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Planche vingt-quatrième. — Portrait en pied de M. Agob
Duz-Oglu, par M. Ansiaux.
Ce portrait, de grandeur naturelle, et dont l’exé-
cution sait honneur à M. Ansiaux , a été vu avec
plaisir à l’exposition : le caractère du jeune étran-
ger dont il offre la ressemblance lui donne un in-
térêt particulier.
M. Agob Duz-Oglu, âgé de quatorze ans , est né
à Constantinople , et appartient à une respectable
famille arménienne. Son père, Jean Duz-Oglu, jouail-
lier de la couronne , inspecteur de la monnaie, et
intendant de l’ameublement du palais impérial du
grand-seigneur , jouit de l’estime de tous , depuis
le ches suprême de l’État, jusqu’au dernier sujet de
la capitale ; il doit cette considération au dévouement
sincère qu’il porte à la personne de sa hautesse , à
la fidélité avec laquelle il la sert, enfin à son carac-
tère doux, affable et bienfaisant. Cette estime géné-
rale est acquise à sa famille depuis plus d’un siècle
et demi.
M. Jean Duz-Oglu, par ordre du Sultan Sélirn III,
envoya son fils à Paris pour y apprendre la peinture.1
Les progrès de ce jeune homme ont surpassé l’at-
tente de son souverain et celle de son père. Il apprit ,
dans l’espace de trente-deux mois , le français, la
peinture à l’huile, en émail et en miniature. Il suivit
les cours de chimie de M. Vauquelin, étudia la phy-
sique , et la minéralogie ; cultiva la musique et quel-
ques autres arts d’agrémens. M. Agob Duz-Oglu est re-
présenté dans ce tableau peignant le portrait de son père.
9
i.
Planche vingt-quatrième. — Portrait en pied de M. Agob
Duz-Oglu, par M. Ansiaux.
Ce portrait, de grandeur naturelle, et dont l’exé-
cution sait honneur à M. Ansiaux , a été vu avec
plaisir à l’exposition : le caractère du jeune étran-
ger dont il offre la ressemblance lui donne un in-
térêt particulier.
M. Agob Duz-Oglu, âgé de quatorze ans , est né
à Constantinople , et appartient à une respectable
famille arménienne. Son père, Jean Duz-Oglu, jouail-
lier de la couronne , inspecteur de la monnaie, et
intendant de l’ameublement du palais impérial du
grand-seigneur , jouit de l’estime de tous , depuis
le ches suprême de l’État, jusqu’au dernier sujet de
la capitale ; il doit cette considération au dévouement
sincère qu’il porte à la personne de sa hautesse , à
la fidélité avec laquelle il la sert, enfin à son carac-
tère doux, affable et bienfaisant. Cette estime géné-
rale est acquise à sa famille depuis plus d’un siècle
et demi.
M. Jean Duz-Oglu, par ordre du Sultan Sélirn III,
envoya son fils à Paris pour y apprendre la peinture.1
Les progrès de ce jeune homme ont surpassé l’at-
tente de son souverain et celle de son père. Il apprit ,
dans l’espace de trente-deux mois , le français, la
peinture à l’huile, en émail et en miniature. Il suivit
les cours de chimie de M. Vauquelin, étudia la phy-
sique , et la minéralogie ; cultiva la musique et quel-
ques autres arts d’agrémens. M. Agob Duz-Oglu est re-
présenté dans ce tableau peignant le portrait de son père.
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