auront trop de lard. Le pugilat continuera à être
autorisé pendant les séances, mais la lutte corps
à corps, avec massage, sera spécialement re-
commandée.
Tous les vendredis la Chambre se réunira, an
lever du jour, et siégera jusqu'à minuit, en
observant le jeûne le plus rigoureux.
M. Jaurès montera à la tribune dès le début
de la séance et prononcera un discours de
dix heures.
Telles sont les principales dispositions propo-
sées par la Commission. Il est infiniment pro-
bable qu'elles seront adoptées. Nous verrons
quel résultat donnera l'amaigrissement, des dé-
AT R A \/ F" R putés.
1 n rt v l_ I \ o I)ans 1QUS Jes cag) ,ji01,es et déjà, c'est un diminuer les loyers, à partir du lor janvier pro-
1 ' A PTII A I ITÏ- échec évident pour les partisans du scrutin d'ar- Chain, de 0,001 pour cent.
*- ^ ^ r\ i i u rondissement. On attend les meilleurs résultats de celte dé-
- marche. Mais les propriétaires consentiront-ils?
La vente des revolvers. Archéologie.
Les journaux ont parfaitement raison. La solu- Avec le printemps ont repris les fouilles si ^a greve des sardines,
tion du problème de la sécurité publique serait intéressantes que la Société archéologique d'Au- Hier, en vue de Douarnenez, et aussi de re-
dans une réglementation rigoureuse de la vent"! vergne fait opérer tous les ans au lieu dit Champ- médier à la pénible situation actuelle, a eu lieu
des armes à feu. Marérhal, sur remplacement de l'antique Alesia. un important meeting des sardines grévistes.
; Nous ne détesterions même pas de trouver D'importantes découvertes ont été faites, qui La réunion a été des plus animées. On comp-
dans cette réglementation quelque arbitraire, ne laissent aucun doute sur l'existence, en cet tait plusieurs millions de sardines, réparties en
favorisant nettement les honnêtes gens au détri- endroit, de deux villes successives, celtique et une vingtaine de bancs. D'éloquents discours ont
ment des autres, si injuste que cela paraisse à gallo-romaine. été prononcés.
première vue. On a trouvé sous une voûte qui avoisine les los sardines, dans leur ensemble, protestent
Pourquoi ne pas réserver, par exemple, le substructures du temple de Vénus, tout un lot, surtout contre la coutume barbare des boiles en
port des armes de précision, modernes, perfec- très bien conservé, d'urnes en porcelaine blanche, fer-blanc, où, paraît-il, elles étouffent, liltérale-
tionnées, aux citoyens pouvant justifier d'un du travail le plus délicat. Ces urnes sont arron- ment. Elles demandent à être livrées à la con-
casier judiciaire vierge? dies, à bords évasés : elles ont quinze à vingt cen- sommation sinon dans des cages, du moins dans
A ceux ayant eu la moindre condamnation on timètres de hauteur environ, et autant do lar- (jos bourriches d'osier, comme les huîtres,
ne permettrait l'usage que des modèles anciens, geur. Elles protestent également contre l'amputation
démodés, et dont les marchands ne savent com- barbare de la tête, qu'on leur fait subir, aussitôt
ment se débarrasser. qu'on les livre aux préparateurs, les traitant
Le nombre des condamnations correspondrait \ \ ainsi comme de vulgaires morues,
avec l'âge des armes à feu ou autres. Mais leur grief le plus sérieux consiste dans
Ce serait là, tout d'abord, une indication pré- ci l'emploi de l'huile dont on use pour la prépara-
cieuse. ■/. yea j^^3n 'ion. Venues des contrées du nord, elles ne peu-
Les apaehes, en outre, se trouveraient, à ( A Al «JS/^*"!?» vent souffrir la cuisine à l'huile, et seraient
l'égard des honnêtes gens, en état d'infériorité ^\ W / \ prêtes, parait-il, à toutes les concessions si l'on
manifeste, le jour qu'ils n'auraient pour eux que A Z/j Ç'^é^^^r^ voulait leur faire celle de remplacer l'huile par
de vieux tromblons, des fusils à pierre, des \a(J Ml~!L^T~ Sfc^X. Yw" du beurre.
