C'est un éblouissement de décors et de cos-
tumes que cette Revue des Folies-Bergère,
et son auteur, M. Victor de Cottens, a eu la
coquetterie d'ajouter à cette splendeur de
mise en scène, des couplets drôles et de spi-
rituelles parodies.
Ces dames ont été déshabillées par notre
collaborateur Gerbault, passé maître en ce
genre. On le réclame partout, on se l'arrache:
aux Variétés, à la Scala, à l'Olympia, à la
Cigale. Il ne sait plus où donner du crayon.
Songez donc ! il procure des rotondités même
et surtout à colles qui n'en ont pas! Aussi,
elles le veulent, elles le demandent !... elles
l'ont eu aux Folies-Bergère où il s'est vrai-
ment surpassé.
Marguerite Deval mène la ronde avec un
cr.train endiablé et Paul Fugère lui donne la
réplique de désopilante façon, bien que notre
désir serait de voir cet excellent comédien
aulre part que dans un music-hall.
Olle ! c'est Otero, ravissante en petit italien
vendeur de statuettes ; Clémence de Pibrac,
copieuse en maillot ; Maurel — côté des
hommes — d'une fantaisie toujours char-
mante et d'une diction toujours parfaite ;
l-'ragson hilarant en pioupioù et en danseur
anglo espagnol.
Fautril citer encore un bataillon de petits
mousquetaires d'une drôlerie irrésistible et
des chiens qui jouent une pantomime comme
s'ils étaient élèves de Séverin î
Enfin, il y a de quoi rire et s'amuser ea
société... même si l'on est seul.
Lucien Puech.
tumes que cette Revue des Folies-Bergère,
et son auteur, M. Victor de Cottens, a eu la
coquetterie d'ajouter à cette splendeur de
mise en scène, des couplets drôles et de spi-
rituelles parodies.
Ces dames ont été déshabillées par notre
collaborateur Gerbault, passé maître en ce
genre. On le réclame partout, on se l'arrache:
aux Variétés, à la Scala, à l'Olympia, à la
Cigale. Il ne sait plus où donner du crayon.
Songez donc ! il procure des rotondités même
et surtout à colles qui n'en ont pas! Aussi,
elles le veulent, elles le demandent !... elles
l'ont eu aux Folies-Bergère où il s'est vrai-
ment surpassé.
Marguerite Deval mène la ronde avec un
cr.train endiablé et Paul Fugère lui donne la
réplique de désopilante façon, bien que notre
désir serait de voir cet excellent comédien
aulre part que dans un music-hall.
Olle ! c'est Otero, ravissante en petit italien
vendeur de statuettes ; Clémence de Pibrac,
copieuse en maillot ; Maurel — côté des
hommes — d'une fantaisie toujours char-
mante et d'une diction toujours parfaite ;
l-'ragson hilarant en pioupioù et en danseur
anglo espagnol.
Fautril citer encore un bataillon de petits
mousquetaires d'une drôlerie irrésistible et
des chiens qui jouent une pantomime comme
s'ils étaient élèves de Séverin î
Enfin, il y a de quoi rire et s'amuser ea
société... même si l'on est seul.
Lucien Puech.
Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
Les Premières
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le rire: journal humoristique
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
G 3555 Folio RES
Objektbeschreibung
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Entstehungsdatum
um 1903
Entstehungsdatum (normiert)
1898 - 1908
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)
Literaturangabe
Rechte am Objekt
Aufnahmen/Reproduktionen
Künstler/Urheber (GND)
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
In Copyright (InC) / Urheberrechtsschutz
Creditline
Le rire, 9.1902-1903, No. 428 (17 Janvier 1903), S. hy
Beziehungen
Erschließung
Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg