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https://doi.org/10.11588/diglit.17596#0063
SUR LA GRACE. tv
Seigneur, il faut reconnaître que c'efl par elle
seule que les hommes sont délivrez, du mal ; &
que sans elle ils ne sont aucun bien en quelque
saçon que ce [oit, ni par la penfe'e, ni par la
■volonté & l'amour • m par VaBion \ cr que
non seulement c'efl elle qui leur fait connaître
ce quils doivent faire ; mais que cyefl elle aussi
qui leur sait saire avec amour ce qu'ils connois-
sent.
Et les Pelagicns voulant faire croire
qu'ils ne nioicnt pas la necefôté de la Grâ-
ce de J. C, parce qu'ils avoùoient que
nous en avions besoin pour faire le bien a-
vec plus de facilité; ' S. Augustin ne soû-
tient la foi de i'dglise contre le déguise-
ra eut de ces hérétiques, qu'en faisant voir
que la Grâceelt tellement neccssairc pour
faire le bien Amplement, & absolument j
& non seulement pour le faire avec plus
de facilité. que sans elle on ne sauroit que . .,
' ~ r , j> -t Forte dicac
pécher. Ne vom perjuadez, pM, dit-it? que spiritus
si le sccours de Dieu je retire de vous, votre }^z^eIit
efj>rit puise accomplir ce qu'il commande quoitecoopcn-
qu'avec peine C?° disficulté : Comme fi quelqu'un ^ ^jût0.
difb.it : Nous pouvons arriver en ce lieu k sor- rium Dei,
. j ' . r . . •' spirkus
ce de rames ; mais jt nous avions le vent pro meus fac;c
pice nous y arriverions plus sacilement : Le se hoc '• Ecû
cours de Dieu^ le sccours de t.C', le Recours te, etsi
^ 'dimcuhate
potest: , tamen implere potest. Qupmodo si. aliquîs dicac : Rîmis qui-
dem pervenimus sed cum aiiquo labore. O si ventum habeamus , fa-
cilius perveniemus. Non sie est adjutorium Dei , non sie éû. adjuto-
rium Christi , non sie est adjutorium Spiritus Sanfti. Prorsas si defue-
rit , nihil boni agere poteris. Agis quidém illo non adjuvante , li;
bera volumate , seel maie, %Am> àt Vtrb, *A$oft, Serm> 13. c. ».
Seigneur, il faut reconnaître que c'efl par elle
seule que les hommes sont délivrez, du mal ; &
que sans elle ils ne sont aucun bien en quelque
saçon que ce [oit, ni par la penfe'e, ni par la
■volonté & l'amour • m par VaBion \ cr que
non seulement c'efl elle qui leur fait connaître
ce quils doivent faire ; mais que cyefl elle aussi
qui leur sait saire avec amour ce qu'ils connois-
sent.
Et les Pelagicns voulant faire croire
qu'ils ne nioicnt pas la necefôté de la Grâ-
ce de J. C, parce qu'ils avoùoient que
nous en avions besoin pour faire le bien a-
vec plus de facilité; ' S. Augustin ne soû-
tient la foi de i'dglise contre le déguise-
ra eut de ces hérétiques, qu'en faisant voir
que la Grâceelt tellement neccssairc pour
faire le bien Amplement, & absolument j
& non seulement pour le faire avec plus
de facilité. que sans elle on ne sauroit que . .,
' ~ r , j> -t Forte dicac
pécher. Ne vom perjuadez, pM, dit-it? que spiritus
si le sccours de Dieu je retire de vous, votre }^z^eIit
efj>rit puise accomplir ce qu'il commande quoitecoopcn-
qu'avec peine C?° disficulté : Comme fi quelqu'un ^ ^jût0.
difb.it : Nous pouvons arriver en ce lieu k sor- rium Dei,
. j ' . r . . •' spirkus
ce de rames ; mais jt nous avions le vent pro meus fac;c
pice nous y arriverions plus sacilement : Le se hoc '• Ecû
cours de Dieu^ le sccours de t.C', le Recours te, etsi
^ 'dimcuhate
potest: , tamen implere potest. Qupmodo si. aliquîs dicac : Rîmis qui-
dem pervenimus sed cum aiiquo labore. O si ventum habeamus , fa-
cilius perveniemus. Non sie est adjutorium Dei , non sie éû. adjuto-
rium Christi , non sie est adjutorium Spiritus Sanfti. Prorsas si defue-
rit , nihil boni agere poteris. Agis quidém illo non adjuvante , li;
bera volumate , seel maie, %Am> àt Vtrb, *A$oft, Serm> 13. c. ».