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à sa sainte volonté , & ne chercher pas vo-
tre consolation dans l'éducation des enfâns
qui vous relient : comme ils sortent d'une
même tige , ils vous donneront dans la sìnte
la même satisfaclion. Accordés - moi celle
de me croire parfaitement.
LXIV.
T A part que vous prenés à ma douleur,
l'adoucit en quelque facon. Les bon-
nes qualités, que vous dites avoir remar-
quées en mon 61s, me rendent sa perte
encore plus senlible : il auroit été dans
quelques années ma consolation , 6 le Sei-
gneur me l'eût laide ; mais je ne hais pas
née pour en avoir en ce monde ; les ru-
des épreuves que j'ai déjà eues , me font
voir que je n'en dois chercher qu'en Dieu
seul. C'en eh pourtant une bien grande
pour moi, d'apprendre que dans un âge 6
tendre, mon 61s soit mort dans des senti-
mens audi chrétiens que vous me le mar.
qués ; c'esf sans doute le fruit de vos le-
çons & de vos conseils ; il ne pouvoit man-
quer en suivant vos bons exemples. Que
ne vous dois-je point, Monheur, pour
tous les soins que vous avés bien voulu
prendre de lui ! Les bontés que vous lui
avés témoignées , demeureront éternelle-
ment gravées dans mon cœur. Agréés
à sa sainte volonté , & ne chercher pas vo-
tre consolation dans l'éducation des enfâns
qui vous relient : comme ils sortent d'une
même tige , ils vous donneront dans la sìnte
la même satisfaclion. Accordés - moi celle
de me croire parfaitement.
LXIV.
T A part que vous prenés à ma douleur,
l'adoucit en quelque facon. Les bon-
nes qualités, que vous dites avoir remar-
quées en mon 61s, me rendent sa perte
encore plus senlible : il auroit été dans
quelques années ma consolation , 6 le Sei-
gneur me l'eût laide ; mais je ne hais pas
née pour en avoir en ce monde ; les ru-
des épreuves que j'ai déjà eues , me font
voir que je n'en dois chercher qu'en Dieu
seul. C'en eh pourtant une bien grande
pour moi, d'apprendre que dans un âge 6
tendre, mon 61s soit mort dans des senti-
mens audi chrétiens que vous me le mar.
qués ; c'esf sans doute le fruit de vos le-
çons & de vos conseils ; il ne pouvoit man-
quer en suivant vos bons exemples. Que
ne vous dois-je point, Monheur, pour
tous les soins que vous avés bien voulu
prendre de lui ! Les bontés que vous lui
avés témoignées , demeureront éternelle-
ment gravées dans mon cœur. Agréés