ÉCHOS DU RIRE
— Grâce 1 grâce, mes amis I APRÈS LA GRACE. — LE NOUVEAU PETIT CHAPERON ROUGE
— Non, mais des fois, est-ce que tu nous prendrais pour
Falliéres ?
Au théâtre.
— Il paraît qu’entre le premier et le se-
cond acte il y a un intervalle de douze ans.
— Dans ce cas, nous avons largement le
temps d’aller boire un verre.
*
* *
— Vous refusez de m’épouser parce que
je n’ai pas d’argent. Comme vous êtes
cruelle! Pourtant pauvreté n’est pas crime!
— Oh si! c’est un crime. Un crime puni
des travaux forcés.
*
* *
— C’est extraordinaire, le développe-
ment que prennent ces grands magasins
de crédit. Pour vingt francs par mois, ils
vous donnent une bicyclette, un piano,
une chambre à coucher. Un de ces jours,
ils vous livreront le lit tout garni.
— Ce sera commode pour les gens qui
veulent avoir une femme à tempérament.
*
* *
Propos d’excursion.
— C’est une très vieille église, de style
roman, et de la meilleure époque...
— Elle est bien laide, et ne paraît pas
des plus authentiques. Si c’est du style
roman, c’est tout au plus du roman-feuil-
leton.
m. deibler. — Tout de même, je ne me savais pas si
populaire à Paris... Si je me faisais nommer député?
— Ce qu’il y a de curieux chez lui, c’est
qu’il attache de l’importance aux choses
les plus insignifiantes.
— Il faut bien, voyons! Sans cela, quelle
opinion pourrait-il avoir de lui-même?
*
* *
— Ne m’en parlez pas. Des gens qui veu
lent faire des chichis. Ils ont acneté un
bout de terrain au bord de la mer, et ils y
ont construit un chalet, quelque chose de
ridicule... sordide...
— Oui, enfin, un véritable chalet de né-
cessiteux.
*
* *
— Un mariage très bien. Beaucoup de
monde. Le maire a prononcé un discours.
Il a conseillé à la jeune femme d’avoir
beaucoup, beaucoup d’enfants.
■— Cela n’a rien d’étonnant. Il est non
seulement maire, mais aussi conseiller
d’arrondissement. Dessins de Radiguet.
LA RENTRÉE
Rappelons qn’un flacon de Ricqlès est in-
dispensable. Dentifrice antiseptique, eau de-
toilette agréable, le Ricqlès est aussi souve-
rain contre les maux de cœur, de tête et
d’estomac. Exiger du Ricqlès.
LES TEMPS NOUVEAUX LA « COOPERATION ESPAGNOLE » — Moi, j’suis comme le pape, j'ai horreur du moder-
l* gendarme syndiqué. — Brigadier, vous n’avez pas Alphonse un. — Quels maladroits, ces Français 1 Nous nisme’ du toc et du strass 1 Vivent les hijoux qu’oi»
’• nous n'avons pas encore perdu un seul homme ! ’ revend très cher à Dusaus°y- 4> boulevard des Italiens t
— Grâce 1 grâce, mes amis I APRÈS LA GRACE. — LE NOUVEAU PETIT CHAPERON ROUGE
— Non, mais des fois, est-ce que tu nous prendrais pour
Falliéres ?
Au théâtre.
— Il paraît qu’entre le premier et le se-
cond acte il y a un intervalle de douze ans.
— Dans ce cas, nous avons largement le
temps d’aller boire un verre.
*
* *
— Vous refusez de m’épouser parce que
je n’ai pas d’argent. Comme vous êtes
cruelle! Pourtant pauvreté n’est pas crime!
— Oh si! c’est un crime. Un crime puni
des travaux forcés.
*
* *
— C’est extraordinaire, le développe-
ment que prennent ces grands magasins
de crédit. Pour vingt francs par mois, ils
vous donnent une bicyclette, un piano,
une chambre à coucher. Un de ces jours,
ils vous livreront le lit tout garni.
— Ce sera commode pour les gens qui
veulent avoir une femme à tempérament.
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Propos d’excursion.
— C’est une très vieille église, de style
roman, et de la meilleure époque...
— Elle est bien laide, et ne paraît pas
des plus authentiques. Si c’est du style
roman, c’est tout au plus du roman-feuil-
leton.
m. deibler. — Tout de même, je ne me savais pas si
populaire à Paris... Si je me faisais nommer député?
— Ce qu’il y a de curieux chez lui, c’est
qu’il attache de l’importance aux choses
les plus insignifiantes.
— Il faut bien, voyons! Sans cela, quelle
opinion pourrait-il avoir de lui-même?
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— Ne m’en parlez pas. Des gens qui veu
lent faire des chichis. Ils ont acneté un
bout de terrain au bord de la mer, et ils y
ont construit un chalet, quelque chose de
ridicule... sordide...
— Oui, enfin, un véritable chalet de né-
cessiteux.
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— Un mariage très bien. Beaucoup de
monde. Le maire a prononcé un discours.
Il a conseillé à la jeune femme d’avoir
beaucoup, beaucoup d’enfants.
■— Cela n’a rien d’étonnant. Il est non
seulement maire, mais aussi conseiller
d’arrondissement. Dessins de Radiguet.
LA RENTRÉE
Rappelons qn’un flacon de Ricqlès est in-
dispensable. Dentifrice antiseptique, eau de-
toilette agréable, le Ricqlès est aussi souve-
rain contre les maux de cœur, de tête et
d’estomac. Exiger du Ricqlès.
LES TEMPS NOUVEAUX LA « COOPERATION ESPAGNOLE » — Moi, j’suis comme le pape, j'ai horreur du moder-
l* gendarme syndiqué. — Brigadier, vous n’avez pas Alphonse un. — Quels maladroits, ces Français 1 Nous nisme’ du toc et du strass 1 Vivent les hijoux qu’oi»
’• nous n'avons pas encore perdu un seul homme ! ’ revend très cher à Dusaus°y- 4> boulevard des Italiens t
Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
Le rire: journal humoristique
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
G 3555 Folio RES
Objektbeschreibung
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Entstehungsdatum
um 1907
Entstehungsdatum (normiert)
1902 - 1912
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)
Literaturangabe
Rechte am Objekt
Aufnahmen/Reproduktionen
Künstler/Urheber (GND)
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
In Copyright (InC) / Urheberrechtsschutz
Creditline
Le rire, N.S. 1907, No. 243 (28 Septembre 1907), S. Axg
Beziehungen
Erschließung
Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg