le BONHEUR SOUS LA MAIN „ ,
leur Faubourg. On
— Ah ! ma bonne amie, ces jumelles sont merveilleuses... Positivement sait que la mode nou-
j'ai celui de Spinelly sous la main ! yefl^ veut que la
bonne noblesse pa-
LE RIRE AU THÉx4.TRE risienne et la haute bourgeoisie s'habillent
. ' à la façon de Ménilmuche, dansent les
(Dessins de Gus boja.) chaloupées apaches, et parlent la langue de
- Bubu de la Popinque.
Variétés et divertissements. °V0r t0UVde Suite ie pal^ ,heu.reux
que M. Gavault, au grand soand-ue éven-
Entrainé par l'exemple de l'Alhambra et tuel de M. Georges Ohnet, a pu tirer de ses
de l'Olympia, M. Samuel nous donne à son marquis, de ses vicomtes et comtesses et
tour un spectacle coupé humoristique, de leurs proches. A peine était-il besoin
sketches et danses, fourni par la Mon Paul d'introduire dans ces milieux aristocra-
Gavault. tiques les deux ou trois grues nécessaires
* " à l'atmosphère habituelle des vaudevilles.
Et on imagine aussi, sans qu'il soit besoin
Comme d'habitude le nom de M. Gavault de les décrire, les déshabillés heureux et
sur l'affiche a rempli d'aise les fantaisistes
du compte rendu théâtral qui ont saisi l'oc-
casion au vol de nous rappeler que :
Bien que n'allant pas piano, M. Gavault
va sano.
Et aussi que : la pièce nouvelle n'est
point du Gavault de famille.
Et aussi quelques autres!
La manière du c'est contraire à toute logique, il nous
jeune et célèbre vau- paraît injuste de frustrer ainsi les speota-
devilliste est très teurs des plus agréables effets dramatiques
souple et se prête à de la pièce.
merveille aux exi- A défaut des acteurs eux-mêmes, le
gences des divers cinéma a fait aujourd'hui assez de progrès
théâtres où. il est pour qu'on puisse remédier à cette lacune
joué. et mettre ainsi le Bonheur sous les yeux
Nous ayons déjà en attendant qu'on puisse le mettre sous
eu de lui des dra- la main des spectateurs,
mes gais, des vaude-
villes tristes et même *
de gais, et des co- * *
médies de famille
pourles jeunes filles. KVŒuvre deux pièces rajeunissantes au
Cette fois, étant possible: La charité, s. v. p. ! et Anne...
donné le caractère ma sœur_
très parisien des Va- La prem;ère nous rajeunit de trois ans
rietes, M. Gavault seuiement jusqu*au Fotier de Mirbeau.
ne devait pas crain- > j ■ i j
dre de relier les pe-
tits divertissements
en question par un
dialogue aimable-
ment gaulois et hon-
nêtement grivois. Il
n'y a pas manqué.
Pour pouvoir le
faire plus facile-
ment, il a situé son
action dans les meil-
leurs salons du meil-
g. javalle. —■ Un cas inguérissable. Kamo-
lissement cérébral compliqué de rachitisme.
La seconde nous ramène beaucoup plus
loin, jusqu'à nos années de rhétorique où
nous traduisions l'Enéide, à l'aide de tra-
ductions interlinéaires et Pétrone dans la
traduction libre.
la mome tison. — Un autre cas grave. Hys- Et tout en nous rajeunissant, ça ne nous
térie à forme utérine. rajeunit pas!
*
les couchages multiples qui peuvent résulter
de ce mélange habile, accompagnés d'en- . , „ . j - r> i i j
tôlages, vagabondage spécial et proxéné- . Comédie-Royale le dernier spécimen
tisnie vivant de 1 époque romantique, le Zubiri
Tout ce joli monde a été conduit au Dépôt. Zolfr%?% J"S2 ,f " Hberté T M- de
J Porto Riche. Spectacle curieux et unique
au monde !
* * * Sur la même affiche le Champion de
Boxe (dans sa catégorie) d'Y. Mirande est
Nous nous sommes plu à reconnaître un phénomène d'un autre genre. M. Mi-
que les Variétés nous avaient fait belle rande, qui est habitué à travailler dans le
part de joyeux spectacle et ont tenu ce noir, se devait de nous présenter un cham-
qu'annonca'it le prospectus. Cela nous per- P'on de boxe nègre; encore qu'il ne soit
met une critique légère : Pourquoi l'auteur Vas très Don teint> la salle lui a fait une
saint-renan. - Un des cas les plus curieux Miri[ sortir la môme, Tison (une de ces ?r atl°^ ParC6 qU>l1 6St aU m°hlS du b°n
traités à la maison Samuel. Ataxie locomotrice dames) chaque fois qu'elle va accorder ses Mirande.
et satyromanie. faveurs à un nouveau monsieur? Outre que Le Médecin de service.
COINTREA
leur Faubourg. On
— Ah ! ma bonne amie, ces jumelles sont merveilleuses... Positivement sait que la mode nou-
j'ai celui de Spinelly sous la main ! yefl^ veut que la
bonne noblesse pa-
LE RIRE AU THÉx4.TRE risienne et la haute bourgeoisie s'habillent
. ' à la façon de Ménilmuche, dansent les
(Dessins de Gus boja.) chaloupées apaches, et parlent la langue de
- Bubu de la Popinque.
