ÉGHOS DU RIRE
— Paraît qu’on va bientôt inaugurer le pavage en
liège: la pelle aura là dessus comme un petitgoûlde
bouchon.
LE PRINCE DE LA CHANSON
Il es' rudement sérieux, le prince, quand il chante.
C'est un prince sans rire
AU TRANSVAAL
— Je puis bien l’avouer aujourd’hui... hors de la récente
crise ministérielle et vu les embarras gouvernementaux, je
suis allé offrir mes services au pouvoir. J’aurais volontiers
accepté la prcs'den e du Conseil, et j’avais raccolé un
tas de types très chics, qui voulaient bien, eux, faire partie
de mon cabinet.
Hélas 1 cette combinaison (comme beaucoup d’autres) de-
vait échouer pour divers motifs.
Dessins de Henry Somm.
A un mari désireux de se faire
accompagner par sa femme dans
les promenades souvent longues
de l’été, on peut dire : Donnez-lui
une Acatène avec laquelle elle
pourra, sans fatigue, circuler en
plaine ou en montagne.
On parle beaucoup de telle
affiche, que l'on trouve fort ar-
tistique. Malheureusement les
produits qu’elle vante, s’ils ne
sont pas nuisibles, ne font au-
cun bien aux malades qui se
laissent prendre à en essayer.
Le Quinquina Dubonnet, lui,
ne se contente pas d’avoir une
affiche des plus jolies, il agit
encore énergiquement d’heu-
reuse façon.
Maison Kruger f.t O. — Nous avoos répondu
à la maison John liull and C“ : — Prévoyons intérêt,
grands besoins, gardons Dynamite. — Si
Vous voulez offrir ça à Carnavalet, mais ça n’a aucun
ça m’en débarrasse.
INTELLECTUEL
— Etienne Marcel, prévôt...
nous avons également Marcel
Prévost.
Aucune boisson n’est plus ra-
fraîchissante qu’un verre d’eau
sucrée additionnée de dix
gouttes d’alcool de menthe de
Ricqtès. C’est aussi la plus éco-
nomique. Exiger du Rieqlès.
autres qu’on rencontrerait et qui pourraient
bien ne pas être conformes.
« Rapport que
nous-mêmes nous
n’étions pas en en-
lier du même ni
de la môme, et
tant s’en faut !
« Vu connu qu’on
avait joint, tout
soudain, à c’te fin
do parfaire l’ar-
mée... (nombres et
qualité...) tout ce
qu'on avait sous la
main, la « de ce
ii que " et la « de
R pour comme. •>
« En foi de quoi, z’on trouvait surtout d’a-
bord z’avec nous du Batave (Hollandais) du
gros, du petit z’et du moyen, du Belge noir,
du Transpadan etduCispadan (Italien) même-
ment du Ligurien z’à foison et de l’Espagnol
c’étaient des affiquets du Consulat un la
peu z’en retour sur le départ de la fin
n’en quantité ; plus, les guerriers de l’armée
des Cercles. Des amis qu’on avait, comme ça,
pour nous aider dans les grandes affaires.
« Du Batave, que je dis, qui ne le cédait
guère z’en rien, à tous ceux d’un chacun qui
seraient tant soit peu z’imbus de la chose de
présentera sa façon la « de quoi » on recon-
naît par-dessus tout un homme de son pays
dans l’existence militaire, une culotte etz’un
chapeau, quand l’habit y va tout de même. En
conséquence, ils étaient frusqués en princes,
à leur idée, tant soit peu sur la mode de chez
nous et dans la façon du temps de
l’autre fois qu’on leur avait com-
muniqué les bons modèles (sans
les institutions), juste au moment
où on commençait à prendre un
genre bien plus comme il faut sous
■République. Respect de vous
qui cli-
gnait de
l’œil dans les moments, et ne se taisaient plus
jamais quand ils savaient ce
que parler veut dire ! Sauf que
parmi les tous ceux qui fumaient
pipes de hauts four-
neaux, on en né-
nombraitjoliment
qui se gardaient
z’à carreaux de la
Cour de
Vienne.
(A suivre)
Texte et dessins de Tiket-Bognet.
— Paraît qu’on va bientôt inaugurer le pavage en
liège: la pelle aura là dessus comme un petitgoûlde
bouchon.
LE PRINCE DE LA CHANSON
Il es' rudement sérieux, le prince, quand il chante.
C'est un prince sans rire
AU TRANSVAAL
— Je puis bien l’avouer aujourd’hui... hors de la récente
crise ministérielle et vu les embarras gouvernementaux, je
suis allé offrir mes services au pouvoir. J’aurais volontiers
accepté la prcs'den e du Conseil, et j’avais raccolé un
tas de types très chics, qui voulaient bien, eux, faire partie
de mon cabinet.
Hélas 1 cette combinaison (comme beaucoup d’autres) de-
vait échouer pour divers motifs.
Dessins de Henry Somm.
A un mari désireux de se faire
accompagner par sa femme dans
les promenades souvent longues
de l’été, on peut dire : Donnez-lui
une Acatène avec laquelle elle
pourra, sans fatigue, circuler en
plaine ou en montagne.
On parle beaucoup de telle
affiche, que l'on trouve fort ar-
tistique. Malheureusement les
produits qu’elle vante, s’ils ne
sont pas nuisibles, ne font au-
cun bien aux malades qui se
laissent prendre à en essayer.
Le Quinquina Dubonnet, lui,
ne se contente pas d’avoir une
affiche des plus jolies, il agit
encore énergiquement d’heu-
reuse façon.
Maison Kruger f.t O. — Nous avoos répondu
à la maison John liull and C“ : — Prévoyons intérêt,
grands besoins, gardons Dynamite. — Si
Vous voulez offrir ça à Carnavalet, mais ça n’a aucun
ça m’en débarrasse.
INTELLECTUEL
— Etienne Marcel, prévôt...
nous avons également Marcel
Prévost.
Aucune boisson n’est plus ra-
fraîchissante qu’un verre d’eau
sucrée additionnée de dix
gouttes d’alcool de menthe de
Ricqtès. C’est aussi la plus éco-
nomique. Exiger du Rieqlès.
autres qu’on rencontrerait et qui pourraient
bien ne pas être conformes.
« Rapport que
nous-mêmes nous
n’étions pas en en-
lier du même ni
de la môme, et
tant s’en faut !
« Vu connu qu’on
avait joint, tout
soudain, à c’te fin
do parfaire l’ar-
mée... (nombres et
qualité...) tout ce
qu'on avait sous la
main, la « de ce
ii que " et la « de
R pour comme. •>
« En foi de quoi, z’on trouvait surtout d’a-
bord z’avec nous du Batave (Hollandais) du
gros, du petit z’et du moyen, du Belge noir,
du Transpadan etduCispadan (Italien) même-
ment du Ligurien z’à foison et de l’Espagnol
c’étaient des affiquets du Consulat un la
peu z’en retour sur le départ de la fin
n’en quantité ; plus, les guerriers de l’armée
des Cercles. Des amis qu’on avait, comme ça,
pour nous aider dans les grandes affaires.
« Du Batave, que je dis, qui ne le cédait
guère z’en rien, à tous ceux d’un chacun qui
seraient tant soit peu z’imbus de la chose de
présentera sa façon la « de quoi » on recon-
naît par-dessus tout un homme de son pays
dans l’existence militaire, une culotte etz’un
chapeau, quand l’habit y va tout de même. En
conséquence, ils étaient frusqués en princes,
à leur idée, tant soit peu sur la mode de chez
nous et dans la façon du temps de
l’autre fois qu’on leur avait com-
muniqué les bons modèles (sans
les institutions), juste au moment
où on commençait à prendre un
genre bien plus comme il faut sous
■République. Respect de vous
qui cli-
gnait de
l’œil dans les moments, et ne se taisaient plus
jamais quand ils savaient ce
que parler veut dire ! Sauf que
parmi les tous ceux qui fumaient
pipes de hauts four-
neaux, on en né-
nombraitjoliment
qui se gardaient
z’à carreaux de la
Cour de
Vienne.
(A suivre)
Texte et dessins de Tiket-Bognet.
Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
Échos du rire; Le grenadier la fureur en Poméranie (Suite)
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le rire: journal humoristique
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
G 3555 Folio RES
Objektbeschreibung
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Entstehungsdatum (normiert)
1899 - 1899
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)
Literaturangabe
Rechte am Objekt
Aufnahmen/Reproduktionen
Künstler/Urheber (GND)
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
In Copyright (InC) / Urheberrechtsschutz
Creditline
Le rire, 5.1898-1899, No. 243 (1er Juillet 1899), S. 4
Beziehungen
Erschließung
Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg