( ICI )
Planche soixante-unième. — La Pucleur et l’Amour ;
Tableau par M. Frémy.
Jupiter, en sormant les passions , dit madame Lam-
bert , leur donna à chacune sa demeure} la Pudeur
fut oubliée , et quand elle se présenta , elle ne savait
où se placer. On lui permit de se mêler avec toutes
les autres. Depuis ce temps-là elle eh est inséparable.
Elle est aimée de la Vérité, et trahit le Mensonge , qui
ose l’attaquer. Elle est liée et unie particulièrement
avec l’Amour. Elle l’accompagne toujours , et souvent
elle l’annonce et le décèle -, enfin l’Amour est sans
charme lorsqu’elle n’est pas avec lui.
Les iconologistes donnent à la Pudeur, ainsi qu’à
la Pureté, un lis pour attribut. La modestie de son
maintien et le voile blanc qui la couvre en partie
servent encore à la caractériser.
On voit que l’auteur du tableau a suivi ce pro-
gramme : sa composition a la précision et la simpli-
cité que réclame l’allégorie. L’Amour vient de jeter
son arc , et laisse tomber ses flèches ; l’artiste a sup-
posé que l’Amour accompagné de la Pudeur n’avait
pas besoin de ses armes.
On pourrait observer que la ligne diagonale sur la-
quelle M. Frémy a, par un mouvement simultané,
incliné ses deux figures , indique une marche un peu
précipitée pour une divinité modeste et paisible. Peut-
être aussi aurait-il pu trouver le moyen de saire con-
traster un peu leurs attitudes , et conserver néanmoins
l’unité d’intention.
Ce tableau a environ vingt pouces de hauteur. Le
dessin et la touche en sont soignés -, le coloris en est
vif et ferme.
Planche soixante-unième. — La Pucleur et l’Amour ;
Tableau par M. Frémy.
Jupiter, en sormant les passions , dit madame Lam-
bert , leur donna à chacune sa demeure} la Pudeur
fut oubliée , et quand elle se présenta , elle ne savait
où se placer. On lui permit de se mêler avec toutes
les autres. Depuis ce temps-là elle eh est inséparable.
Elle est aimée de la Vérité, et trahit le Mensonge , qui
ose l’attaquer. Elle est liée et unie particulièrement
avec l’Amour. Elle l’accompagne toujours , et souvent
elle l’annonce et le décèle -, enfin l’Amour est sans
charme lorsqu’elle n’est pas avec lui.
Les iconologistes donnent à la Pudeur, ainsi qu’à
la Pureté, un lis pour attribut. La modestie de son
maintien et le voile blanc qui la couvre en partie
servent encore à la caractériser.
On voit que l’auteur du tableau a suivi ce pro-
gramme : sa composition a la précision et la simpli-
cité que réclame l’allégorie. L’Amour vient de jeter
son arc , et laisse tomber ses flèches ; l’artiste a sup-
posé que l’Amour accompagné de la Pudeur n’avait
pas besoin de ses armes.
On pourrait observer que la ligne diagonale sur la-
quelle M. Frémy a, par un mouvement simultané,
incliné ses deux figures , indique une marche un peu
précipitée pour une divinité modeste et paisible. Peut-
être aussi aurait-il pu trouver le moyen de saire con-
traster un peu leurs attitudes , et conserver néanmoins
l’unité d’intention.
Ce tableau a environ vingt pouces de hauteur. Le
dessin et la touche en sont soignés -, le coloris en est
vif et ferme.