boomerangs, ou môme des haches en silex. --^^^^idl A^T^Ia" 0~<Pj^* Toutes ces motions ont été votées au milieu
Sans compter que dans cet attirail ils seraient |iïïï|fl 11 (( (p 1L_<3&V_?'^i /— d'un enthousiasme indescriptible,
profondément ridicules. En France on dit que le j\ -^^^^Ji"^ Une délégation de sardines a pris, le soir, le
ridicule tue. Ne serait-ce pas un moyen, élégant ~^S£ii^^^^^^IP^>, jPJS^ train à Cherbourg, pour venir présenter les
et humanitaire, de nous débarrasser prompte- U ^=::r=c^—:^^Kl!^^^/W vœux des grévistes au ministre du Cornu erce et
ment de cette détestable engeance? ^\\ <5EZ»fcs ^=5^8a-- ,]e l'Industrie.
A la Chambre.
R. IIeinger et G. de Lautrec.
Le projet de loi est tout prêt. Il n'est pas Détail curieux. Presque toutes avaient au FANTASIO organise un grand con-
douteux qu'il passe à une forte majorité. fond un détail d'ornementation, où l'on a pensé cours de chansons, ouvert à tous les
On doit féliciter la Commission d'avoir com- reconnaître un œil, avec, autour, une légende, poètes et chansonniers,
pris qu'il valait mieux, dans l'intérêt du pays, très effacée, mais où les savants ont cru lire : Lire dans le numéro de FANTASIO
réduire les députés que leur nombre. Quand ils « Jeté vois » ou quelque chose d'approchant. du quinze avril les renseignements sur
seront tous devenus maigres, on rétrécira les II n'est pas douteux, étant donné le voisinage les conditions et les récompenses de ce
sièges, et les six cents tiendront à l'aise. d'un temple, qu'on se trouve en présence de concours, destiné à symboliser gaiement
En prévision de l'adoption à peu près sûre du quelques objets manifestement consacrés au le nouvel élan national,
projet de loi, toutes les mesures sont déjà prises. culte.
Des salles de sudation sont installées dans les
sous-sols de la Chambre. Une Commission chi- Les habitations à bon marché,
rurgicale sera nommée. Au début de chaque Le Conseil municipal, dans sa dernière séance,
législature, on débardera le ventre de ceux qui s'est préoccupé de la crise des loyers.
Il a commencé par rejeter une proposition de
M. Cochon, tendant à attribuer les bassins de
l'aquarium du Trocadéro, après assèchement
préalable, au logement de familles nécessiteuses.
La Commission d'hygiène avait fourni un rap-
port nettement défavorable.
Diverses solutions ont été cependant étudiées.
On a parlé, entre autres, d'aménager la tour
Eiffel, en établissant des planches tous les trois
mètres. Cela donnerait une centaine de loge-,
ments. Celui du bas couvrirait une surface d un
hectare environ. Les autres iraient en diminuant
jusqu'au sommet. On installerait au rez-de-chaus-,
sée une famille ayant cent enfants. Au sommet,
-^W (5_ ' * <~yî<5(iY 'es célibataires pauvres ou les orphelins.
Le Conseil municipal a voté une prime de
quinze francs pour le premier père de famille
nécessiteux qui pourrait justifier de cent enfants
actuellement vivants. r-O^
- Monsieur a raison de. s'en tenir au Quinquina ,. Pour commencer et a titre d'indication, la _ „ noug M ce monsieur Cochon„. Lors.
Dubonnet : voyez la patronne, elle s'en allait de Commission a propose d envoyer a tous les pro-; qu>on n?a pas de qu'oi paver son te c>est bien
la pniirine. Il lui a suffi de se mettre au régime pnetaires de Pans, non compris, bien entendu, simple, on va vendre très cher tous ses bijoux
du Dubonnet et voyez le résultat. ceux qui font partie du Conseil, une invitation à à Dusausoy, 4, boulevard des Italiens.
LIQUEUR ■ jf^|[^
autorisé pendant les séances, mais la lutte corps
à corps, avec massage, sera spécialement re-
commandée.
Tous les vendredis la Chambre se réunira, an
lever du jour, et siégera jusqu'à minuit, en
observant le jeûne le plus rigoureux.
M. Jaurès montera à la tribune dès le début
de la séance et prononcera un discours de
dix heures.
Telles sont les principales dispositions propo-
sées par la Commission. Il est infiniment pro-
bable qu'elles seront adoptées. Nous verrons
quel résultat donnera l'amaigrissement, des dé-
AT R A \/ F" R putés.
1 n rt v l_ I \ o I)ans 1QUS Jes cag) ,ji01,es et déjà, c'est un diminuer les loyers, à partir du lor janvier pro-
1 ' A PTII A I ITÏ- échec évident pour les partisans du scrutin d'ar- Chain, de 0,001 pour cent.
*- ^ ^ r\ i i u rondissement. On attend les meilleurs résultats de celte dé-
- marche. Mais les propriétaires consentiront-ils?
La vente des revolvers. Archéologie.
Les journaux ont parfaitement raison. La solu- Avec le printemps ont repris les fouilles si ^a greve des sardines,
tion du problème de la sécurité publique serait intéressantes que la Société archéologique d'Au- Hier, en vue de Douarnenez, et aussi de re-
dans une réglementation rigoureuse de la vent"! vergne fait opérer tous les ans au lieu dit Champ- médier à la pénible situation actuelle, a eu lieu
des armes à feu. Marérhal, sur remplacement de l'antique Alesia. un important meeting des sardines grévistes.
; Nous ne détesterions même pas de trouver D'importantes découvertes ont été faites, qui La réunion a été des plus animées. On comp-
dans cette réglementation quelque arbitraire, ne laissent aucun doute sur l'existence, en cet tait plusieurs millions de sardines, réparties en
favorisant nettement les honnêtes gens au détri- endroit, de deux villes successives, celtique et une vingtaine de bancs. D'éloquents discours ont
ment des autres, si injuste que cela paraisse à gallo-romaine. été prononcés.
première vue. On a trouvé sous une voûte qui avoisine les los sardines, dans leur ensemble, protestent
Pourquoi ne pas réserver, par exemple, le substructures du temple de Vénus, tout un lot, surtout contre la coutume barbare des boiles en
port des armes de précision, modernes, perfec- très bien conservé, d'urnes en porcelaine blanche, fer-blanc, où, paraît-il, elles étouffent, liltérale-
tionnées, aux citoyens pouvant justifier d'un du travail le plus délicat. Ces urnes sont arron- ment. Elles demandent à être livrées à la con-
casier judiciaire vierge? dies, à bords évasés : elles ont quinze à vingt cen- sommation sinon dans des cages, du moins dans
A ceux ayant eu la moindre condamnation on timètres de hauteur environ, et autant do lar- (jos bourriches d'osier, comme les huîtres,
ne permettrait l'usage que des modèles anciens, geur. Elles protestent également contre l'amputation
démodés, et dont les marchands ne savent com- barbare de la tête, qu'on leur fait subir, aussitôt
ment se débarrasser. qu'on les livre aux préparateurs, les traitant
Le nombre des condamnations correspondrait \ \ ainsi comme de vulgaires morues,
avec l'âge des armes à feu ou autres. Mais leur grief le plus sérieux consiste dans
Ce serait là, tout d'abord, une indication pré- ci l'emploi de l'huile dont on use pour la prépara-
cieuse. ■/. yea j^^3n 'ion. Venues des contrées du nord, elles ne peu-
Les apaehes, en outre, se trouveraient, à ( A Al «JS/^*"!?» vent souffrir la cuisine à l'huile, et seraient
l'égard des honnêtes gens, en état d'infériorité ^\ W / \ prêtes, parait-il, à toutes les concessions si l'on
manifeste, le jour qu'ils n'auraient pour eux que A Z/j Ç'^é^^^r^ voulait leur faire celle de remplacer l'huile par
de vieux tromblons, des fusils à pierre, des \a(J Ml~!L^T~ Sfc^X. Yw" du beurre.
boomerangs, ou môme des haches en silex. --^^^^idl A^T^Ia" 0~<Pj^* Toutes ces motions ont été votées au milieu
Sans compter que dans cet attirail ils seraient |iïïï|fl 11 (( (p 1L_<3&V_?'^i /— d'un enthousiasme indescriptible,
profondément ridicules. En France on dit que le j\ -^^^^Ji"^ Une délégation de sardines a pris, le soir, le
ridicule tue. Ne serait-ce pas un moyen, élégant ~^S£ii^^^^^^IP^>, jPJS^ train à Cherbourg, pour venir présenter les
et humanitaire, de nous débarrasser prompte- U ^=::r=c^—:^^Kl!^^^/W vœux des grévistes au ministre du Cornu erce et
ment de cette détestable engeance? ^\\ <5EZ»fcs ^=5^8a-- ,]e l'Industrie.
