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https://doi.org/10.11588/diglit.21525#0083
que, revenus de leur stu- patria— ces demoiselles danseuses ont songé\
peur, quelques gendarmes en manière de protestation, à rôtir le balai. Mais,
à cheval se décidèrent à comme ce n'eût pas été bien nouveau pour
les poursuivre. elles, elles ont préféré se mettre en grève.
Mais c'était trop tard. A cette levée de tutus, que n'avait pas prévue
Le cadavre du jeune l'honorable Custine, MM. Messagean et Brousser
homme avait été enfoui en sont demeurés com-
dans un coin du cime- me deux ronds de flan,
tière, et les coupables II y avait de quoi :
avaient disparu. au moment de lever
Cependant, on est sur de rideau, voilà qu'on
leurs traces. s'aperçoit que ces de-
D'après les derniers moiselles, au lieu de
renseignements, le chef lever la jambe, comme
de la bande serait un cela était spécifié dans
nommé D..bl.r, lequel, leur engagement,
bien connu du Petit Par- avaient tout simple-
n TRAX/PRQ quet, n'en serait point» à ce que l'on prétend, à ment levé le pied.
" înz-YVCriO son coup d'essai. Horrible situation!
L'ACTUALITÉ 11 naDiterait> dans tes environs de Billancourt, Heureusement que, comme il arrive toujours
une villa d'apparence tranquille et honnête, et, en cas de grève, la troupe était là, prête à aller
- à le voir, rien ne pourrait faire soupçonner qu'il danser à l'Opéra. Par une spirituelle décision de
a tant de morts d'hommes sur la conscience. M. Millerand, comme il fallait des danseurs, ce
Un jeune homme est tuè en plein Pans. Espérons qu'il n'en sera point de cette affaire fut des calculateurs que l'on y mit et, le soir
— La Police est impuissante. — comme da celle de la rue Ordener, et que le même, l'Opéra affichait La Roussalka dansée
Fuite des coupables. — On nommé D..bl.r, s'il s'agit réellement de lui, sera par une délégation de l'Ecole polytechnique,
est sur leurs traces. bientôt mis dans l'impossibilité de recommencer. Devant cette attitude, ces dames danseuses
Décidément, la série rouge continue. L'autre - ontét? obligées de mettre les pouces, les pouces
matin, vers sept heures, en plein Paris, peut-on des Pieds' blen entendu.
dire un jeune homme de vingt-cinq ans a été JEUX £ MAINg JEUX DE VILAINS -
tue dans des circonstances tellement impression-
nantes que réellement on croit rêver. Mais T, „.__,,,,. . .
narrons les événements par le menu. un regrettaDie incident. DERNIÈRE HEURE
Au coin du boulevard Arago et de la rue de la L'autre jour, dans une des maisons les plus
Santé s'élève un immeuble qui sert de maison respectables du quai Gdnti, une violente alter- UN NOUVEAU CONFLIT
de retraite à des hommes de tout âge, et de cation s'est produite entre deux personnalités
toutes conditions. des plus parisiennes, MM. de Mun et H. de RAWCO-ITALIEN
Parmi les pensionnaires de la maison se
trouvait depuis quelque temps un jeune homme *ff% ^® L'autre soir, vers onze heures quarante-sept,
de vingt-cinq ans, le nommé R..., qui s'était «SC-tt^ JS^-^^y au coin de la rue Vivienne et du boulevard de
retiré dans ce logis après quelques tristes évé- <^yC^r^sS^^(i/^<^ Port-Boyal, l'honorable M. M... fut arrêté par
nements sur quoi il vaut mieux ne point insister. ^^^^vÇI/W^M^B / Icf^ c'n'^ ou s'x individus qui, après avoir tiré sept
Assez matinal, l'autre jour, le jeune R... U t^nT^^T^C^^^r^ ou coups de revolver, lui intimèrent l'ordre
s'était levé vers les six heures, six heures et de- J) fj [Xy j i" de s'arrêter et de leur remettre son portefeuille,
mie, et, après avoir fumé une cigarette, bu un K/ J$J ' iv/ ses bij°ux et en général tous les objets de
verre de rhum et assisté à la messe, il était _r\Y quelque valeur qu'il pouvait posséder sur lui.
monté en voilure avec quelques amis. Effrayé, M. M... obéit incontinent.
