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également que trois ; et selon lui, ce nombre de trois esï
relatif aux trois modes de chant, la voix seule , le souf-
ile avec les instrutnens à vent , et la pulsation de ceux à
corde , tels que la Ivre , etc.
Diodore donne aux muses une autre origine , et pré-
tend qu'Osiris avait à sa suite une troupe de musiciens,
parmi lesquels étaient neuf jeunes filles instruites de
tous les arts qui ont quelque rapport à la musique.
Le nombre de neuf a été maintenu. Hésiode a fixé
leurs noms, dont, chacun renferme une allégorie particu-
lière. Clio est ainsi appelée, parce que ceux qui sont
ïoués dans les vers, acquièrent une gloire immortelle :
jEulerpe, à cause du plaisir que procure la poésie savante
à ceux qui l'écoutent : J'halic , parce qu'elle fleurira à
jamais : Afe/pomène, parce que la mélodie s'insinue dans
l'âme des spectateurs : Terpsicliore , pour marquer le
plaisir que retirent de leurs études les .hommes consacrés
aux beaux - arts : Erato , l'estime et l'amitié que l'on,
accorde aux savans. Le nom de Polj'mnic indique quo
plusieurs poètes sont devenus illustres par le grand nom-
bre d'hymnes qu'ils ont composées en l'honneur des dieux.
JJranie , que les hommes qu'elle instruit élèvent leur con-
templation et leur gloire jusqu'au ciel; enfin, la voix
enchanteresse de Calliopc , lui a fait donner ce nom ,
parce que l'éloquence charme l'esprit et entraîne les
applaudissemens des auditeurs.
Les muses avaient à Rome un seul temple avec
les grâces. On leur donna l'amour pour compagnon ; elles
habitaient le Parnasse , le Pinde et l'Hélicon. Le cheval
Pégase paissait ordinairement sur les bords de fontaines
et des fleuves qui leur étaient consacrés , l'Hypocrène ,
Castalie et le Permessse. Leurs arbres sont le laurier et
le palmier.
On peint les muses jeunes, belles, modestes et simple-
ment vêtues. Apollon est à leur tête, la lyre à la main et
couronné de lauriers. Comme elles président à un art dif.
férent , elles ont des couronnes et des attributs parti-
culiers.
également que trois ; et selon lui, ce nombre de trois esï
relatif aux trois modes de chant, la voix seule , le souf-
ile avec les instrutnens à vent , et la pulsation de ceux à
corde , tels que la Ivre , etc.
Diodore donne aux muses une autre origine , et pré-
tend qu'Osiris avait à sa suite une troupe de musiciens,
parmi lesquels étaient neuf jeunes filles instruites de
tous les arts qui ont quelque rapport à la musique.
Le nombre de neuf a été maintenu. Hésiode a fixé
leurs noms, dont, chacun renferme une allégorie particu-
lière. Clio est ainsi appelée, parce que ceux qui sont
ïoués dans les vers, acquièrent une gloire immortelle :
jEulerpe, à cause du plaisir que procure la poésie savante
à ceux qui l'écoutent : J'halic , parce qu'elle fleurira à
jamais : Afe/pomène, parce que la mélodie s'insinue dans
l'âme des spectateurs : Terpsicliore , pour marquer le
plaisir que retirent de leurs études les .hommes consacrés
aux beaux - arts : Erato , l'estime et l'amitié que l'on,
accorde aux savans. Le nom de Polj'mnic indique quo
plusieurs poètes sont devenus illustres par le grand nom-
bre d'hymnes qu'ils ont composées en l'honneur des dieux.
JJranie , que les hommes qu'elle instruit élèvent leur con-
templation et leur gloire jusqu'au ciel; enfin, la voix
enchanteresse de Calliopc , lui a fait donner ce nom ,
parce que l'éloquence charme l'esprit et entraîne les
applaudissemens des auditeurs.
Les muses avaient à Rome un seul temple avec
les grâces. On leur donna l'amour pour compagnon ; elles
habitaient le Parnasse , le Pinde et l'Hélicon. Le cheval
Pégase paissait ordinairement sur les bords de fontaines
et des fleuves qui leur étaient consacrés , l'Hypocrène ,
Castalie et le Permessse. Leurs arbres sont le laurier et
le palmier.
On peint les muses jeunes, belles, modestes et simple-
ment vêtues. Apollon est à leur tête, la lyre à la main et
couronné de lauriers. Comme elles président à un art dif.
férent , elles ont des couronnes et des attributs parti-
culiers.