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E. AMÉLINEAU.
^Tnioupôv^ein' eniTOMOc ctujhuj Amcnrxvs. oTVï mmuot euje eâoiru eumoTUc.
mpco.ui 2s.e oooott mpeM. ^s.uia». tio'A.ic e^iri e&oTV eopetv lOTrkenôvTVioc2 tpH eT5k-
5«m Mnenr^^q eoooTV ecicon OT$"2^e uè^p mmou cnepA^ôv HTivq u^htc (Ah) ôs.t^-
ne^q no^n niuj^ nujcouj €tt2î.co mavoc 2s_e co nièvcefruc ôwKOojTV. eu.w.e«> ô^kj
eiiujOTiT. giOTi eftoA moirage aiaioh iiomioiiies. uTô^q nejw. mccùTHp OTSve neq-
Mèoajvmc ôwHOcoTV. euoi MM^ueccooT ô.Ri euoi noircoHuj iMigcoTv. eiioi uottcoi ô^su
euoi tiOTOOi »peqTd>oe tc&t eq5\;ie.u.. oiotti e&oTV mïiiottoch eTOCooir Mneu^peq
TdvOe UITeClT eeilèvUCTT rtT€ q)^ Uô^I eT^TTevOCOOTT OIT6H ^•hoAttav.&H2^pô. e&OITÔvîl
oiotti e&oA n^-$2es.ujop gttôvKO àuiii^o èJA.o?V.i ivre hoc c^frevoyo. usa 2s^e eTô^q-
coe.u.oir lo-yken^'A.ioc3 ixiô.ce£iKc ^q2s_iouT cm&.uj(o è^qep ottco ne^e^q hcoott
3Le ov ne eTdwï^iq nayren epeTengiom avmoï e&o'A.OiSî.eu n&€>ponoc. hogoott 2s^e
<vrep ottco ne^oocy uô^q piTen oirc^ço'A.èvCTiROc eneqpôai ne ïiôvTt7V.oc 2te hô.-
?Vcoc 1 jamoc. ô,2s_e ^MeeAiHi epon 2s_e eim\o|5 nevuj npH^- ne AinniMS1
eu^h SdkTOTeït mh^tiTeu^coA e^cir- (fol. l36?V.e) no2^oc uj^n mawh euoi «k&-
uonp^CMô. eevHipi hott^wêi eqTd.khott. ô.pioAvo7\.occemu 2£.e eimn epon ujdat
on ne laissa personne d'entre ces (évêques) entrer dans les villes.7 Les habitants
mômes de la ville sainte allèrent au devant de Juvénal l'impur, ils ne le laissèrent pas
entrer dans Sion, il n'eut aucune semence en elle;8 mais on le couvrit de grandes
injures en disant : «O impie, tu es parti plein, tu es revenu vide. Chassez le Judas,
il n'y a rien de commun entre lui et le Sauveur (ainsi qu')avec ses disciples. Tu es
parti pasteur, tu reviens loup. Tu es parti laboureur, tu reviens pêcheur prenant
des poissons impurs. Chassez le mauvais pêcheur qui ne prend point les bons
poissons de Dieu, qu'on a placés dans le saint bassin; chassez le renard extermi-
nateur de la vigne du Seigneur des armées.» Lorsque Juvénal l'impie entendit ces
paroles, il s'irrita grandement, il répondit (en) leur disant : «Que vous ai-je fait
pour que vous me chassiez de mon trône?» — Mais eux répondirent, ils lui dirent
par la bouche d'un scholastique nommé Paul : «Tu as bien parlé; dis-nous la
vérité, quelle est ta foi? Maintenant que tu es près de nous, tu n'es plus au con-
I. Cod. eTikirepoTno^pd^iii. — 2. Cod. lotrfieim&Aioc. — 3. Cod. ioirfietin<!>.Aioc. — 4. Cod.
R2cto aaoc. — 5. Cod. Kn.a>oj\\ — 6. Cod. fc.piojw.oA.oiMn.. — y. Tout ce passage est corrompu : le texte
est inexplicable dans sa forme actuelle. L'auteur laisse sa première phrase inachevée et en commence
une autre pour revenir à sa première par l'emploi du pronom pluriel m m «no t. Je n'ose pas corriger le
texte, car il y a certainement quelques mots d'omis. — 8. C'est-à-dire il n'eut plus de partisans.
E. AMÉLINEAU.
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il n'y a rien de commun entre lui et le Sauveur (ainsi qu')avec ses disciples. Tu es
parti pasteur, tu reviens loup. Tu es parti laboureur, tu reviens pêcheur prenant
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nateur de la vigne du Seigneur des armées.» Lorsque Juvénal l'impie entendit ces
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texte, car il y a certainement quelques mots d'omis. — 8. C'est-à-dire il n'eut plus de partisans.