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Musée et l'Ecole Moderne des Beaux-Arts <Paris> [Hrsg.]
Annales du Musée et de l'Ecole Moderne des Beaux-Arts / Salon — Tome premier.1808 [Cicognara, 3401-22-1]

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Seconde partie
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Planche trente-septième, trente-huitième et trente-neuvième - Planche soixante-onzième
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https://doi.org/10.11588/diglit.27248#0151
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( .97 )

Planche cinquante-septième. — Agnès de Méranie ;
Tableau , par Madame Auzou.
Philippe-Auguste, roi de France, avait épousé en
i ig3, Ingelburge, fille de Waldemar Ier, roi de Dane-
marck , princesse d’une beauté rare et d’une vertu
accomplie. Quatre mois après son mariage, il la ré-
pudia , et épousa trois ans après Agnès , fille du duc
de Méranie , dont il eut deux ensans. Mais aj^ant
irrité le pape par ce second mariage, il craignit l’ex-
communication, et reconnut'sa première semme, qu’il
ne reprit néanmoins qu’au bout de douze ans. Agnès
se retira avec ses enfans au château de Poissy, où
elle mourut de douleur.
Madame Auzou a choisi pour sujet de son tableau
le moment où Agnès , sentant approcher sa fin , écrit
au roi : Philippe, souviens-toi de nos ensans ! et charge
de cet écrit la comtesse des Barres , la seule amie
qui lui soit restée.
Ce tableau , formé d’un seul groupe dont les figures
sont de grandeur naturelle , se distingue par la sagesse
de la composition. Le dessin de madame Auzou est
correctj son pinceau n’est ni sec ni timide, et, ce qui
vaut mieux encore, son ouvrage se fait remarquer
par la douceur et la vérité de l’expression.

j5.

i.
 
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