reverentia ! reverentia !
Consccravit hoc monimentum Hannibal,
Filius Adonbalis, domino Baali. Obsequens imprccatus sut».
La formule finale s'arrête, comme on le voit, à ^; on a
supprimé ls\>. C'est que le respect des tombeaux était pro-
fondément inculqué dans les mœurs ; ce qui y était relatif
dans la formule pouvait donc souvent être omis sans incon-
vénient : l'important, c'était d'éviter les actes de profa-
nation qui, bien que rarement, pouvaient cependant être
commis. Au surplus, comme les thèmes JJi, maudire, et
jJ.j, bénir, sont souvent textuellement rapprochés dans
la Bible; comme l'application de l'un à certains actes sous-
entend l'autre pour les actes opposés; qu'ils étaient, par
conséquent, corrélatifs, l'emploi isolé de l'un équivalait à
l'emploi des deux : c'est ainsi qu'en effet en hébreu
veut dire à la fois bénir et maudire. De même, dans notre
exemple et dans plusieurs autres semblables, J-të, tout en
signifiant au propre maudire, impliquait dans les condi-
tions inverses bénir, à l'instar du latin imprecari, que
j'ai, pour ce motif, plusieurs fois employé dans mes traduc-
tions.
Les deux lignes principales rentrent donc dans ce qui a
été dit précédemment.
Mais la stèle qui les porte présente en outre au fron-
ton le mot répété. Cette locution rappelle cùs^
c^sr^ qui se montre, dans trois des inscriptions publiées
par M. Bourgade, de cette manière : ^3 cus^..., et «ju^
]Sj> % J'ai expliqué cette dernière locution, dans
mes Nouv. Études, etc., par la répétition du motw*=», Bri-
sement, douleur, ou brisé, affligé, précédé chaque fois de
la particule à) ajoutant à la force superlative qui résulte de
la réitération,soit : quàm maxime fractus ou quàm maxima
Consccravit hoc monimentum Hannibal,
Filius Adonbalis, domino Baali. Obsequens imprccatus sut».
La formule finale s'arrête, comme on le voit, à ^; on a
supprimé ls\>. C'est que le respect des tombeaux était pro-
fondément inculqué dans les mœurs ; ce qui y était relatif
dans la formule pouvait donc souvent être omis sans incon-
vénient : l'important, c'était d'éviter les actes de profa-
nation qui, bien que rarement, pouvaient cependant être
commis. Au surplus, comme les thèmes JJi, maudire, et
jJ.j, bénir, sont souvent textuellement rapprochés dans
la Bible; comme l'application de l'un à certains actes sous-
entend l'autre pour les actes opposés; qu'ils étaient, par
conséquent, corrélatifs, l'emploi isolé de l'un équivalait à
l'emploi des deux : c'est ainsi qu'en effet en hébreu
veut dire à la fois bénir et maudire. De même, dans notre
exemple et dans plusieurs autres semblables, J-të, tout en
signifiant au propre maudire, impliquait dans les condi-
tions inverses bénir, à l'instar du latin imprecari, que
j'ai, pour ce motif, plusieurs fois employé dans mes traduc-
tions.
Les deux lignes principales rentrent donc dans ce qui a
été dit précédemment.
Mais la stèle qui les porte présente en outre au fron-
ton le mot répété. Cette locution rappelle cùs^
c^sr^ qui se montre, dans trois des inscriptions publiées
par M. Bourgade, de cette manière : ^3 cus^..., et «ju^
]Sj> % J'ai expliqué cette dernière locution, dans
mes Nouv. Études, etc., par la répétition du motw*=», Bri-
sement, douleur, ou brisé, affligé, précédé chaque fois de
la particule à) ajoutant à la force superlative qui résulte de
la réitération,soit : quàm maxime fractus ou quàm maxima