Le rire: journal humoristique (8.1901-1902 (Nr. 365-416))

NOTRE ENQUÊTE A PROPOS DE LA LOI DE

DEUX ANS

Lorsque nous pénétrâmes dans — Badernos, proc)ama-t-il dès nos premiers mots, badernes, — Badernes si ce" — Badernes, parce que — Du reste, co li*

son cabinet, l'homme de guerre ceux qui i.enivrent celte sublime innovation ! Badernes vingt suntdes collègues, par- deux ans suffisent très bien nua-l-il, pendant que

s'occupait fébrilement de la rcm- fois; cent fois, mille fois l'adernesl ce que du train où vont pour inculquer le noble * no.-s buvions liitéra-

sion des cartes. les choses ils peuvent métier des armes à tous lenient ses paroles,

se fouiller pour la ces pélrousquins dont on comptons ensemble :

troisième étoile! composer notre armée 1...

— Un mois pour apprendre — Deux mois pour savoir — Trois mois du théories — Trois mois de canne et — Six mois d'astiquages, fnurbissa^es, racla-
à saluer, l'ait u:i! correctement décomposer le sur le paquetage, ou autres, boxe et de maniement d'armes ges, polissages, etc., etc. Font quinze 1

pas. Fent trois 1 Font six. Font neuf!

conclut i nomme

— Quatre mois de corvées diverses. — Deux mois de service — E'. enfin, trois mois de revues de Et comme nous nous étonni >ns, —
Font dix-neuf, de garde... et autres. Font pieds, de doublures, de santé, d'inslal- très obséquieusement du reste, du de guerre avec un fin sou-

vingt et uni lage,etc.,etc., qui font bien comme vous silence qu'il faisait sur le service on rire, on n'aura qu'à Tap-

ie voyez, nos deux ans. campagne, les tirs, etc. prendre chez soi. '

Dessins de Cmni/Y.