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Il paraît qu'au commencement du 14e siècle de notre ère, l'islamisme
avait jeté des racines très profondes dans le sein de la population de Molli .
En voici une preuve tirée du récit d'Ibn-Batoulali : « Les nègres de cette
ville font la prière régulièrement, et ils se rendent très exactement à la
mosquée ; si leurs enfants ne veulent pas apprendre à prier, ils ont recours
aux coups pour les y contraindre. Le vendredi, si l'on ne va pas de bonne
heure à la mosquée, on n'y trouve point de place à cause de la foule ; ce
jour-là, il faut y envoyer son serviteur d'avance, avec un tapis qu'il étend
à la place où on a droit de s'établir_____Ils sont très assidus à apprendre
par cœur le Koran, et si leurs enfants négligent ce devoir, ils les mettent
dans les fers jusqu'à ce qu'ils s'en acquittent. » (Voir leJourn. asiatique,
ibid., p. 221.)
(5) Les arabes ont changé Sanaga, en Sanhadja, ào*. LA.s^
De Sanaga les européens ont fait Sénégal (Voir le voyage d'Ibn-Baloulah
dans le Soudan, traduit par M. de Slane ; Journ. asiatique, mars 1845,
p 252.)
(6) Abou-Saïd-\bd-Esselam-ben-Suïd, surnommé Sahnoun , fut l'un
des hommes les plus savants et les plus habiles du Magreb, dans lequel il
répandit les doctrines de l'imam Malek. Il était né à Kaïrouan où il remplit
les fonctions de cadi sous la dynastie des Aglabites, dans la première
moitié du 5e siècle de l'hégire.
(7) Le mot ^ a.v^ Meçoufi, a été défiguré dans les deux manuscrits
que j'ai sous les yeux. C'est le nom d'une branche de la tribu des San-
hadjas. On le trouve mentionné dans l'histoire des Berbères par Ibn-
Khaldoun, pages 4-8, 212, 216 de la traduction de M. de Slane. En parlant
de Teghaza, ville où il se fait un commerce immense de poudre d'or,
Ibn-Batoutah ajoute : <r La population de cette localité se compose d'es-
claves Mcçoufites, uniquement occupés à l'extraction du sel. » (Journ.
asiatique, mars 1845, p. 187.)
(8) Touat, ^ " jl aJ. — La distance entre B'ardaïa, la ville la plus mé-
ridionale de l'Ouadi-Mzàb, et l'oasis de Touat, est d'à peu près cent lieues.
La route passe par Tegoraiin, qui se trouve à environ un tiers du chemin.
« Les bourgades de Tsabet (dans l'oasis de Touat) sont le rendez-vous
des caravanes qui viennent de la ville de Tombouctou , du canton d'Agri,
et des différentes parties du Soudan. On y trouve des étoffes de toute
espèce et des marchandises de tout genre, qui y arrivent en grande
quantité. C'est l'entrepôt des articles qui viennent du Maroc, à la demande
des gens du Soudan , tels que chevaux , vêtements de drap et de soie. De
sorte qu'une caravane qui se rend àTsâfoety trouve un marché important.
Il paraît qu'au commencement du 14e siècle de notre ère, l'islamisme
avait jeté des racines très profondes dans le sein de la population de Molli .
En voici une preuve tirée du récit d'Ibn-Batoulali : « Les nègres de cette
ville font la prière régulièrement, et ils se rendent très exactement à la
mosquée ; si leurs enfants ne veulent pas apprendre à prier, ils ont recours
aux coups pour les y contraindre. Le vendredi, si l'on ne va pas de bonne
heure à la mosquée, on n'y trouve point de place à cause de la foule ; ce
jour-là, il faut y envoyer son serviteur d'avance, avec un tapis qu'il étend
à la place où on a droit de s'établir_____Ils sont très assidus à apprendre
par cœur le Koran, et si leurs enfants négligent ce devoir, ils les mettent
dans les fers jusqu'à ce qu'ils s'en acquittent. » (Voir leJourn. asiatique,
ibid., p. 221.)
(5) Les arabes ont changé Sanaga, en Sanhadja, ào*. LA.s^
De Sanaga les européens ont fait Sénégal (Voir le voyage d'Ibn-Baloulah
dans le Soudan, traduit par M. de Slane ; Journ. asiatique, mars 1845,
p 252.)
(6) Abou-Saïd-\bd-Esselam-ben-Suïd, surnommé Sahnoun , fut l'un
des hommes les plus savants et les plus habiles du Magreb, dans lequel il
répandit les doctrines de l'imam Malek. Il était né à Kaïrouan où il remplit
les fonctions de cadi sous la dynastie des Aglabites, dans la première
moitié du 5e siècle de l'hégire.
(7) Le mot ^ a.v^ Meçoufi, a été défiguré dans les deux manuscrits
que j'ai sous les yeux. C'est le nom d'une branche de la tribu des San-
hadjas. On le trouve mentionné dans l'histoire des Berbères par Ibn-
Khaldoun, pages 4-8, 212, 216 de la traduction de M. de Slane. En parlant
de Teghaza, ville où il se fait un commerce immense de poudre d'or,
Ibn-Batoutah ajoute : <r La population de cette localité se compose d'es-
claves Mcçoufites, uniquement occupés à l'extraction du sel. » (Journ.
asiatique, mars 1845, p. 187.)
(8) Touat, ^ " jl aJ. — La distance entre B'ardaïa, la ville la plus mé-
ridionale de l'Ouadi-Mzàb, et l'oasis de Touat, est d'à peu près cent lieues.
La route passe par Tegoraiin, qui se trouve à environ un tiers du chemin.
« Les bourgades de Tsabet (dans l'oasis de Touat) sont le rendez-vous
des caravanes qui viennent de la ville de Tombouctou , du canton d'Agri,
et des différentes parties du Soudan. On y trouve des étoffes de toute
espèce et des marchandises de tout genre, qui y arrivent en grande
quantité. C'est l'entrepôt des articles qui viennent du Maroc, à la demande
des gens du Soudan , tels que chevaux , vêtements de drap et de soie. De
sorte qu'une caravane qui se rend àTsâfoety trouve un marché important.