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Walter, Joseph: Les miniatures du codex Guta-Sintram de Marbach-Schwartzenthann (1154)
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Octobre (76 v). (Fig. 20). De l’image d’octobre il n’est conservé que la pre-
mière moitié, tout le reste de ce mois et de l’année manquent. Il s’ouvre
par les vers suivants :
Octobrem noris dici ratione prioris
Scit libra phebus noctes equare diebus.
Les Calendes se composent de personnages : Une femme jouant avec un
dragon est précédée d’un homme âgé richement vêtu, portant une épée.
Le signe de la balance est complété par une femme qui la tient et qui montre
de l’autre main des pièces d’argent. Ici comme en mars (l’image du pêcheur)
le signe du zodiaque est amplifié. La suite de l’image de ce mois montrait
probablement les scènes de la vendange.
Seconde partie du Codex.
L’Homéliaire (f 77 r à 105 y) ne présente pas d’intérêt particulier pour
nous. Il est complet et comprend tous les dimanches de l’année liturgique
et les principales fêtes. Nous avons déjà fait remarquer plus haut que cet
homéliaire était précédé antérieurement d’un traité qui comprenait, selon
l’ancienne pagination, 53 feuillets.
Le commencement de l’homéliaire est assez riche. Sur une bande vert-
or-bleu-argent-pourpre-or-vert se lisent les mots Mater . Jhesu . Maria
Joseph. (Fig. 21). Le texte commence par ces mots : Quae fuit nécessitas ut
desponsata esset Maria Joseph... La seconde colonne1 s’ouvre par un P
monumental qui repose comme une colonne sur un animal, marqué comme
le lion du zodiaque d’une petite étoile sur l’épaule et la cuisse. Parmi les
nombreuses initiales on distingue trois catégories : historiées, à motifs végétaux,
toutes en couleurs variées et les initiales rouges d’un dessin plus ou moins
développé. Nous signalons selon l’ordre du manuscrit les exemples suivants:
/ 77 v. J accouplé avec L : dragon, rinceaux et oiseau.
/ 78 v. P accouplé avec S : Chien enlacé par un serpent formant le S. Le
motif du chien qui se mord, en courbant la tête, le cou (voy. aussi f 100 v) est
familier aux miniatures arméniennes 2. Sur la même page C avec un dragon
dont la queue est munie d’un dard. (Fig. 22).
f 80 v. P avec S, riches rinceaux à fond de mosaïque de couleur jaune,
violet pâle et bleu. (Fig. 23).
1 A partir d’ici tout le Codex est écrit sur deux colonnes avec en moyenne 31 lignes.
2 Voy. Dr Gg. Leidinger. Miniaturen aus Handschriften der Kgl. Hof- und Staatsbibliothek ;
München, Heft 1. Drei armenische Miniaturhandschriften (cod. arm. 6 und 8) erlautert von
Dr Em. Gratzl, Taf. IV, 3.
Octobre (76 v). (Fig. 20). De l’image d’octobre il n’est conservé que la pre-
mière moitié, tout le reste de ce mois et de l’année manquent. Il s’ouvre
par les vers suivants :
Octobrem noris dici ratione prioris
Scit libra phebus noctes equare diebus.
Les Calendes se composent de personnages : Une femme jouant avec un
dragon est précédée d’un homme âgé richement vêtu, portant une épée.
Le signe de la balance est complété par une femme qui la tient et qui montre
de l’autre main des pièces d’argent. Ici comme en mars (l’image du pêcheur)
le signe du zodiaque est amplifié. La suite de l’image de ce mois montrait
probablement les scènes de la vendange.
Seconde partie du Codex.
L’Homéliaire (f 77 r à 105 y) ne présente pas d’intérêt particulier pour
nous. Il est complet et comprend tous les dimanches de l’année liturgique
et les principales fêtes. Nous avons déjà fait remarquer plus haut que cet
homéliaire était précédé antérieurement d’un traité qui comprenait, selon
l’ancienne pagination, 53 feuillets.
Le commencement de l’homéliaire est assez riche. Sur une bande vert-
or-bleu-argent-pourpre-or-vert se lisent les mots Mater . Jhesu . Maria
Joseph. (Fig. 21). Le texte commence par ces mots : Quae fuit nécessitas ut
desponsata esset Maria Joseph... La seconde colonne1 s’ouvre par un P
monumental qui repose comme une colonne sur un animal, marqué comme
le lion du zodiaque d’une petite étoile sur l’épaule et la cuisse. Parmi les
nombreuses initiales on distingue trois catégories : historiées, à motifs végétaux,
toutes en couleurs variées et les initiales rouges d’un dessin plus ou moins
développé. Nous signalons selon l’ordre du manuscrit les exemples suivants:
/ 77 v. J accouplé avec L : dragon, rinceaux et oiseau.
/ 78 v. P accouplé avec S : Chien enlacé par un serpent formant le S. Le
motif du chien qui se mord, en courbant la tête, le cou (voy. aussi f 100 v) est
familier aux miniatures arméniennes 2. Sur la même page C avec un dragon
dont la queue est munie d’un dard. (Fig. 22).
f 80 v. P avec S, riches rinceaux à fond de mosaïque de couleur jaune,
violet pâle et bleu. (Fig. 23).
1 A partir d’ici tout le Codex est écrit sur deux colonnes avec en moyenne 31 lignes.
2 Voy. Dr Gg. Leidinger. Miniaturen aus Handschriften der Kgl. Hof- und Staatsbibliothek ;
München, Heft 1. Drei armenische Miniaturhandschriften (cod. arm. 6 und 8) erlautert von
Dr Em. Gratzl, Taf. IV, 3.