v. p.