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Planche neuvième. ■— Prise de Madrid. Tableau de
M. Gros.
L’artiste a choisi le moment où S- M. reçoit à son
quartier-général les députés de cette ville : ils vien-
nent implorer la clémence dti vainquedr.
L’Empereur, accompagné du prince de Neuchâtel
et d’un autre officier-général , adresse la parole au
chef de la députation espagnole , composée d’habitanS
et de moines de difFérens ordres. L’officier espagnol,
auquel S.M. semble adresser des repoches, les reçoit
avec un air confus et humilié -, les moines marquent
par leurs attitudes suppliantes, la plus parfaite sou-
mission. Les autres, sür-tout le personnage vu de
dos sur le devant du tableau , paraissent transmettre
l’ordre de grâce que va prononcer S. M., et suspendre
l’action des bombardiers prêts à foudroyer leur ville,
que l’on aperçoit dans le lointain.
Ce tableau, dont le personnage principal est le moins
heureusement conçu et exécuté, offre des figures ac-
cessoires rendues avec une vigueur extraordinaire dû
sentiment et de coloris Le public a paru lui donne!'
la préférence sur celui du même auteur dont nous
venons de rendre compte (Pl 7.).
M. Gros a un rare talent pour la représentation de
certains objets secondaires, qui à la vérité ne se rat-
tachent pas toujours à la dignité de son sujet, mais
dont le coloris et la touche sont d’une franchise et
d’une hardiesse merveilleuses.
Planche neuvième. ■— Prise de Madrid. Tableau de
M. Gros.
L’artiste a choisi le moment où S- M. reçoit à son
quartier-général les députés de cette ville : ils vien-
nent implorer la clémence dti vainquedr.
L’Empereur, accompagné du prince de Neuchâtel
et d’un autre officier-général , adresse la parole au
chef de la députation espagnole , composée d’habitanS
et de moines de difFérens ordres. L’officier espagnol,
auquel S.M. semble adresser des repoches, les reçoit
avec un air confus et humilié -, les moines marquent
par leurs attitudes suppliantes, la plus parfaite sou-
mission. Les autres, sür-tout le personnage vu de
dos sur le devant du tableau , paraissent transmettre
l’ordre de grâce que va prononcer S. M., et suspendre
l’action des bombardiers prêts à foudroyer leur ville,
que l’on aperçoit dans le lointain.
Ce tableau, dont le personnage principal est le moins
heureusement conçu et exécuté, offre des figures ac-
cessoires rendues avec une vigueur extraordinaire dû
sentiment et de coloris Le public a paru lui donne!'
la préférence sur celui du même auteur dont nous
venons de rendre compte (Pl 7.).
M. Gros a un rare talent pour la représentation de
certains objets secondaires, qui à la vérité ne se rat-
tachent pas toujours à la dignité de son sujet, mais
dont le coloris et la touche sont d’une franchise et
d’une hardiesse merveilleuses.