— II n’était pas indispensable que monsieur vienne dans son gilet de llancile pour que je lui recouse ce bouton !
— C’est vrai, Palmyre. Veux-tu que je l’enlève ! Dessin de Lourdey.
CHRONIQUE DES SCIENCES, DES ARTS
ET DE LA VIE PRATIQUE
Extension du service des ambulances urbaines. — Un nouveau
système d’ascenseur.
Quand on a créé l’utile service des ambulances urbaines, on n’a
pas prévu les conséquences qu’entraînerait la mise en pratique de
cette idée humanitaire.
. On sait que ces voitures circulent dans Paris à très grande allure.
Elles sont munies d’un timbre avertisseur pour faire ranger les pié-
tons. Mais cette précaution se trouve être insuffisante, et de nom-
breux piétons sont écrasés chaque jour par ces rapides véhicules.
On calcule qu’en moyenne une voiture d’ambulance renverse cinq
personnes par voyage.
Pour recueillir les victimes, on a dû mettre en construction cinq
fois dix-huit, soit quatre-vingt-dix voitures nouvelles, lesquelles, dès
leur première sortie, écraseront quatre cent cinquante passants.
On voit, rien que par ces premiers chiffres, quelle grande exten-
sion prendra, dans un avenir rapproché, le service des ambulances
urbaines.
Vous avez déjà admiré la belle maxime qui figure en tête de la
pancarte suspendue dans les ascenseurs :
L'ascenseur est destiné aux personnes qui ont à monter et non
à celles qui ont à descendre’.
Cette fiôre devise des ascenseurs est vraiment d’une grande élé-
vation.
On vient d'expérimenter dans des maisons neuves de Passy un
système d’ascenseurs qui réalise une sérieuse économie sur tous les
autres.
La question était intéressante. Sans être énormes, les frais de
l’ascenseur représentent une certaine somme dans le modeste bud-
get des dépenses d’un propriétaire. Le moyen le plus usité jusqu’ici
pour réduire ces frais consistait à suspendre, deux ou trois fois par
semaine, à la porte de l’ascenseur, cet écriteau, d’un scepticisme un
peu brutal : L'ascenseur ne marche pas.
Le nouveau système, qui présente une grande supériorité sur
l’ascenseur hydraulique et sur l’ascenseur électrique, n’est autre
que l’ascenseur à force humaine.
C’est la personne installée dans l’ascenseur qui le fait monter
elle-même, grâce à un ingénieux dispositif de pédales. Le mouve-
ment s’apprend rapidement., Les jambes se meuvent de la même fa-
çon que dans l’exercice qui consiste à gravir un escalier.
Ajoutons que l’effort est à peine plus grand.
Tristan-Bernard .
— C’est vrai, Palmyre. Veux-tu que je l’enlève ! Dessin de Lourdey.
CHRONIQUE DES SCIENCES, DES ARTS
ET DE LA VIE PRATIQUE
Extension du service des ambulances urbaines. — Un nouveau
système d’ascenseur.
Quand on a créé l’utile service des ambulances urbaines, on n’a
pas prévu les conséquences qu’entraînerait la mise en pratique de
cette idée humanitaire.
. On sait que ces voitures circulent dans Paris à très grande allure.
Elles sont munies d’un timbre avertisseur pour faire ranger les pié-
tons. Mais cette précaution se trouve être insuffisante, et de nom-
breux piétons sont écrasés chaque jour par ces rapides véhicules.
On calcule qu’en moyenne une voiture d’ambulance renverse cinq
personnes par voyage.
Pour recueillir les victimes, on a dû mettre en construction cinq
fois dix-huit, soit quatre-vingt-dix voitures nouvelles, lesquelles, dès
leur première sortie, écraseront quatre cent cinquante passants.
On voit, rien que par ces premiers chiffres, quelle grande exten-
sion prendra, dans un avenir rapproché, le service des ambulances
urbaines.
Vous avez déjà admiré la belle maxime qui figure en tête de la
pancarte suspendue dans les ascenseurs :
L'ascenseur est destiné aux personnes qui ont à monter et non
à celles qui ont à descendre’.
Cette fiôre devise des ascenseurs est vraiment d’une grande élé-
vation.
On vient d'expérimenter dans des maisons neuves de Passy un
système d’ascenseurs qui réalise une sérieuse économie sur tous les
autres.
La question était intéressante. Sans être énormes, les frais de
l’ascenseur représentent une certaine somme dans le modeste bud-
get des dépenses d’un propriétaire. Le moyen le plus usité jusqu’ici
pour réduire ces frais consistait à suspendre, deux ou trois fois par
semaine, à la porte de l’ascenseur, cet écriteau, d’un scepticisme un
peu brutal : L'ascenseur ne marche pas.
Le nouveau système, qui présente une grande supériorité sur
l’ascenseur hydraulique et sur l’ascenseur électrique, n’est autre
que l’ascenseur à force humaine.
C’est la personne installée dans l’ascenseur qui le fait monter
elle-même, grâce à un ingénieux dispositif de pédales. Le mouve-
ment s’apprend rapidement., Les jambes se meuvent de la même fa-
çon que dans l’exercice qui consiste à gravir un escalier.
Ajoutons que l’effort est à peine plus grand.
Tristan-Bernard .
Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
– Il n’était pas indispensable que monsieur vienne dans son gilet de flanelle pour que je lui recouse ce bouton!
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le rire: journal humoristique
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
G 3555 Folio RES
Objektbeschreibung
Objektbeschreibung
Bildunterschrift: – Il n’était pas indispensable que monsieur vienne dans son gilet de flanelle pour que je lui recouse ce bouton! – C’est vrai, Palmyre. Veux-tu que je l’enlève!
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Entstehungsdatum (normiert)
1899 - 1899
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)
Literaturangabe
Rechte am Objekt
Aufnahmen/Reproduktionen
Künstler/Urheber (GND)
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
In Copyright (InC) / Urheberrechtsschutz
Creditline
Le rire, 6.1899-1900, No. 263 (18 Novembre 1899), S. 2
Beziehungen
Erschließung
Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg