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L E T T E R £
D E L C O N T E
ALGAROTTI
LXI.
à Berlin ce i3 Je Fêvrier ijSo,
SIRE
Je viens de relire ie mémoîre sur les loixz
il m’ a semblé tel qu’ à la premiere îectu-
re ; c’est à dire plein d’ érudition et d’es-
pritj et qui plus est, de raison et d’huma-
nité. L’ éxemple des grands hommes qul
ent éehoué en traitant des loix dans de
gros volumes, et celui d’un législateur qui
va au but en fort peu de pages, prouve
bien la vérité de ce qu’on a dit : heureux
îes arts, s’il n’y avoit que les artistes qul
en jugeassent. Je félicite, Sire, FAcadé-
mie dont les mémoires seront enrichis par
iw morceau aussi précieux, Yoila, Sire,
les rem.arques que fait faire une pareille
lecture, quî ra.’ a cornbié de reconnoisaace
autant que d’ aduairation.
L E T T E R £
D E L C O N T E
ALGAROTTI
LXI.
à Berlin ce i3 Je Fêvrier ijSo,
SIRE
Je viens de relire ie mémoîre sur les loixz
il m’ a semblé tel qu’ à la premiere îectu-
re ; c’est à dire plein d’ érudition et d’es-
pritj et qui plus est, de raison et d’huma-
nité. L’ éxemple des grands hommes qul
ent éehoué en traitant des loix dans de
gros volumes, et celui d’un législateur qui
va au but en fort peu de pages, prouve
bien la vérité de ce qu’on a dit : heureux
îes arts, s’il n’y avoit que les artistes qul
en jugeassent. Je félicite, Sire, FAcadé-
mie dont les mémoires seront enrichis par
iw morceau aussi précieux, Yoila, Sire,
les rem.arques que fait faire une pareille
lecture, quî ra.’ a cornbié de reconnoisaace
autant que d’ aduairation.