Le rire: journal humoristique: Le rire: journal humoristique (N.S. 1912 (Nr. 466-569))

devilles du répeitoire : L'Orphelin des
halles, les Deux gosses, etc.. qui rempor-
tent un très grand succès de franche gaité.

*

Comœdia rapporte un mot charmant de
Tristan Bernard dans son numéro du4 avril :
notre dramaturge fameux se promenant près
de Versailles aurait rencontré un élève de
Saint-Cyr, à qui il aurait dit avec son expres-
sion indéfinissable :

« Cest vous le nègre? Eh bien, continuez! »

Comme ce mot est précisément le
100.000ema qu'on lui attribue, le Maître a
réuni les siens, à cette occasion, en une
petite sauterie intime.

1911 1" mai. — De même que les esclaves s'a-

, - , , • j D ■ • „t musaient autrefois, lors des saturnales, à

Le guignol théâtral la joie des Parisiens... ^ travailler leurs patrons, les artistes

lyriques font, aujourd'hui, chanter leurs di-

t. -pi DTDTJ att TUi;ATPR Gymnase. - M. Maurice Rostand entre- recteurs. — Ils"demandent que désormais

JUli UlJtliii AU lXlJliiVi.X\ni prend de mettre à la scène les Mémoires le public les écoute a genoux ou debout au

(Dessins de Gus. Bofa.) d'un âne de M™ de Ségur. Ce travail dont moins et que les cuivres de l'orchestre

_ on appréciera le but humanitaire (faire con- soient désormais en or. Ces réclamations

naître un petit livre découvert par M. Mau- sont trop légitimes pour ne pas être sou-
Ce que va être 1912 théâtral. rice Rostand dans un coin de bibliothèque tenues par le public et acceptées par les
{Pour répondre au désir de nombreux provinciale) est conduit de main de maître: directeurs.
lecteurs, Le Rire consent à garantir ses pré- 5 actes en vers. Un dialogue entre 1 ane juillet. — La chaleur devient accablante
dictions, pendant une durée dequinze jours, Cadichon et le Poète est tout particulière- _]es directeurs de théâtre annoncent ans-
contre tout vice de construction et s'engage ment réussi. sitôt au public des températures alléchantes
à les remplacer en cas de malfaçons.) „•*.•„ de 2», 3° ou 4° au plus, à l'intérieur de leur

en^lf 1 ^^uSoh^r No^ês Théâtre Antoinç. - M. Trarieux deses- -J** ^SÎeV^U^T
en un, ia destruction des iNouveauies él,ant de pouvoir écouler avant de mourir & '
pour laisser un peu de place aux chantiers £ rœuvre de Balzac en pièces de quatre * * *

de la rue Edouard VII, nous aurons en 191^ „,..„ ja»|j« i hlnnuer Dlusieurs lots en- , j ■ i, j

la désaffectation et la démolition de l'Opéra ^tesse décide a ^^T^n TrZ Une recrudescence dans le nombre des
pour donner de la place aux Nouveaux f™*]?:"',ffiSJfs"S d'IaSe Gi-IS duels quotidiens, causée par la chaleur,
agrandissements des Chantiers de l'Opéra, ^ ^/VïoK marque la fin de juillet. Auteurs acteurs

qui, depuis quelques années, se trouvaient d,np PereG-or10t de ta reau ae cnagi m ^ ad rateurs éprouvent le besoin de
littéralement étouffés. Pleurs cas de syncopes dont onze laver leur honneur une fois par jour pen-

^ Plusieuis cas oe syncopes uum, uu/.c ^ canicule. Il en resuite un encom-

* ' * mortels. ^ brement épouvantable dans tous les lavoirs

Comédie-Française.— A la fin de février, * * d'honneur attitrés : Grande Roue, Parc

les archives du Théâtre-Français sont en- _ fâ _ Qi,âce aux progrès réalisés des Princes, etc.. Un jury d'honneur siège

values et pillées en plein jour par des , ,, td la machinerie, MM. de Mar- en permanence dans chacun d'eux et de-
cambrioleurs. Le répertoire est dérobe "an etXimmorv Wontanes adjuvante, réus- cide, en raison de 1 affluence,que désormais :
sans espoir de retour. Il avait une valeur *?cnt ;, fairetour du monde en 14 jours. 1" Chaque duel durera, au maximum,deux
considérable paraît-il. M. Emile M b. se ^Vonnée la rapidité de la marche le minutes;

tue de découragement (nous avons bien du d un r pour suppléer à 2° L'honneur sera satisfait avec une mise

ï?s^1 d'annor|cer ce regrettable incident à ™tt- déperdition d'intérêt, on donne au en garde correcte, une feinte et deux ap-
M. M... S... niais la vérité est la vérité). 3C 0utre une chute grave d'aéroplane pels. • .

. * „ et l'i novade d'un sous-marin, 27 ballets Un accident grave se produit néanmoins

d Odéok. - M. Aline," dans le but evi- don't un 'hindou de toute beauté. ^^d^^'^et^
nent d étonner les foules, engage Chocolat * ]a main avec sa propre épée. L'arme ayant

pour jouer le More de Venise et lait jouer *' ' . été flambee ia blessure ne met heureuse-

a pièce en anglais de Shakespeare. Mal- Déjazet. — Nous donne au mois de jan- ment ga digestion en danger,
heureusement le public de la générale, vier une pièce militaire de M. Mouezy Eon, Enfin le 31 juillet l'année théâtrale prend
décidé à comprendre à tout prix, donne des intitulée Tire-au-flanc. Assez petit succès fin a ja'satisfacti0n générale. Les acteurs
signes véhéments d'intelligence et ne s'a- de presse. La pièce est-elle viable? L avenir ivres de liberté se précipitent en tournée
Perçoit pas de l'innovation. M Antoine en nous \e dira! dans les diverses villes d'eaux où les rejoi-

est pour sa courte honte ! * % „.nent bientôt leurs spectateurs habituels.

Ambigu - Après avoir cherché pendant • Quant à ceux que leur travail retient à
Porte-Saint-Mar-hn. - A l'occasion du les premiers mois de l'année un succès nou- Paris, ils ne sont heureusement pas prives
W juillet, et en raison de divers démêlés laudans des pièces dramatiques et tra- de théâtre pour cela, grâce aux tournées
avec une puissance voisine, la Porte-Saint- gg£ tirées des nouvelles gares de Cour- étrangères qui viennent occuper les scènes
-Martin nous donne une pièce patriotique féline,'MM. Hertz et Coquehn s'avisent un désertées par nos artistes,
qui remporte un vif succès. Le sujet : un jour d'e remonter quelques-uns des gros vau- Le médecin de service.

général, après avoir capté deux héritages,
tue sa belle-mère, la cache sous son oreil-
ler et viole par-dessus le tout la fille de la
concierge. La salle, en proie a un délire
patriotique et cocardier, fait une ovation à
l'auteur.

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* *

Variétés. — En février passe le nouveau
spectacle, une pièce charmante, intitulée :
Trois aetes aux Variétés. M. Samuel a
apporté tous ses soins à la composition
d'une troupe homogène de fameux acteurs:
Max Dearly, Lavallière, Magnier, Guy,
Brasseur, etc..

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* *

Femina. — De G. Feydau, au début de
juin, deux actes, charmants aussi. Titre:
Voilà les Anglais! comédie d'intimité

conjugale, dont Cassive et Marcel Simon 1912
interprètent les rôles principaux. ... Ët la tranquillité des dessinateurs de silhouettes.

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