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Annuaire de la Société Archéologique de la Province de Constantine — 1.1853

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Notice sur les vestiges de l'occupation romaine dans le cercle de Philippeville
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https://doi.org/10.11588/diglit.13589#0042
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gagner, par un col peu élevé, l'origine de l'O.-Deub. Ce tracé
de route me paraît écrit sur le terrain. La voie devait aller,
de là, près de rO.-Hammain ; puis au col de Ras-el-ma où,
comme je l'ai dit plus haut, on a retrouvé des traces de voie
romaine.

Toutes ces traces de voie romaine consistent, dans cette di-
rection . en un radier épais et uniforme, de moellons de
moyenne grosseur. Je n'ai pas vu de pont sur l'Addarats : mais,
un peu en amont du point où il reçoit l'O.-Deub, il est tra-
versé par un banc de rochers de grès, dont il se précipite en
cascade pendant les fortes eaux. Comme au Mjez-Lechich et
à d'autres rivières de la contrée, les eaux passent sous ce banc
pendant la sécheresse. 11 me paraît probable que, du temps
des Romains, ce banc, plus élevé qu'aujourd'hui, devait offrir
un gué facile dans une rivière peu considérable et empêcher
la construction d'un pont. Celte voie n'a pas, d'ailleurs, le
caractère grandiose de la voie de Cirta.

Il est certain oue la voie romaine de Rusicade à Stora sui-
vait, à peu près, le même tracé que la route actuelle ; les
travaux des Romains sont encore visibles en plusieurs endroits
et le pont dit El-Kantara n'est qu'un pont romain restauré :
mais je n'ai vu aucun indice qui pût faire supposer le prolon-
gement de cette route surChulIu. Cependant, comme le ravin
d'El-Kantara , dont la route actuelle de Collo contourne les
crêtes, offre deux ponts, il serait possible que le pont situé le
plus près de l'embouchure fût le pont de la voie de Stora,
proprement dite, et que l'autre appartint à une voie qui, dans
ce cas, eût remonté la vallée et eût été dirigée sur Collo ; mais
peut-être aussi, le pont détruit appartient-il à une rectifica-
tion d'un tracé de route, rectification analogue à celle que le
service des Ponts et Chaussées a voulu exécuter, il y a quel-
ques années. Tout cela est fort incertain et difficile à vérifier
dans des terrains abruptes, sujets aux glissements.

Je joins, à l'appui de ce mémoire, un fragment de carte,
copié sur la carie des environs de Constantine publiée, en
1853, par le Ministère de la guerre, et sur lequel j'ai tracé,
aussi exactement que possible, les points signalés dans la note
précédente, sur la voie de Rusicade à Cirta.
 
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