24* DOCTRINE DE L'EGLISE
libre arbitre 6c de la perséverance de leur
volonté. Car encore que l'on puisse dire
que la Grâce suffisante que Dieu leur a
donnée à tous dans leur création, leur a
été prédettinée gratuitement -, leurs méri-
tes néanmoins, leur perséverance & leurs
bonnes œuvres n'ont pas été prédeltinées :
ce n'ess: pas Dieu par sa grâce qui les a o-
peré en eux, mais c'est leur libre arbitre
aidé seulement de la Grâce suffisante qui
en a été la principale cause> c'eft pour-
Meritaii- quoi S. Augustin appelle toujours leurs
beriarbi- merites, mentes du libre arbitre.
(Question VII.
N'y a-t-il pdA aujji quelques-uns parmi les
hommes qui aient été prédejlinez. Cr choisis de
la même [orte ?
Les Pelagiens qui ont donné toutes les
, bonnes œuvres & les mérites de la vie
Chrétienne au libre-arbitre, ont crû que
les hommes étoient élus en considération
Ekaione de leurs bonnes œuvres. Les Demipela-
X°^giens qui lui ont donné la soi, se sontper-
libus. suadez que Dieu prédeftinoit les hommes
à la vie éternelle, en prévoiant leur foi £c
Eiea-one leur perféverance dans la foi. Mais la Vé-
fide1' rité Catholique ne reconnoit à l'égard d'au-
cun des hommes dans l'état où noussom-
mes, la Prédeftination des mérites. Cel-
le-ci fe fut rencontrée dans les hommes
comme dans les Anges, s'ils euflent perfe-
veré
libre arbitre 6c de la perséverance de leur
volonté. Car encore que l'on puisse dire
que la Grâce suffisante que Dieu leur a
donnée à tous dans leur création, leur a
été prédettinée gratuitement -, leurs méri-
tes néanmoins, leur perséverance & leurs
bonnes œuvres n'ont pas été prédeltinées :
ce n'ess: pas Dieu par sa grâce qui les a o-
peré en eux, mais c'est leur libre arbitre
aidé seulement de la Grâce suffisante qui
en a été la principale cause> c'eft pour-
Meritaii- quoi S. Augustin appelle toujours leurs
beriarbi- merites, mentes du libre arbitre.
(Question VII.
N'y a-t-il pdA aujji quelques-uns parmi les
hommes qui aient été prédejlinez. Cr choisis de
la même [orte ?
Les Pelagiens qui ont donné toutes les
, bonnes œuvres & les mérites de la vie
Chrétienne au libre-arbitre, ont crû que
les hommes étoient élus en considération
Ekaione de leurs bonnes œuvres. Les Demipela-
X°^giens qui lui ont donné la soi, se sontper-
libus. suadez que Dieu prédeftinoit les hommes
à la vie éternelle, en prévoiant leur foi £c
Eiea-one leur perféverance dans la foi. Mais la Vé-
fide1' rité Catholique ne reconnoit à l'égard d'au-
cun des hommes dans l'état où noussom-
mes, la Prédeftination des mérites. Cel-
le-ci fe fut rencontrée dans les hommes
comme dans les Anges, s'ils euflent perfe-
veré