— Comment! j’aurai six jours au lieu de treize à faire
comme réserviste et tu ne trouves pas ça bien!.,.
— Je trouve que vos députés ne savent quoi faire pour
embêter les femmes !
AU QUARTIER LATIN
— Quatre mille étudiants ont été rappelés dans leurs
familles... De vieux messieurs charitables recueillent
chaque jour et chaque nuit de pauvres petites femmes
à moitié mortes de faim et de soif.
AU MAROC
— Mes frères prennent goût à l’hygiène... Ils savent
qu’il faut tuer quelques rourüis.pouTqu’on envoie les
Français balayer nos villes.
— On croit rêver
quand on songe à ce
vol du fourgon d’Etam-
pes. Cela nous ramène
à l’époque préhistori-
que, aux attaques de
diligences et au Cour-
rier de Lyon.
— Mais non. Ces
gaillards-là m’ont l’air,
au contraire, d’être tout
à fait dans le train.
*
* *
— Vraiment, la ba-
ronne est étonnante !
Elle n’a pas l’air de se
douter qu’elle a qua-
rante-cinq ans. Tou-
jours amoureuse !
— Que voulez-vous?
C’est la saison. Elle
oublie son âge. Le
Létlié de la Saint-Mar-
tin !
M. PELLETAN A PERPIGNAN
— Et moi qui voulais leur chanter VInternationale !...
— Lui? Vous ne le
connaissez pas. C’est
un homme très rond
en affaires.
— C’est pour cela
qu’il parle si carré-
ment.
*
* *
—■ Miracle ! Légiti-
mas, le député rlègre,
est dans nos murs. Que
diable vient-il faire en
France?
— On a porté contre
lui les accusations les
plus ridicules. Il est
venu à Paris pour se
blanchir.
*
* *
— Les affaires ne
vont pas très bien, à
Lisbonne. Un de ces
jours, il pourrait y atfoir
du frottement.
— Une friction Por-
■ tugal !
— Non ! non ! on n’est pas dans la purée tant qu’on a
des bijoux qu’on peut vendre très chor a Dusausoy, 4, bou-
levard des Italiens.. Ah ! si de mon temps on aurait eu
r -i Dusansoy ! :
— Mon cher ! Il a abusé de la naïveté
du pauvre homme d’une façon incroyable.
Il a trouvé le moyen de lui prendre à la
fois sa femme et son argent !
— C’est exactement ce qu’on appelle :
faire d’une poire deux coups.
*
* *
A la dernière séance de l’Académie des
sciences, M. B., le sympathique directeur
de l’Observatoire de Puteaux, a fait une
communication intéressante sur le passage
de Mercure devant le soleil. Le mauvais
temps a empêché les astronomes d’étudier
le phénomène d’une façon convenable. Us
ont dû en suivre la marche sur des photo-
graphies anciennes, ce qui est insuffisant.
Mais le passage de la planète n’a pas été
inutile. Pendant les quelques jours qu’ils
se sont trouvés en face d’elle, tout le mer-
cure des thermomètres terrestres s’est sou-
levé dans un élan de sympathie. C’est à
cette manifestation toute pacifique que
nous devons la température clémente de
ces jours derniers.
trie. »
The Sport habille bien
17, BOULEVARD MONTMARTRE, 17
comme réserviste et tu ne trouves pas ça bien!.,.
— Je trouve que vos députés ne savent quoi faire pour
embêter les femmes !
AU QUARTIER LATIN
— Quatre mille étudiants ont été rappelés dans leurs
familles... De vieux messieurs charitables recueillent
chaque jour et chaque nuit de pauvres petites femmes
à moitié mortes de faim et de soif.
AU MAROC
— Mes frères prennent goût à l’hygiène... Ils savent
qu’il faut tuer quelques rourüis.pouTqu’on envoie les
Français balayer nos villes.
— On croit rêver
quand on songe à ce
vol du fourgon d’Etam-
pes. Cela nous ramène
à l’époque préhistori-
que, aux attaques de
diligences et au Cour-
rier de Lyon.
— Mais non. Ces
gaillards-là m’ont l’air,
au contraire, d’être tout
à fait dans le train.
*
* *
— Vraiment, la ba-
ronne est étonnante !
Elle n’a pas l’air de se
douter qu’elle a qua-
rante-cinq ans. Tou-
jours amoureuse !
— Que voulez-vous?
C’est la saison. Elle
oublie son âge. Le
Létlié de la Saint-Mar-
tin !
M. PELLETAN A PERPIGNAN
— Et moi qui voulais leur chanter VInternationale !...
— Lui? Vous ne le
connaissez pas. C’est
un homme très rond
en affaires.
— C’est pour cela
qu’il parle si carré-
ment.
*
* *
—■ Miracle ! Légiti-
mas, le député rlègre,
est dans nos murs. Que
diable vient-il faire en
France?
— On a porté contre
lui les accusations les
plus ridicules. Il est
venu à Paris pour se
blanchir.
*
* *
— Les affaires ne
vont pas très bien, à
Lisbonne. Un de ces
jours, il pourrait y atfoir
du frottement.
— Une friction Por-
■ tugal !
— Non ! non ! on n’est pas dans la purée tant qu’on a
des bijoux qu’on peut vendre très chor a Dusausoy, 4, bou-
levard des Italiens.. Ah ! si de mon temps on aurait eu
r -i Dusansoy ! :
— Mon cher ! Il a abusé de la naïveté
du pauvre homme d’une façon incroyable.
Il a trouvé le moyen de lui prendre à la
fois sa femme et son argent !
— C’est exactement ce qu’on appelle :
faire d’une poire deux coups.
*
* *
A la dernière séance de l’Académie des
sciences, M. B., le sympathique directeur
de l’Observatoire de Puteaux, a fait une
communication intéressante sur le passage
de Mercure devant le soleil. Le mauvais
temps a empêché les astronomes d’étudier
le phénomène d’une façon convenable. Us
ont dû en suivre la marche sur des photo-
graphies anciennes, ce qui est insuffisant.
Mais le passage de la planète n’a pas été
inutile. Pendant les quelques jours qu’ils
se sont trouvés en face d’elle, tout le mer-
cure des thermomètres terrestres s’est sou-
levé dans un élan de sympathie. C’est à
cette manifestation toute pacifique que
nous devons la température clémente de
ces jours derniers.
trie. »
The Sport habille bien
17, BOULEVARD MONTMARTRE, 17
Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
Le rire: journal humoristique
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
G 3555 Folio RES
Objektbeschreibung
Objektbeschreibung
Bildunterschrift:
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Entstehungsdatum
um 1907
Entstehungsdatum (normiert)
1902 - 1912
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)
Literaturangabe
Rechte am Objekt
Aufnahmen/Reproduktionen
Künstler/Urheber (GND)
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
In Copyright (InC) / Urheberrechtsschutz
Creditline
Le rire, N.S. 1907, No. 254 (14 Décembre 1907), S. Bea
Beziehungen
Erschließung
Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg