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Amélineau, Emile
Monuments pour servir à l'histoire de l'Egypte chrétienne aux IVe et Ve siècles: textes et traduction (Band 1): Monuments pour servir à l'histoire de l'Egypte chrétienne aux IVe et Ve siècles: textes et traduction — Paris, 1888

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https://doi.org/10.11588/diglit.14320#0526
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E. AMÉLINEAU.

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à moi, je pleurai beaucoup, je maudis mon oubli et ma négligence. Puis il me
consola et me dit : «Que le jugement de Dieu soit béni jusqu'à l'éternité.» Et
mon père m'affirma et me dit : «Quiconque a mangé de ce fruit, n'aura jamais
les yeux malades.» Et je regrettai beaucoup de n'avoir pas cueilli le fruit et mon
regret dura longtemps.

Un jour le Seigneur fut présent près de mon père et le contenta en lui disant :
«Tes amis qui s'isolent dans le désert désirent te voir, toi et tes demeures; ils
verront aussi tes enfants les moines, et ils vont bientôt arriver vers toi.» Mon père
apprit cette (nouvelle) au portier des cellules et aux grands frères parmi les fils
du monastère et il dit : «Cette nuit viendront vers nous des moines respectables,
dignes qu"on les respecte et qu'on les vénère : prenez garde que quelqu'un des
frères ne leur adresse la parole; mais prosternez-vous devant eux et faites-vous
bénir par eux, car ils ont rang parmi les élus et les saints de Dieu.» Et lorsqu'on
sonna la cloche de la prière nocturne (c'était pendant l'hiver et nous étions assis
dans nos cellules, exposant et récitant ce que nous avions appris), voici qu'en-
trèrent trois moines florissants et de belle apparence.' Lorsque les frères les

i. C'est-à-dire d'un visage où resplendissait la piété. Il ne faudrait pas prendre ces mots au propre.
 
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