L E T T E II E
D E L C O N T E
ALGAROTTÏ
CXXYI.
à Boulogne ce 11 de .Avril 1761.
MONSIEUR
Je reponds à deux lettres dont vous m’ave?
lionoré, monsieur, de la part de S. M. presqu5
en même tems . Je voudrois bien qu’ Horace,
militice quancjuam piger et malus, fit un peu
ma cour an plus grand d’ entre les héros . La
tâche de la campagne prochaine sei'a sans dou-
te pénible: inais il faut des vrais miracles pour
les véritables apothéoses : et le Roi continuera
à en faire . Je prens la liberté de joindre une
lettre au IIoi du p. Martini auteur de l’ histoi-
re de la musique que S. M. devroit avoir re~
çûe à l’ heure qu’ il est. Je le crois digne de
présenter son travail au Roi, parcequ il est
estimé de m, Quantz : et qu’ au milieu de la
corruption moderne il conserve dans ses com-
positions la dignité de l’ ancienne musique.
Je suis charmé, m. d’ avoir une pareille oc-
casion de vous dire, combien je me féiicite
de
D E L C O N T E
ALGAROTTÏ
CXXYI.
à Boulogne ce 11 de .Avril 1761.
MONSIEUR
Je reponds à deux lettres dont vous m’ave?
lionoré, monsieur, de la part de S. M. presqu5
en même tems . Je voudrois bien qu’ Horace,
militice quancjuam piger et malus, fit un peu
ma cour an plus grand d’ entre les héros . La
tâche de la campagne prochaine sei'a sans dou-
te pénible: inais il faut des vrais miracles pour
les véritables apothéoses : et le Roi continuera
à en faire . Je prens la liberté de joindre une
lettre au IIoi du p. Martini auteur de l’ histoi-
re de la musique que S. M. devroit avoir re~
çûe à l’ heure qu’ il est. Je le crois digne de
présenter son travail au Roi, parcequ il est
estimé de m, Quantz : et qu’ au milieu de la
corruption moderne il conserve dans ses com-
positions la dignité de l’ ancienne musique.
Je suis charmé, m. d’ avoir une pareille oc-
casion de vous dire, combien je me féiicite
de