Après avoir suivi la rue de la Santé et Régnier. Après s'être dit des choses fort desa- Mais, au moment où les individus procédaient
tourné le boulevard Arago, le jeune homme gréables, les témoins de cette regrettable scène a cette opération, survinrent des agents qui leur
était descendu de voilure, quand tout à coup, ont craint un instant que ces deux honorables mirent la main au collet.
trois ou quatre hommes se précipitèrent vers lui, personnes n'en vinssent aux mains. Grâce a M. j]s protestèrent hautement, et, conduits devant
et, l'avant fait choir sur une machine de leur Poincaré, la chose n'a pas eu de suites. 11^ pa- [e commissaire de police, ils expliquèrent qu'ils
invention, lui tranchèrent net la tête. raîtrait qu'il s'agissait tout simplement d'une étaient Italiens, qu'ils soupçonnaient M. M... de
La chose fut faite si rapidement que les per- divergence d'opinions au sujet d'un gentleman fa;re ja contrebande de guerre et de dissimuler
sonnes qui se trouvaient là n'eurent même pas récemment décédé, répondant au nom de Mel- sous ses vêtements quelque biplan destiné à la
le temps de s'interposer. chior de Vogué (Gard). Turquie et que c'était pour cela qu'ils l'avaient
Ce n'est que lorsque, ayant mis le cadavre du , arrêté,
jeune homme dans un vulgaire panier, et Dans les Ecoles Le commissaire .leur lit immédiatement des
l'ayant chargé dans un fourgon, les coupables, jj Guist'hau ministre de l'Instruction pu- excuses, et les relâcha après avoir simplement
des messieurs fort bien mis, parait-il, se diri- D]jque vient de fermer pour six mois la Fa- Pr's ^eur nom : ils seront appelés prochaine-
gèrenl à bride abattue dans la direction d'Ivry, culléd'e Médecine aux étudiants de 2e et 3= année. ment devant le tribunal de La Haye.
La raison de cette mesure est des plus étran- r. Bringer et G. de Lautrec.
ges.
11 parait que, pour se rendre à la Faculté, ces
jeunes gens consentaient à passer par le Cours
la Reine, le Cours de Vincennes, voire môme le
Cours Belzunce, mais s'obstinaient à ne point
passer par le Cours Nicolas.
Simple question de voirie, comme on le voit.
Encore la Régie.
L'administration, depuis quelques temps, cède
les boîtes d'allumé: tes tisons pour quinze cen-
times les deux. Cette mesure a été prise, évi-
demment, à la*suite du succès qu'avait obtenu
la réduction du nombre de tisons de quarante à
irento
C'est la faute à Lépine!...
L'arrêté préfectoral de M. Lépine, qui fait
défense de jeter sur les trottoirs papiers, peaux
de saucissons ou d'oranges etauties prospectus,
vient d'avoir des conséquences vraiment inatten-
dues.
Se trouvant désormais lésé dans son travail suites de la grève
la grève du beurre cher quotidien, le corps de Balai municipal s'esrfor- _ A„ez . it de se iamenter. t>es révo.
- ... Le rêve, vovez-vous, marne Michu, ça teme»1 emu- Malf cfl celui de 1 Opéra quéej Vas toujours ia ressource de vendre à
serait de remplacer "le beurre par de la graisse q<" s est montre je plus intransigeant. Dusausoy, 4, boulevard des Italiens, les 200.000
de bourgeois. Un moment, reunies au cale Ludo — ludo pro francs de bijoux qu'on t'a donnés.
LIQUEUR""liBflfliSM$ 1 EflSlI Exquise Diqestjye
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peur, quelques gendarmes en manière de protestation, à rôtir le balai. Mais,
à cheval se décidèrent à comme ce n'eût pas été bien nouveau pour
les poursuivre. elles, elles ont préféré se mettre en grève.
Mais c'était trop tard. A cette levée de tutus, que n'avait pas prévue
Le cadavre du jeune l'honorable Custine, MM. Messagean et Brousser
homme avait été enfoui en sont demeurés com-
dans un coin du cime- me deux ronds de flan,
tière, et les coupables II y avait de quoi :
avaient disparu. au moment de lever
Cependant, on est sur de rideau, voilà qu'on
leurs traces. s'aperçoit que ces de-
D'après les derniers moiselles, au lieu de
renseignements, le chef lever la jambe, comme
de la bande serait un cela était spécifié dans
nommé D..bl.r, lequel, leur engagement,
bien connu du Petit Par- avaient tout simple-
n TRAX/PRQ quet, n'en serait point» à ce que l'on prétend, à ment levé le pied.
