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Annuaire de la Société Archéologique de la Province de Constantine — 5.1860/​61

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Judas, Auguste Célestin: Sur dix-neuf inscriptions numidico-puniques découvertes à Constantine
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https://doi.org/10.11588/diglit.9386#0112
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— 98 —

pieds ou une partie du bas du corps, une avec un buste
de femme très-peu échancré au sommet. Trois pierres
sont complètes; sur l'une on voit, dans une niche cintrée,
l'image d'une jeune fille tenant une feuille de la main
droite devant la poitrine. Cet emblème, dont j'ai déjà
parlé, a pu très-facilement avoir été adopté par les chré-
tiens. Mais les deux autres pierres sont celles dont j'ai
fait placer une copie, moins les inscriptions, aux nos 26
et 27 de la pl. XI1. Ici, l'on ne peut méconnaître les sym-
boles païens dont il a été expressément question ci-dessus.
Mais on sait que les chrétiens des premiers siècles se sont
souvent approprié des symboles et des sigles du paganisme.
La Revue africaine, dans les cahiers de février et d'a-
vril 1857, a publié trois épitaphes latines trouvées, l'une
à Ziama, les autres à Khemissa, en tête desquelles est
sculpté un croissant surmonté d'une croix. La figure d'une
croix, signalée en deux localités par deux narrateurs dif-
férents, doit bien être le signe chrétien substitué à l'i-
mage radiée du soleil, et nous la voyons associée au
croissant si fréquemment tracé sur les monuments païens.
Au sujet de l'épitaphe de Ziama, M. le colonel De Neveu
fait expressément cette remarque : On lit l'inscription au
milieu d'un cadre surmonté d'une croix! Celle-ci, qui a
ses branches d'égales dimensions, se détache en relief
sur un champ creux ainsi que le croissant, circonstance
qui ne permet pas de supposer qu'elle ait pu être gravée
après coup, à une époque postérieure. >v Les trois épi-
taphes, dont la teneur est d'ailleurs fort simple, com-

1 Les n03 23, 24, 25 et 28, sont empruntés aussi à des monuments de
Tunisie, mais portant la dédicace à Bual et la formule de malédiction et
de bénédiction.
 
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