Variétés et divertissements. °V0r t0UVde Suite ie pal^ ,heu.reux
que M. Gavault, au grand soand-ue éven-
Entrainé par l'exemple de l'Alhambra et tuel de M. Georges Ohnet, a pu tirer de ses
de l'Olympia, M. Samuel nous donne à son marquis, de ses vicomtes et comtesses et
tour un spectacle coupé humoristique, de leurs proches. A peine était-il besoin
sketches et danses, fourni par la Mon Paul d'introduire dans ces milieux aristocra-
Gavault. tiques les deux ou trois grues nécessaires
* " à l'atmosphère habituelle des vaudevilles.
Et on imagine aussi, sans qu'il soit besoin
Comme d'habitude le nom de M. Gavault de les décrire, les déshabillés heureux et
sur l'affiche a rempli d'aise les fantaisistes
du compte rendu théâtral qui ont saisi l'oc-
casion au vol de nous rappeler que :
Bien que n'allant pas piano, M. Gavault
va sano.
Et aussi que : la pièce nouvelle n'est
point du Gavault de famille.
Et aussi quelques autres!
La manière du c'est contraire à toute logique, il nous
jeune et célèbre vau- paraît injuste de frustrer ainsi les speota-
devilliste est très teurs des plus agréables effets dramatiques
souple et se prête à de la pièce.
merveille aux exi- A défaut des acteurs eux-mêmes, le
gences des divers cinéma a fait aujourd'hui assez de progrès
théâtres où. il est pour qu'on puisse remédier à cette lacune
joué. et mettre ainsi le Bonheur sous les yeux
Nous ayons déjà en attendant qu'on puisse le mettre sous
eu de lui des dra- la main des spectateurs,
mes gais, des vaude-
villes tristes et même *
de gais, et des co- * *
médies de famille
pourles jeunes filles. KVŒuvre deux pièces rajeunissantes au
Cette fois, étant possible: La charité, s. v. p. ! et Anne...
donné le caractère ma sœur_
très parisien des Va- La prem;ère nous rajeunit de trois ans
rietes, M. Gavault seuiement jusqu*au Fotier de Mirbeau.
ne devait pas crain- > j ■ i j
dre de relier les pe-
tits divertissements
en question par un
dialogue aimable-
ment gaulois et hon-
nêtement grivois. Il
n'y a pas manqué.
Pour pouvoir le
faire plus facile-
ment, il a situé son
action dans les meil-
leurs salons du meil-
g. javalle. —■ Un cas inguérissable. Kamo-
lissement cérébral compliqué de rachitisme.
La seconde nous ramène beaucoup plus
loin, jusqu'à nos années de rhétorique où
nous traduisions l'Enéide, à l'aide de tra-
ductions interlinéaires et Pétrone dans la
traduction libre.
la mome tison. — Un autre cas grave. Hys- Et tout en nous rajeunissant, ça ne nous
térie à forme utérine. rajeunit pas!
*
les couchages multiples qui peuvent résulter
de ce mélange habile, accompagnés d'en- . , „ . j - r> i i j
tôlages, vagabondage spécial et proxéné- . Comédie-Royale le dernier spécimen
tisnie vivant de 1 époque romantique, le Zubiri
Tout ce joli monde a été conduit au Dépôt. Zolfr%?% J"S2 ,f " Hberté T M- de
J Porto Riche. Spectacle curieux et unique
au monde !
* * * Sur la même affiche le Champion de
Boxe (dans sa catégorie) d'Y. Mirande est
Nous nous sommes plu à reconnaître un phénomène d'un autre genre. M. Mi-
que les Variétés nous avaient fait belle rande, qui est habitué à travailler dans le
part de joyeux spectacle et ont tenu ce noir, se devait de nous présenter un cham-
qu'annonca'it le prospectus. Cela nous per- P'on de boxe nègre; encore qu'il ne soit
met une critique légère : Pourquoi l'auteur Vas très Don teint> la salle lui a fait une
saint-renan. - Un des cas les plus curieux Miri[ sortir la môme, Tison (une de ces ?r atl°^ ParC6 qU>l1 6St aU m°hlS du b°n
traités à la maison Samuel. Ataxie locomotrice dames) chaque fois qu'elle va accorder ses Mirande.
et satyromanie. faveurs à un nouveau monsieur? Outre que Le Médecin de service.
COINTREA
Werk/Gegenstand/Objekt
Titel
Titel/Objekt
Le rire au théâtre
Weitere Titel/Paralleltitel
Serientitel
Le rire: journal humoristique
Sachbegriff/Objekttyp
Inschrift/Wasserzeichen
Aufbewahrung/Standort
Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
G 3555 Folio RES
Objektbeschreibung
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Entstehungsdatum
um 1912
Entstehungsdatum (normiert)
1907 - 1917
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)
Literaturangabe
Rechte am Objekt
Aufnahmen/Reproduktionen
Künstler/Urheber (GND)
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
In Copyright (InC) / Urheberrechtsschutz
Creditline
Le rire, N.S. 1912, No. 471 (10 Février 1912), S. ads
Beziehungen
Erschließung
Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg