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FRAGMENTS DES VIES DE PAKHÔME ET DE THÉODORE

1)2 1

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eiTe juonav^oc eiTe kocuirok'. ^coovn &.uor eToh: £k tcootoc junequjivxe nc^
'Xô.^'Y npiojue eneg^ ^"XX^ eqoTeuj ptOAie n\ju. née juneqcooju^ jujuih Ai.ju.oq
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egw& mju n\i eTn^ntops eT^vJ/T^H en^ctoju^ iun n;vy iuju. Teno*y &e ujtye
enpwjue enà. ngH&c nTeq\j/ir)£H nn^-y iuju eqjuoTH a\Tn t"\<y [sic c.vit).

Abba Théodore, l'archimandrite. — Du même. — Vraiment, si l'homme con-
naissait les biens qui lui sont cachés, il ne proférerait pas deux paroles chaque
jour jusqu'au soir, mais il se ferait aveugle, il se ferait boiteux, il se ferait muet
pour Dieu. Ecoutez cette autre sagesse. TJn homme sage qui craint Dieu vrai-
ment, s'il voit un aveugle, ou un boiteux, ou un muet, ou quelqu'un qui est
possédé du démon, est-ce que son cœur ne l'accusera, s'il est un homme sage,
disant : Qui suis-je, moi, pour que Dieu laisse mon corps sain? est-ce que ce
n'étaient pas des hommes, eux aussi, qui pouvaient proférer des foules de pa-
roles? Aimer ton prochain comme toi-même est préférable à tout commande-
ment, et il nous faut le faire pour le Seigneur5. Vraiment ces deux comman-
dements, c'est-à-dire l'amour du prochain comme toi-même et la domination
de la langue, conduiront ton peuple bellement jusqu'à ce qu'il atteigne le
royaume de Dieu, soit moine, soit laïque. J'en connais, moi, un qui est dans la
communauté et qui n'a jamais parlé contre personne, mais qui aime chacun
comme son propre corps ; quand même on lui lance des pensées en son cœur
par les hommes, il dit : C'est Dieu qui suffit à toute chose, c'est lui qui séparera
mon âme de mon corps à toute heure. Maintenant donc, il faut que l'homme
place doucement en toute heure la lampe de son âme sur le chandelier (sic exit).

i. Lisez : e>.p;x>_i.juiè>irî*.pjTHc. — 2. Lisez : eoT&AAe. — 3. Lisez : kocaiikoc. — 4. Lisez sans doute :
eova.. ou coifon. — ■;. Mot à mot : Et nous sommes redevables à la main du Seigneur pour le faire.
 
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