Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Annales du Musée et de l'Ecole Moderne des Beaux-Arts — 3.1802 [Cicognara, 3401-3]

DOI article:
Planche première - Planche soixante-dixième [inkl. Tafelbeschreibung]
DOI Page / Citation link: 
https://doi.org/10.11588/diglit.18639#0164
Overview
loading ...
Facsimile
0.5
1 cm
facsimile
Scroll
OCR fulltext
C 106)

Ion , pymbole de la fécondance et des chants poé-
tiques qu'elle avait inspirés. Cette lyre fut remplacée
sur d'autres édifices, par la projection des fameux
trépieds, symbole des trois saisons chez les peuples
orientaux. Nos artistes ont appelé ces trépieds des
trigliphes ; ils ont prétendu même qu'ils signifiaient
les bouts des poutres de la cabane qui, selon eux ,
a suggéré l'idée de ce qu'on appelle Ordre d'architec-
ture : quoi qu'il en soit , l'intervalle de ces mêmes
trépieds désignait l'année, et leur nombre expri-
mait des périodes ou des cycles, selon les images
qui y étaient retracées : tout annonçait l'âge du mo-
nument ; tout exprimait que l'édifice était symbo-
lique: comment ne l'eût-il pas été parmi des peuples
qui dédiaient leurs temples aux mois, aux saisons, au
soleil et à la nature; qui donnaient à leurs villes ou'
à leurs contrées des noms relatifs aux productions
de la terre; dont le nombre des tribus, des familles
et jusqu'à celui des rues répondait aux périodes du
soleil dans le cours de l'année, et dont enfin les fêtes
étaient toujours relatives aux saisons et à leurs pro-
ductions diverses.
 
Annotationen