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Planche quatorzième, quinzième et seizième. — Allocu-
tion, tableau par M. Gautherot.
«Le 12 octobre i8o5 , le deuxième corps de la
« Grande-Armée , commandé par le général Marmont,
« se mit en marche forcée pour prendre position sur
« les hauteurs d’Illersheirn, l’Empereur était près du
« pont de Lech ( à Augsbourg ), lorsque ce corps dé-
« filait. Il fait former en cercle chaque régiment, ii
« leur parle de la situation de l’ennemi, de l’immi—
« nenee d’une grande bataille, et de la confiance qu’il
« avait en leur bravoure. Pendant qu’il les haranguait,
« il faisait un temps affreux. La troupe éprouvait un
« froid très-vif, mais en écoutant sa majesté , elleou-
« bliait ses fatigues et n’aspirait qu’à combattre. »
Tel est le programme de ce tableau , saisant suite à
ceux de la campagne de i8o5. Au centre d’une scène
nombreuse où tout respire l’enthousiasme militaire ,
l’Empereur monté sur un cheval blanc , harangue ses
soldats et leur indique, par un mouvement de la main
droite , l’endroit vers lequel ils doivent marcher ;
tout près de S. M. est le maréchal Bessières tenant en
main le bâton de commandant, il est monté sur un
cheval noir, et paraît écouter avec attention le discours
de l’Empereur. Plus loin , monté sur un cheval isabelle
qui s’élance en avant, est le général Marmont, je-
tant sur cette partie de l’armée qui est à sa gauche , un
regard de satisfaction. L’expression animée des soldats
qui entourent l’Empereur est le garant du serment
qu’ils font de le suivre au chemin de la victoire.
M. Gautherot exposa pour la première fois au salon ,
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Planche quatorzième, quinzième et seizième. — Allocu-
tion, tableau par M. Gautherot.
«Le 12 octobre i8o5 , le deuxième corps de la
« Grande-Armée , commandé par le général Marmont,
« se mit en marche forcée pour prendre position sur
« les hauteurs d’Illersheirn, l’Empereur était près du
« pont de Lech ( à Augsbourg ), lorsque ce corps dé-
« filait. Il fait former en cercle chaque régiment, ii
« leur parle de la situation de l’ennemi, de l’immi—
« nenee d’une grande bataille, et de la confiance qu’il
« avait en leur bravoure. Pendant qu’il les haranguait,
« il faisait un temps affreux. La troupe éprouvait un
« froid très-vif, mais en écoutant sa majesté , elleou-
« bliait ses fatigues et n’aspirait qu’à combattre. »
Tel est le programme de ce tableau , saisant suite à
ceux de la campagne de i8o5. Au centre d’une scène
nombreuse où tout respire l’enthousiasme militaire ,
l’Empereur monté sur un cheval blanc , harangue ses
soldats et leur indique, par un mouvement de la main
droite , l’endroit vers lequel ils doivent marcher ;
tout près de S. M. est le maréchal Bessières tenant en
main le bâton de commandant, il est monté sur un
cheval noir, et paraît écouter avec attention le discours
de l’Empereur. Plus loin , monté sur un cheval isabelle
qui s’élance en avant, est le général Marmont, je-
tant sur cette partie de l’armée qui est à sa gauche , un
regard de satisfaction. L’expression animée des soldats
qui entourent l’Empereur est le garant du serment
qu’ils font de le suivre au chemin de la victoire.
M. Gautherot exposa pour la première fois au salon ,
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