A la Chambre.
R. IIeinger et G. de Lautrec.
Le projet de loi est tout prêt. Il n'est pas Détail curieux. Presque toutes avaient au FANTASIO organise un grand con-
douteux qu'il passe à une forte majorité. fond un détail d'ornementation, où l'on a pensé cours de chansons, ouvert à tous les
On doit féliciter la Commission d'avoir com- reconnaître un œil, avec, autour, une légende, poètes et chansonniers,
pris qu'il valait mieux, dans l'intérêt du pays, très effacée, mais où les savants ont cru lire : Lire dans le numéro de FANTASIO
réduire les députés que leur nombre. Quand ils « Jeté vois » ou quelque chose d'approchant. du quinze avril les renseignements sur
seront tous devenus maigres, on rétrécira les II n'est pas douteux, étant donné le voisinage les conditions et les récompenses de ce
sièges, et les six cents tiendront à l'aise. d'un temple, qu'on se trouve en présence de concours, destiné à symboliser gaiement
En prévision de l'adoption à peu près sûre du quelques objets manifestement consacrés au le nouvel élan national,
projet de loi, toutes les mesures sont déjà prises. culte.
Des salles de sudation sont installées dans les
sous-sols de la Chambre. Une Commission chi- Les habitations à bon marché,
rurgicale sera nommée. Au début de chaque Le Conseil municipal, dans sa dernière séance,
législature, on débardera le ventre de ceux qui s'est préoccupé de la crise des loyers.
Il a commencé par rejeter une proposition de
M. Cochon, tendant à attribuer les bassins de
l'aquarium du Trocadéro, après assèchement
préalable, au logement de familles nécessiteuses.
La Commission d'hygiène avait fourni un rap-
port nettement défavorable.
Diverses solutions ont été cependant étudiées.
On a parlé, entre autres, d'aménager la tour
Eiffel, en établissant des planches tous les trois
mètres. Cela donnerait une centaine de loge-,
ments. Celui du bas couvrirait une surface d un
hectare environ. Les autres iraient en diminuant
jusqu'au sommet. On installerait au rez-de-chaus-,
sée une famille ayant cent enfants. Au sommet,
-^W (5_ ' * <~yî<5(iY 'es célibataires pauvres ou les orphelins.
Le Conseil municipal a voté une prime de
quinze francs pour le premier père de famille
nécessiteux qui pourrait justifier de cent enfants
actuellement vivants. r-O^
- Monsieur a raison de. s'en tenir au Quinquina ,. Pour commencer et a titre d'indication, la _ „ noug M ce monsieur Cochon„. Lors.
Dubonnet : voyez la patronne, elle s'en allait de Commission a propose d envoyer a tous les pro-; qu>on n?a pas de qu'oi paver son te c>est bien
la pniirine. Il lui a suffi de se mettre au régime pnetaires de Pans, non compris, bien entendu, simple, on va vendre très cher tous ses bijoux
du Dubonnet et voyez le résultat. ceux qui font partie du Conseil, une invitation à à Dusausoy, 4, boulevard des Italiens.
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Sachbegriff/Objekttyp
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Aufbewahrungsort/Standort (GND)
Inv. Nr./Signatur
G 3555 Folio RES
Objektbeschreibung
Maß-/Formatangaben
Auflage/Druckzustand
Werktitel/Werkverzeichnis
Herstellung/Entstehung
Künstler/Urheber/Hersteller (GND)
Entstehungsdatum
um 1912
Entstehungsdatum (normiert)
1907 - 1917
Entstehungsort (GND)
Auftrag
Publikation
Fund/Ausgrabung
Provenienz
Restaurierung
Sammlung Eingang
Ausstellung
Bearbeitung/Umgestaltung
Thema/Bildinhalt
Thema/Bildinhalt (GND)
Literaturangabe
Rechte am Objekt
Aufnahmen/Reproduktionen
Künstler/Urheber (GND)
Reproduktionstyp
Digitales Bild
Rechtsstatus
In Copyright (InC) / Urheberrechtsschutz
Creditline
Le rire, N.S. 1912, No. 480 (13 Avril 1912), S. ajf
Beziehungen
Erschließung
Lizenz
CC0 1.0 Public Domain Dedication
Rechteinhaber
Universitätsbibliothek Heidelberg