Le rire: journal humoristique (9.1902-1903 (Nr. 417-430))

(ji^^' AU PARLEMENT DES BÊTES

— Venu !

Vflche!

Cochon ! (La s.'ance continue.)

Dessin de DelaV.

NOTES D'UN BLAGUEUR

MES SOUHAITS _J

Nobles, manants, simples bourgeois,
Matrones ou fines grisettes

... „ ' Qui pendant ces douze longs mois . . . , _■____

••-Le Coiffeur. — Monsieur a beaucoup de pel- ?■ . . .. • Le Coiffeur. — Cest cinq francs le flacon.

iicules. Monsieur va se faire faire une petite Avez écoute nos sornettes ; Dans l'intérêt démonsieur,je;conseillerai à uipu-

frictior.. sieur...

Le Client. — Si vous voulez.

Amants dans le ht réchauffes,
Dégustant l'amour lèvre à lèvre,
Vous qui vous êtes esclaffés
Aux joyeux dessins d'Abel Faivre,

Avocats, magistrats guindés,
Graves notaires, bureaucrates,
Vous que le Rire a déridés
En chambardant toutes vos rates,

Vous les moroses d'ici-bas
Qui grâce à nous pendant une heure,

Le Coiffeur. — Nous employons pour les Avez chassé par vos éclats Le Client, ôtant sa perruque. — Je vous

frictions une eau excellente, qui conserve... ^ tristesse de la demeure remercie; c'est très bien comme cela...

Je voudrais pour le nouvel an
Me donner cette joie énorme
De faire avec vous le bilan
Des souhaits que pour tous je forme.

Pour le Irottin je fais des vœux
Afin que cette année il touche
L'héritage entier de son vieux
Venant d'expirer dans sa couche;

.. et adoucit le cuir chevelu. ipune fille Qui dans le so:„ ••• Puis il fort laissant au coiffeur sa carte:

jeune nue, qui dans le bcin « Professeur Dennophyllas, fabricant de perru-

De la famille êtes nubile, ques, les seules invisibles» ! Dessins de Delaw.