" înz-YVCriO son coup d'essai. Horrible situation!
L'ACTUALITÉ 11 naDiterait> dans tes environs de Billancourt, Heureusement que, comme il arrive toujours
une villa d'apparence tranquille et honnête, et, en cas de grève, la troupe était là, prête à aller
- à le voir, rien ne pourrait faire soupçonner qu'il danser à l'Opéra. Par une spirituelle décision de
a tant de morts d'hommes sur la conscience. M. Millerand, comme il fallait des danseurs, ce
Un jeune homme est tuè en plein Pans. Espérons qu'il n'en sera point de cette affaire fut des calculateurs que l'on y mit et, le soir
— La Police est impuissante. — comme da celle de la rue Ordener, et que le même, l'Opéra affichait La Roussalka dansée
Fuite des coupables. — On nommé D..bl.r, s'il s'agit réellement de lui, sera par une délégation de l'Ecole polytechnique,
est sur leurs traces. bientôt mis dans l'impossibilité de recommencer. Devant cette attitude, ces dames danseuses
Décidément, la série rouge continue. L'autre - ontét? obligées de mettre les pouces, les pouces
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narrons les événements par le menu. un regrettaDie incident. DERNIÈRE HEURE
Au coin du boulevard Arago et de la rue de la L'autre jour, dans une des maisons les plus
Santé s'élève un immeuble qui sert de maison respectables du quai Gdnti, une violente alter- UN NOUVEAU CONFLIT
de retraite à des hommes de tout âge, et de cation s'est produite entre deux personnalités
toutes conditions. des plus parisiennes, MM. de Mun et H. de RAWCO-ITALIEN
Parmi les pensionnaires de la maison se
trouvait depuis quelque temps un jeune homme *ff% ^® L'autre soir, vers onze heures quarante-sept,
de vingt-cinq ans, le nommé R..., qui s'était «SC-tt^ JS^-^^y au coin de la rue Vivienne et du boulevard de
retiré dans ce logis après quelques tristes évé- <^yC^r^sS^^(i/^<^ Port-Boyal, l'honorable M. M... fut arrêté par
nements sur quoi il vaut mieux ne point insister. ^^^^vÇI/W^M^B / Icf^ c'n'^ ou s'x individus qui, après avoir tiré sept
Assez matinal, l'autre jour, le jeune R... U t^nT^^T^C^^^r^ ou coups de revolver, lui intimèrent l'ordre
s'était levé vers les six heures, six heures et de- J) fj [Xy j i" de s'arrêter et de leur remettre son portefeuille,
mie, et, après avoir fumé une cigarette, bu un K/ J$J ' iv/ ses bij°ux et en général tous les objets de
verre de rhum et assisté à la messe, il était _r\Y quelque valeur qu'il pouvait posséder sur lui.
monté en voilure avec quelques amis. Effrayé, M. M... obéit incontinent.
Après avoir suivi la rue de la Santé et Régnier. Après s'être dit des choses fort desa- Mais, au moment où les individus procédaient
tourné le boulevard Arago, le jeune homme gréables, les témoins de cette regrettable scène a cette opération, survinrent des agents qui leur
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trois ou quatre hommes se précipitèrent vers lui, personnes n'en vinssent aux mains. Grâce a M. j]s protestèrent hautement, et, conduits devant
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La chose fut faite si rapidement que les per- divergence d'opinions au sujet d'un gentleman fa;re ja contrebande de guerre et de dissimuler
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L'administration, depuis quelques temps, cède
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la réduction du nombre de tisons de quarante à
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L'arrêté préfectoral de M. Lépine, qui fait
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À travers l'actualité
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Serientitel
Le rire: journal humoristique
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
G 3555 Folio RES
Objektbeschreibung
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Entstehungsdatum
um 1912
Entstehungsdatum (normiert)
1907 - 1917
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)
Literaturangabe
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Künstler/Urheber (GND)
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
In Copyright (InC) / Urheberrechtsschutz
Creditline
Le rire, N.S. 1912, No. 470 (3 Février 1912), S. ade
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Universitätsbibliothek Heidelberg