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permotus, Maximianum Herculeum ex Caesare fecit Au-
gustum; Constantium vero et Maximianum Galerium
Caesares legit. »
Ici la date est certaine : Constance et Galère furent
faits Césars le 1er mars 292; à cette époque les Quin-
quégentiens étaient en armes ; Aurelius Victor nous le
dit aussi : « Africam Julianus ac nationes Quinquegen-
tanae graviter quatiebant; Julianus et les tribus Quin-
quégenliennes agitaient violemment l'Afrique1. »
A ces autorités, qui paraissent avoir puisé à la même
source, nous ajouterons celle d'un contemporain ; dans
son deuxième panégyrique de l'empereur Maximien Her-
cule, Claudius Mamertinus s'exprime ainsi : « Etenim
ab ipso solis ortu non modo....... sed etiam sub ipso lucis
oœasu, qua Tingitano litori Calpetani monlis obvium laius
in Mediterraneos sinus admittit Oceanum, ruunt omnes
in sanguinem suum populi, quibus nunquam contigit
esse Romanis, obstinataeque feritatis paenas nunc sponte
persolvunt. Furit in viscera sua gens effrena Maurorum2;
De l'extrême orient jusqu'aux lieux où se perd la lumière,
au point des rivages de la Tingitane où le mont Calpée,
se tournant vers eux, ouvre ses flancs à l'Océan et le
précipite dans le sein de la Méditerranée, les peuples
qui n'ont pas encore connu le bonheur d'appartenir aux
Romains s'acharnent contre leur propre sang et portent
la peine volontaire de leur indomptable férocité. La na-
tion des Maures déchire ses entrailles avec rage. »
Le rhéteur qui vantait les délices que l'union des empe-
1 De Caes. XXXIX, S.
2 Cap. XVI et XVII, p. *37, éd. 1676.
permotus, Maximianum Herculeum ex Caesare fecit Au-
gustum; Constantium vero et Maximianum Galerium
Caesares legit. »
Ici la date est certaine : Constance et Galère furent
faits Césars le 1er mars 292; à cette époque les Quin-
quégentiens étaient en armes ; Aurelius Victor nous le
dit aussi : « Africam Julianus ac nationes Quinquegen-
tanae graviter quatiebant; Julianus et les tribus Quin-
quégenliennes agitaient violemment l'Afrique1. »
A ces autorités, qui paraissent avoir puisé à la même
source, nous ajouterons celle d'un contemporain ; dans
son deuxième panégyrique de l'empereur Maximien Her-
cule, Claudius Mamertinus s'exprime ainsi : « Etenim
ab ipso solis ortu non modo....... sed etiam sub ipso lucis
oœasu, qua Tingitano litori Calpetani monlis obvium laius
in Mediterraneos sinus admittit Oceanum, ruunt omnes
in sanguinem suum populi, quibus nunquam contigit
esse Romanis, obstinataeque feritatis paenas nunc sponte
persolvunt. Furit in viscera sua gens effrena Maurorum2;
De l'extrême orient jusqu'aux lieux où se perd la lumière,
au point des rivages de la Tingitane où le mont Calpée,
se tournant vers eux, ouvre ses flancs à l'Océan et le
précipite dans le sein de la Méditerranée, les peuples
qui n'ont pas encore connu le bonheur d'appartenir aux
Romains s'acharnent contre leur propre sang et portent
la peine volontaire de leur indomptable férocité. La na-
tion des Maures déchire ses entrailles avec rage. »
Le rhéteur qui vantait les délices que l'union des empe-
1 De Caes. XXXIX, S.
2 Cap. XVI et XVII, p. *37, éd. 1676.