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FRAGMENTS DES VIES DE PAKHÔME ET DE THÉODORE

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ce tapis de dessus moi; étends sur moi une natte, comme pour tous les frères,
jusqu'à ce que le Seigneur (me) donne le repos. » Mais lui. il fit selon ce qui
lui avait été dit3; ensuite, il remplit sa main de dattes, il les lui présenta,
disant: «Peut-être pourras-tu en manger deux, car tu n'as pas mangé
aujourd'hui 4. » Mais lui, il ne les prit pas, il lui répondit dans une grande
douleur: « Puisque la souffrance des frères et leurs besoins sont entre nos
mains afin que nous les dispensions et si nous aussi, nous en faisons notre
repos 5, où est la crainte de Dieu? Est-ce que tu as considéré en cette heure les
cabanes des frères pour voir s'il n'y a pas en elles de malades? Ne pense pas
que ce soient de petites choses ce que tu m'as présenté, car le juge, c'est Dieu
qui scrute en toute chose. » Et il demeura étendu, malade; il passa deux jours
sans manger, et il se levait à chaque moment pour priera cause de l'ardeur
de son cœur pour Dieu; mais le troisième jour, il alla mieux15, il se leva, il
alla, il mangea avec tous les frères. Or, une fois, il fut encore malade de telle
sorte qu'il fut triste jusqu'à la mort, par suite de l'excès de ses ascèses, et on
le porta dans le lieu où les frères étaient couchés 7, afin qu'on l'y nourrit de
quelques légumes. Or, il y avait en ce lieu-là un autre frère, couché, si malade

i. Lisez : iteTTjxipei^. — 2. Mot à mot : Selon ce qu'il lui avait dit. — 3. Mot à mot : A cette heure.
— 4. C'est-à-dire : Si les frères mettent en commun tout ce qu'ils gagnent avec peine et que nous
nous en servions pour nous mettre en bon temps. — 5. Mot à mot : Il s'allégea. — 6. C'est-à-dire :
A l'infirmerie.

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